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  1. 18 député-e-s : un groupe EELV à l’Assemblée Nationale

    Pour la première fois de leur histoire les écologistes ont un groupe à l’Assemblée Nationale avec 18 députés.

    Voici la liste des élu-e-s :

     

  2. Dernier discours de Cécile Duflot au Conseil fédéral

    Conseil fédéral du samedi 23 juin.
    Dernier discours comme Secrétaire nationale.

    Seul le prononcé fait foi.

    Chères ami-e-s.

    C’est la dernière fois que je m’exprime devant vous en tant que secrétaire nationale d’Europe écologie les verts. Je le fais forcément avec une certaine émotion. Je le fais  aussi, en étant habitée par le sentiment d’une immense fierté.

    Donc, oui ce sera un discours sentimentalo-politique car la politique crève de ces gens qui sous couvert de sérieux en deviennent inhumains.

    Oui je suis fière d’avoir été pendant six années votre secrétaire nationale, celle à qui vous avez confié la tâche de faire croitre notre mouvement et de renforcer son influence dans la société en renforçant sa présence dans les institutions. Je suis fière d’avoir représenté un courant politique rebelle et responsable qui dit la vérité de l’état du monde, un courant politique qui veut changer en profondeur l’ordre des choses, un courant politique qui à chaque instant tente d’éveiller la conscience de nos concitoyennes et de  nos concitoyens plutôt que de les traiter en clientèle électorale consommatrice d’idées simplistes et de mensonges réconfortants.

    Alors ce dernier discours je ne veux pas le consacrer uniquement à faire le bilan de la période qui s’achève, parce que je ne me sens pas l’âme d’une ancienne combattante, mais quand même, quelle aventure ! Quel chemin parcouru,  et en particulier quel incroyable pari que celui de la création d’un rassemblement des écologistes capable  de peser sur la politique menée dans notre pays.

    Dans cette salle, je sais que certains se souviennent du 19 Janvier 2006. L’écologie politique était, divisée et critiquée. Certains pariaient même sur notre disparition. A ce jour nous avons réussi à les faire mentir, à déjouer la malédiction de la marginalité et à renforcer notre influence. Il a fallu l’énergie de tout le mouvement, il a fallu le rassemblement d’hommes et de femmes venus d’horizons divers pour écrire un autre scénario que celui qu’imaginaient pour nous nos adversaires.

    Je ne dis pas que la route a été facile. Chacun d’entre nous a du faire des concessions et reconnaître que si il ou elle était une part de la solution c’est qu’il ou elle était une partie du problème. Je ne dis pas que je n’ai jamais été tentée par le découragement, mais toujours j’ai utilisé le même talisman : le talisman de l’unité. Il n’y a pas d’autre formule, pas d’autre méthode, pas d’autre voie que le rassemblement. C’est ainsi que nous avons construit nos succès. Et à celles et ceux qui voudraient réenfourcher le cheval de la division groupusculaire, je leur dis tranquillement on ne fonde pas une politique sur l’isolement, l’écologie sera unitaire ou ne sera pas. L’esprit de clan, c’est bien souvent celui qui utilise cette formule pour éviter d’avoir à construire des compromis.

    Je ne veux pas revivre le temps des conflits que nous avons eu tant de mal à dépasser. J’ai eu des agacements mais qui n’en éprouve pas ? J’ai eu des emportements mais qui  peut s’en préserver ? J’ai dû apprendre la patience ; la tolérance, et une certaine forme de tempérance. J’ai commis des erreurs, mais qui n’en commet pas.  Ce que je n’ai pas accompli je le regrette. Mais ma part de réalisation je la revendique.

    Parce que chers amis, Il a fallu de la détermination, du travail, de l’abnégation, de l’application, voire même de l’obstination pour faire tomber un à un les obstacles qui s’opposaient  à ce que l’écologie politique parvienne à l’Age de la maturité. Rien n’était acquis, rien n’était écrit et il a fallu forcer le cours des évènements, mettre le pied dans la porte et s’inviter là où on ne nous attendait pas.

    Alors oui J’assume.  J’assume le pari fou et ambitieux des européennes et le souffle de nouveauté que nous avons fait souffler alors sur le paysage politique. J’assume la bataille des élections régionales qui nous a conduits à exercer des responsabilités de premier plan dans les exécutifs régionaux.  J’assume la campagne âpre et courageuse d’Eva Joly dont nous pouvons être fiers et dont l’histoire montrera qu’elle a soulevé des vérités indépassables. J’assume d’avoir accepté d’être celle qui passerait pour l’artisane laborieuse, quand d’autres étaient des génies flamboyants.

     J’assume les accords passés avec le parti socialiste pour les élections sénatoriales et les législatives parce que la mélodie démocratique est plus jolie quand le chant rebelle des écologistes peut se faire entendre à l’Assemblée Nationale et au Sénat.

     J’assume modestement, mais j’assume tout.   Et si c’était à refaire, je le referais.  Sans hésitation. Pour une raison simple : mon bilan c’est le vôtre.  C’est le fruit de vos combats. Le résultat de votre engagement. C’est le bilan de votre inscription dans la réalité politique. Et quand je regarde le chemin parcouru dans les six années écoulées, je me dis que nous n’avons pas à rougir d’avoir verdi la politique.  Alors ceux qui veulent  critiquer ma  personne peuvent le faire. Mais qu’ils n’entachent pas notre bilan et n’affaiblissent pas notre mouvement.

     Pas besoin d’attaquer six ans de bataille politique collective pour régler des comptes avec moi. Ma voix, mon vocabulaire, mes tweets peuvent contrarier certains, c’est vrai. Je sais aussi qu’on pourra critiquer mon style, ma fidélité à mes amis, mon sens parfois un peu poussé du rapport de force Mais je suis une militante. Et ça personne ne pourra me l’enlever. Je suis une militante de l’écologie. Et ça personne ne pourra m’en détourner. Je suis l’une des vôtres et ça personne ne pourra m’en décourager.  Militante et secrétaire nationale hier. Militante et ministre aujourd’hui.  Militante au service de notre mouvement et  de notre combat commun, demain et toujours.

    Alors comme c’est mon dernier discours en tant que secrétaire nationale, je voudrais préciser une chose qui peut être, en inquiétera quelques-uns : ce discours n’est pas un testament. Dans mes nouvelles fonctions, je compte bien faire en sorte que les valeurs de l’écologie se muent en réalités pour écologiser les politiques publiques  en répondant dans le même temps aux demandes de millions de Français.

    Sur le fond, je partage une chose : nous ne devons pas perdre la société. Nous ne devons pas nous institutionnaliser au point de décourager celles et ceux qui ont voté pour nous précisément parce qu’il voulait que nous bouleversions la placidité du conservatisme dont souffrent notre pays et la planète.

    D’ailleurs dans les derniers mois, nous n’avons renoncé à rien. Nous n’avons bradé aucune de  nos convictions, nous n’avons abandonné aucun combat pour nous allier à nos partenaire socialistes. Nous avons fait de la politique, c’est à dire que, défendant pied à pied nos positions, nous avons tenté de convaincre de la justesse de nos arguments et de l’importance que nous soyons représentés dans les institutions nationales pour défendre nos idées.

    Alors, oui ou non fallait-il participer au changement en marche en passant un accord avec le parti socialiste ?  J’ai la conviction que oui. Un accord électoral n’est pas un marchandage, ni même un troc. Un accord électoral c’est un compromis entre forces politiques pour bâtir une alliance qui fasse sens aux yeux de la société et entraîne l’adhésion du peuple auquel le pacte ainsi scellé est soumis par vote. L’accord passé avec le parti socialiste, c’est aussi la convergence de deux courants, de deux traditions, de deux mouvances qui ont chacune leur histoire, leur vision du monde, leur manière  de transformer la société. Voilà pourquoi, dans mon esprit cet accord s’inscrit dans un nouveau cycle de l’histoire politique de notre pays.

    Les écologistes ne sont plus là pour jouer les faire-valoir ou les cautions vertes. Nous voulons participer pleinement à la conduite des affaires de notre pays.  Nous voulons amener notre partenaire socialiste à continuer à avancer sur le chemin de la sortie du productivisme. Nous voulons réussir le rendez-vous de la France et de l’écologie.

    Nous voulons que l’écologie politique contribue à écrire une nouvelle page de l’histoire des mouvements d’émancipation. Car pour ceux qui ne l’auraient pas saisi, poser la question de la sauvegarde  planète, inviter la nature au banquet des questions politiques fondamentales,  c’est, à la suite du mouvement ouvrier,  remettre en cause la domination des intérêts privés sur toute autre considération et mettre un frein à l’exploitation de l’homme par l’homme en remettant en cause la destruction de la nature par l’homme. L’écologie n’est pas un supplément d’âme. Elle est un nouveau chemin pour assurer le bien commun.

    Mais qu’est-ce que le bien commun me direz-vous ? La droite depuis des siècles affirme que le bien commun, c’est quand chacun peut défendre librement ses intérêts privés. La gauche lui fait querelle et affirme à rebours que l’intérêt commun c’est d’abord la capacité collective à défendre les droits sociaux. En gros, droite et gauche se disputent depuis toujours pour savoir qui du patron ou de l’ouvrier doit contrôler la production, et comment répartir les bénéfices obtenus par la vente de cette production.  C’est la fameuse question sociale. Cette question sociale, nous la posons également avec vigueur.

    A la question sociale, nous ajoutons la question environnementale. A la question du temps présent, nous ajoutons le droit des générations futures.  A la question du partage, nous ajoutons celle de la modération.  Quand les formations classiques disent, « on a bien le temps pour s’occuper de tout ça », nous répondons « l’écologie n’attend pas, la planète n’attend pas,  l’écologie c’est urgent, l’écologie c’est maintenant. »

    L’écologie c’est donc aussi une lutte pour améliorer votre vie quotidienne et celle de vos enfants. L’écologie, c’est un droit, qui doit être garanti pour chacun, quelque soit l’endroit où il habite dans notre pays.  Voilà ce que nous allons devoir plaider tous les jours dans les nouvelle responsabilités qui sont les nôtres.

    Permettez-moi de vous dire un mot d’une polémique qui nous agite et nous préoccupe. Après la rumeur publique sur les permis de forer en Guyane, j’ai échangé directement avec le Premier Ministre. Je lui ai fait part de la préoccupation des écologistes. La nouvelle Ministre de l’Ecologie m’a assuré non seulement que tous les enjeux environnementaux en Guyane seront amenés à être réexaminés, mais ils m’ont assurés que la réforme du code minier mettrait un terme définitif au recours à la fracturation hydraulique et tournerait la page de l’Histoire sur les gaz de schistes.

    Je suis fier d’appartenir à un gouvernement qui écoute la voix des écologistes. Le souci de l’écologie, c’est le souci de notre gouvernement. Et ce gouvernement ne mettra jamais les intérêts particuliers avant l’intérêt général.

    En particulier, je veux dire un mot tâche ardue qui m’attend et qui attend Pascal Canfin, ministre du développement. Le cycle politique qui s’achève a vu la gauche et les écologistes se saisir de l’ensemble des pouvoirs. Mais le contexte dans lequel nous arrivons aux responsabilités est un contexte explosif. Je ne veux pas que la malédiction de la gauche au pouvoir nous frappe cette fois encore.

    Je ne souhaite pas d’espoirs déçus, je ne veux pas des promesses oubliées, je ne veux pas de rendez-vous ajournés. Je ne veux pas que le cycle « opposition-promesses-enthousiasme- renoncement-déception-défaite » recommence, éternelle roue de l’échec qui écrase de tout son poids l’espérance qu’une vie meilleure est possible.

    Je ne veux pas que notre incapacité à transformer la société ouvre la porte aux populismes qui surfent sur la haine de l’autre. Je ne veux pas  que le Front National détourne la colère des déçus et la transforme à son profit. La gauche et les écologistes doivent réussir. Voilà notre responsabilité commune.

    La situation du Président de la République et de son Premier Ministre n’est pas confortable. Regardez la situation en Europe. Regardez les chiffres de l’économie. Regardez la profondeur de la crise écologique, et la violence de la crise sociale. Nous avons la conviction qu’il faut des solutions nouvelles. Les écologistes répètent depuis toujours qu’il faut promouvoir un nouveau modèle basé sur la rupture avec le productivisme, un modèle plus juste socialement, plus innovant économiquement, et plus respectueux de l’environnement. Jamais une telle perspective n’a été aussi urgente.

    Aurons-nous le poids nécessaire pour orienter la politique  de la France dans cette direction ? Seuls nous ne pouvons rien.  Mais si nous savons nouer des alliances dans la société, si nous savons mettre en mouvement des secteurs de la population pour appuyer nos propositions, si nous savons que la transformation sociale est toujours le fruit de l’action de la société mobilisée alors nous retrouverons des marges de manœuvre.

    Dit en d’autres termes, je souhaite que l’écologie politique représente l’aile marchante de cette nouvelle majorité de la gauche et des écologistes.  J’invite nos parlementaires à ne pas brider. Je l’ai dit nous serons des partenaires fiables et responsables. Nous serons loyaux envers le gouvernement et fidèles à nos convictions.

    Pour les écologistes, l’heure n’est pas au devoir d’inventaire. Elle est au devoir d’invention.  Et ce devoir d’invention nous concerne tous. Personne ne peut s’y soustraire, personne ne devrait refuser de s’y astreindre, personne ne peut  refuser de prendre sa part de cette mission.

    Moi-même je dois défricher un champ ministériel inédit, puisque je suis en charge de l’égalité des territoires.

    L’égalité territoriale ce n’est pas une question cosmétique inventée pour masquer les vrais enjeux, mais bien une question essentielle.

    Comment croire en effet dans la devise républicaine si certaines zones rurales sont  tellement reléguées qu’on y sacrifie allègrement les populations en passant par pertes et profits leur demande de services publics, ou si certains quartiers sont tellement dégradés que la précarité énergétique frappe massivement la population ?

     Comment croire à l’égalité de tous dans la république si l’aménagement du territoire ne se pose pas la question de la justice environnementale ?

    Aborder l’égalité des territoires en écologiste, c’est considérer notre pays comme un seul et même écosystème républicain ou il s’agit de garantir à la fois le droit à la ville et de défendre le monde rural, son développement et son harmonie. Pour continuer à faire France ensemble, nous devons retisser les solidarités territoriales, mettre en place des péréquations nouvelles, imaginer de nouveaux équilibres qui tiennent compte de la réalité de l’espace vécu par les habitantes et les habitants de notre pays.  Le défi, au fond c’est le développement humain des territoires.

    J’ai la conviction que les écologistes sont armés pour répondre à ce défi, eux qui depuis toujours en défendant les paysages et le patrimoine, agissent au cœur des territoires et en ont tiré la conviction qu’il n‘y a pas de territoire sans identité. Il nous faut créer de nouveaux outils de mesure de la qualité de la vie dans nos territoires, et affiner notre compréhension des logiques socio-politiques qui produisent ségrégation et déclassement.

    Pascal Canfin a lui  en charge les questions de développement. Je suis certaine que l’ADN des écologistes et son approche tranquille et résolue de l’action politique lui permettront de changer la logique qui a jusqu’à présent à toujours prévalu. Notre mouvement  a toujours fait de la question des rapports Nord-Sud l’épine dorsale d’une autre vision du monde, des relations internationales et du développement. Nous pouvons désormais amorcer la mise en actes de cette vision. Si je m’occupe d’égalité territoriale en France, Pascal Canfin s’occupe d’égalité à l’échelle de la planète, c’est dire s’il a intérêt à être solide et déterminé. Ensemble au gouvernement, soyez assurés que nous agirons de concert.

    Permettez-moi un instant d’applaudir et de remercier chacune et chacun de nos dix-huit députés-e-, ils ont menés des campagnes harassantes, épuisantes et pas toujours facile, mais leur succès c’est aussi le vôtre et leur voix ce sera la nôtre. Je pense aussi à celles et à ceux qui auraient du siéger à leurs côtés, mais que les chausse-trapes et les embuches, mais aussi les aléas du scrutin a laissé de côté. Ils demeurent les porte-voix de notre mouvement et je n’oublie rien du rôle qu’ils ont joués et qu’ils joueront à nos côtés, ni des raisons injustes qui n’ont pas permis leur élection.

    Je voudrais aussi féliciter François de Rugy et Barbara Pompili, co-Présidents du groupe à l’Assemblée nationale, pour leur élection, mais aussi pour la rude tâche qui les attend, avec Jean-Vincent Placé, Président du groupe au Sénat nous aura besoin de toutes leurs forces et de toutes leurs voix pour faire entendre nos différences et notre projet.

    Alors l’heure est venue.

    L’heure est venue de clore le chapitre, de tourner la page sur une partie de ma vie, sur une partie aussi de notre histoire commune.

    Celui ou celle que vous élirez aura dorénavant une tâche ardue et passionnante. Celle d’animer un mouvement qui a pris des responsabilités, mais d’un mouvement qui devra faire face aussi à l’épreuve du pouvoir. Celle de coordonner deux groupes parlementaires.

    Depuis 10 ans, la vie du mouvement et la mienne se sont entremêlées. J’avais 27 ans lorsque j’ai rejoint la direction des Verts. Certains des membres du CE d’alors se souviennent surement de la jeune fille qui venait s’occuper de la tutelle d’une région ou d’une autre réforme interne. Pendant dix ans ce qui a été ma force, mon soutien et ma boussole, c’est d’avoir considéré la politique comme une aventure collective. Je n’ai jamais cru que notre parti se rendrait aimable ou appréciable par les coups de boutoirs ou les assauts de tribune.

    Je continue de croire à l’esprit rebelle et libertaire qui nous anime. Celui qui avec les écrits d’Elisée Reclus m’a fait devenir une écologiste convaincue. Je crois à l’irrévérence et au refus de s’endormir, mais si le débat d’idées est toujours nécessaire les attaques de personnes sont toujours inutiles. Surtout lorsqu’elles apparaissent au cœur d’une campagne ou d’une aventure difficile.

    Permettez-moi aujourd’hui de penser à toutes celles et à tous ceux qui ont rendus cette aventure possible.

    A tous les membres des directions successives des Verts, puis d’Europe Ecologie Les Verts, quelque soit leur courant, leur tendance ou leur appartenance.

    A tous les aventuriers des élections européennes, qui ont voulu donner naissance à un nouvel espoir, à un nouveau collectif, qui vivra longtemps, sans que son esprit n’appartienne à quiconque.

    A tous les secrétaires régionaux, responsables de groupes locaux, ou trésoriers, qui chaque jour ont fait vivre et grandir notre mouvement sur le terrain.

    A toutes les militantes et à tous les militants, tout ces anonymes qui ne le sont pas pour moi, qui par un regard ou un sourire, à chaque déplacement sur le terrain n’ont jamais cessé de m’encourager.

    A une fois, qui n’est plus là, qui m’a appelé toutes les semaines pour me faire venir dans ce mouvement, Liliane Dayot, sans qui je n’aurai jamais vécut toute cette histoire.

    Merci à chacun et à chacune d’entre vous.

    Ce parti, c’est le vôtre, préservez le, donner lui son souffle. Il est aujourd’hui notre plus bel outil. Son destin n’est celui d’aucune carrière individuelle, mais c’est l’avenir d’un beau, d’un grand projet, d’une histoire et d’une aventure qui nous dépasse.

    Cette aventure elle s’appelle l’écologie. Elle ne s’arrête pas. Plus que jamais elle continue.

    Avec vous, grâce à vous, toujours.

    Seul le prononcé fait foi.

  3. MHAN, AEI, Le Trèfle, … : attention à ces « écolos » qui poussent comme des champignons à chaque législative !

    A chaque élection législative c’est la même chose : il y a sur chaque circonscription jusqu’à 5 candidats se revendiquant de l’écologie ! Vous connaissez bien « Europe Ecologie les Verts » (EELV) avec Duflot, Joly, Cohn-Bendit, Bové, Meirieu, Rivasi, … Mais qui sont les autres ?

    Il y a une explication simple à cette abondance : le financement public des partis politiques est calculé en France à partir du nombre de voix réalisé aux élections législatives. La loi prévoit qu’un parti reçoit environ 1,68 € par an et par voix sur cinq ans (s’il a passé le seuil de 1% des voix dans 50 circonscriptions). Cela fait vite beaucoup d’argent. Par exemple, Le Trèfle a reçu près de 800 000 € depuis 2007 ! Vous connaissiez Le Trèfle ? Dur de dire ce qu’ils ont fait sur le terrain depuis 5 ans et comment ils dépensent cet argent public.

    Contrairement à EELV, ces mouvements ne se présentent pas aux autres élections nationales et locales (à quelques exceptions près) car elles ne « rapportent » pas d’argent !
    Contrairement à EELV, ils ne sont donc pas présents dans les conseils municipaux, généraux, régionaux et au parlement européen.
    Contrairement à EELV, ils n’ont pas d’adhérents ou très peu, et ne font donc aucun travail de terrain.

    Néanmoins, ils ont un point commun : ils s’affichent tous comme étant « ni de gauche ni de droite ». Alors qu’en réalité leurs dirigeants et leurs alliances penchent toujours à droite, et parfois vraiment très à droite. Petite revue d’effectifs :

    – Le MHAN et Le Trèfle : ils sont tous les deux alliés pour ces législatives avec le Parti Radical (Jean-Louis Borloo), partenaire de toujours de l’UMP. Les raisons peu glorieuses de cette alliance sont à lire dans la presse : http://www.rue89.com/rue89-presidentielle/2012/02/10/borloo-reconstitue-son-tresor-de-guerre-avec-des-ecolos-inconnus

    – l’Alliance Ecologique Indépendante (AEI) co-fondée par le chanteur Francis Lalanne et Mr Governatori, ancien adhérent de l’UDF (le parti de Giscard d’Estaing !). En 2012 ce mouvement a sollicité Brigitte Bardot pour être candidate à la présidentielle, mais cette dernière a préféré soutenir Marine Le Pen… Le candidat de la 3ème circonscription de l’Isère était sous la bannière UMP aux dernières élections cantonales.

    – Évoquons aussi CAP21, le mouvement créé par Corinne Lepage (ancienne ministre dans le gouvernement RPR d’Alain Juppé). Jusqu’en 2010, Cap21 faisait parti du MoDem de François Bayrou puis a soutenu François Hollande en 2012 en refusant de participer aux primaires de l’écologie organisées par EELV. Malgré quelques militants de terrains sincères, il est dur de suivre la stratégie politique fluctuante de ce petit mouvement.

    Pour ce qui est d’Europe Ecologie les Verts, vous connaissez notre action et notre positionnement. Si nous rejetons l’idéologie productiviste, qu’elle soit de droite ou de gauche, nous faisons la différence entre ces deux « camps ». En effet, nous assumons clairement l’héritage de justice sociale et de solidarité conquis par les mouvements de la gauche traditionnelle contre la droite et les conservateurs. Pendant ces 5 années nous avons combattu sans relâche le projet de casse sociale et de régression démocratique mené par Nicolas Sarkozy. Ainsi, c’est avec les forces de la gauche traditionnelle que nous pouvons travailler, et ponctuellement, conclure des accords politiques et programmatique lorsqu’ils permettent de faire avancer le projet écologiste.

    En votant pour les candidats Europe Ecologie les Verts, vous élirez des députés qui seront une force utile et constructive au sein de la nouvelle majorité parlementaire. Vous élirez des députés écologistes tenaces pour donner un cap clair au changement qu’a permis l’élection de François Hollande.

    Les 10 et 17 juin prochains, ne vous trompez pas de bulletin !

  4. Réussir Rio+20, un défi commun aux États, aux élus et aux citoyens

    La conférence internationale dite « Rio+20 » se tiendra à Rio de Janeiro (Brésil) du 20 au 22 juin 2012. Convoquée par l’Assemblée générale des Nations unies, elle réunira une centaine de chefs d’état ou de gouvernement.
    40 ans après la tenue de la Conférence de Stockholm qui avait institué le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), 20 ans après le Sommet de la Terre de Rio (1992)1, 10 ans après la dernière rencontre de ce type à Johannesburg (2002), l’objectif de cette conférence est de constituer une nouvelle feuille de route pour l’ensemble des pays de la planète à horizon 2030. En parallèle se tiendra le forum des peuples.

    La conférence de Rio+20, concentre toutes les attentions et suscite à la fois beaucoup d’espoirs mais aussi beaucoup de craintes. Elle doit être le point de départ d’une transition à l’échelle planétaire, mais aussi locale. C’est aux sociétés civiles et à l’ensemble des mouvements de faire pression pour y parvenir, notamment durant le forum des Peuples et depuis leur pays.
    A ce jour, les réunions préparatoires de « Rio+20 » sont décevantes. D’une part, elles négligent la dimension sociale qui figure pourtant parmi les trois piliers du développement
    durable (environnement, économie,social) et, d’autre part, elles privilégient une vision purement économique de l’environnement.

    Les principaux points d’achoppement entre négociateurs restent « l’économie verte », qui
    associerait développement économique, lutte contre la pauvreté et respect de l’environnement, et les nouveaux « objectifs du développement durable ». Les pays continuent de s’opposer sur ce qui devrait être inclus dans ces objectifs et même sur la manière dont ces objectifs devraient être définis, certains voulant qu’ils soient adoptés lors du 2ème sommet alors que d’autres envisagent Rio+20 comme un simple point de départ.
    Le niveau de contrainte des objectifs est aussi un point de désaccord.
    Le « draft zéro »2 préparé par l’ONU ne porte aucune mesure structurante qui viendrait
    s’imposer aux Etats. Pourtant, les politiques et les règles économiques et commerciales qui
    seront adoptées dans les années à venir dépendront fortement de la définition qui sera
    donnée à l’économie verte au Sommet Rio+20.

    Alors que le Sommet de Rio avait marqué considérablement l’orientation politique et économique mondiale, « Rio+20 » ne s’annonce pas à la hauteur des énormes enjeux qui sont pourtant désormais mis en évidence par les experts dans tous les domaines.
    Il faudra toute la force de mobilisation des élu-e-s et de la société civile pour parvenir à faire entendre l’importance de répondre à ces enjeux.

    Ainsi, le Collectif français « Rio +20 », créé en 2010, regroupe une quarantaine d’organisations de solidarité internationale, environnementales, féministes, syndicales, d’économie sociale et solidaire. Ce collectif va se mobiliser « pour un changement de civilisation qui se conjuguera avec une gestion collective et responsable de la planète ».

    De la même façon, un collectif s’est créé au niveau régional, regroupant plus de vingt associations de l’ensemble du territoire. Elles proposeront à la population picto-charentaise des débats, des animations, des rencontres, des visioconférences (dans les établissements scolaires, en partenariat avec les collectivités locales ou avec les centres sociaux…). Ces initiatives veulent rapprocher les citoyens de l’évènement international et permettre la prise de conscience du plus grand nombre.

    Nous, élus écologistes à la Région Poitou-Charentes, nous associons à cette mobilisation et invitons la présidente et les autres élu-e-s du Conseil régional à la soutenir. Il serait donc souhaitable que le conseil régional participe activement à cette nouvelle conférence internationale et permette aux citoyens de la région d’en être partie prenante.

    Le groupe des élu-e-s Europe écologie Les Verts
    au conseil régional Poitou-Charentes

    La position d’Europe Ecologie Les Verts
    Voici la position d’Europe Écologie Les Verts, avec nos principales demandes sur les aspects économiques, de solidarité, de gouvernance, de respect des biens communs, adoptée dans une motion intitulée « Réussir Rio+20 » au Conseil fédéral de janvier 2012 :
    Que des objectifs clairs à l’horizon 2022 (et non 2030) soient fixés lors de ce sommet pour le développement d’une économie verte qui sache dépasser la seule idéologie de la croissance et du profit financier
    Que ces objectifs soient assortis d’engagements contraignants
    Que les investissements effectués par la Banque mondiale et les autres fonds internationaux intègrent des objectifs d’éco conditionnalité, de relocalisation d’activités, de circuits de proximité de distribution et diffusion, de souveraineté alimentaire, de pratiques agro écologiques, ou encore de développement de la sobriété énergétique et des énergies renouvelables
    Qu’un statut juridique pour les biens publics mondiaux et biens communs soit créé, avec en toile de fonds l’idée qu’il y a urgence à envisager ce nouveau modèle de société qui permettra un mode de développement respectueux des humains et de leur environnement dans un monde solidaire.

    Nous, élus régionaux écologistes sommes solidaires de ce texte et rappelons que nos actions au conseil régional, depuis 2010, s’appuient sur ces principes de solidarité et de respect des droits ; nous sommes particulièrement attentifs au développement de politiques régionales permettant l’accès de tous à des comportements amenant une diminution des émissions de gaz à effet de serre (économie d’énergies, schéma régional des transports) ; nous soutenons le monde associatif, garant des solidarités, du lien social et de l’économie solidaire, nous travaillons pour le maintien de la biodiversité, l’accès à des logements économes en énergie, la mise en œuvre de l’agenda 22.

    Nos candidat-e-s aux législatives feront de ce sommet un de leurs axes de campagne pour montrer comment des députés écologistes peuvent porter au Parlement des sujets fondamentaux pour l’avenir de l’humanité et de la planète dans son ensemble et qui ont tendance à sortir des radars avec la focalisation actuelle sur la crise économique et financière.

    Signez l’appel : rio20.eelv.fr/

  5. Sandrine Bélier avec les candidat-e-s des Deux-Sèvres

    Lundi 4 juin 15H La Birotière de Saint Lin
    En compagnie de Sandrine Bélier, députée européenne  EELV,  visite des ruches de monsieur Chauvancy, apiculteur à la retraite et secrétaire de l’association de développement apicole Poitou-Charentes.

    La discussion s’engage sur une étude menée par  l’INRA Poitou-Charentes avec le concours du CNRS de Chizé. Une micropuce a été collée sur le thorax de plus de 650 abeilles pour contrôler leurs entrées et leurs sorties de la ruche. La moitié a été nourrie avec une solution sucrée contenant une dose très faible d’insecticide, l’autre moitié a reçu une solution sans insecticide. L’ensemble des 650 abeilles a ensuite été relâché à un kilomètre de leur ruche.
    En comparant les proportions de retour à  la ruche pour les deux groupes, les chercheurs ont mis en évidence un taux significatif de non-retour des abeilles qui ont ingéré l’insecticide. Elles  sont touchées par un phénomène de désorientation.
    Cette disparition liée à l’insecticide aboutit à une mortalité, combinée à la mortalité naturelle, de 25% à 50 % chez les butineuses intoxiquées.

    Une autre étude a été menée en Ecosse sur des bourdons exposés à de très faibles doses de pesticide. Ceux-ci  prennent moins  de poids mais surtout ils produisent 85% de reines en moins ce qui signifie 85% de nids en moins l’année suivante.
    Comme le fait remarquer monsieur Chauvancy, ces deux études  démontrent que des doses d’insecticides, bien plus faibles que la dose létale, ont des effets catastrophiques sur les abeilles.

    La décision du Ministre de l’Agriculture d’interdire le Cruiser est une bonne nouvelle mais malheureusement il faudrait prendre la même mesure pour le Gaucho et d’autres pesticides de la même famille !

    Monsieur Chauvancy comprend que la profession d’apiculteur  n’intéresse plus les jeunes. En plus du problème des pesticides responsables de  la mortalité des abeilles, il y a aussi le problème des OGM. La Cour de Justice de l’Union Européenne a interdit la vente de tout miel contenant du pollen OGM. Cette décision va dans le sens d’une protection des consommateurs. Mais comment protéger les apiculteurs  des pratiques de certains  agriculteurs : pesticides, OGM, abattage des haies ?

    Sandrine Bélier rappelle le combat des écologistes contre les dégât liés à l’utilisation  des pesticides sur la biodiversité et la qualité des eaux.

    Cliquez pour voir le reportage de France 3

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    Réunion publique à Parthenay avec Sandrine Bélier, députée européenne EELV sur  » Les droits des citoyens à l’ère numérique ».

    Sandrine nous explique son combat pour empêcher la ratification du traité anti-contrefaçon ACTA par l’Union Européenne.

    ACTA n’est pas un accord commercial classique qui réglemente uniquement les droits de douane et certaines normes de sécurité. ACTA est un accord destiné à accroître la protection des droits de propriété intellectuelle. Si le titre du traité suggère que l’accord ne couvre que la violation de marques, le texte en lui-même aborde aussi « les infractions au droit d’auteur dans le contexte d’Internet et des technologies de communication » et ouvre la porte à des sanctions dans le domaine des brevets. Il touche ainsi un large domaine d’activités : des produits de luxe aux biens de première nécessité. Il est difficile de définir exactement son champ d’application.

    Accès aux médicaments, partage des connaissances, accès à la culture et à l’enseignement, logiciel libre ou avenir de notre agriculture et de notre dépendance alimentaire : c’est l’ensemble des domaines de la vie et de la connaissance qui est touché par le traité. Au prétexte de lutter davantage contre la contrefaçon, ACTA s’attaque directement aux libertés publiques et quotidiennes de tous.

    Depuis plusieurs mois, les citoyens se mobilisent contre ACTA. Plus de 2,5 millions de personnes ont signé la pétition anti-ACTA du groupe Avaaz. Défendu par la Commission Européenne l’accord est de plus en plus controversé au sein du Parlement européen.

    Depuis le début de son mandat, Sandrine Bélier se bat contre ACTA et cherche à rallier à sa position des députés européens issus d’autres groupes politiques. Avec succès, puisque trois commissions ont déjà voté contre le projet de traité.

    Texte : Virginie Léonard

  6. DOUX : Le poulet engraissé aux subventions a un goût amer

    Le dépôt de bilan du groupe DOUX, industriel de la volaille, est une catastrophe sociale, notamment dans l’Ouest de la France. Il va entrainer la suppression de plus 3400 emplois salariés et la disparition de 700 élevages. C’est la démonstration de l’absurdité du modèle agro-industriel soutenu à bout de bras par des subventions publiques.

     

    Depuis 15 ans, le groupe DOUX a fonctionné sous perfusion d’aides publiques en engrangeant plus d’un milliard d’euros d’aides européennes.
    La protection des producteurs et des salariés est la priorité. Une expertise financière des actionnaires et de leur comptes privés doit être réalisée, tandis que les pouvoirs publics français et européens doivent se mettre autour de la table et traiter ce dossier dans la transparence : fonds publics, aides européennes, filiales, paradis fiscaux…
    Les fervents promoteurs du libéralisme en agriculture et les banquiers, co gestionnaires d’une filière agroalimentaire intensive, ne peuvent que faire profil bas en France, comme sur la scène internationale.

     

    L’État doit agir avec tous les acteurs qui veulent réorienter cette activité vers l’emploi, l’économie sociale, les produits de qualité et le respect des paysans en France comme dans les pays du Sud.

     

    La réforme de la PAC qui est en débat au Parlement européen doit mettre un terme à cette logique de conquêtes des marchés mondiaux et l’Europe doit porter cette volonté auprès de l’Organisation mondiale du Commerce.

    Serge Morin, vice-président EELV du conseil régional Poitou-Charentes
    Yannick Jadot, député européen du Grand-Ouest

  7. Bassines : préservons l’eau et les finances publiques

    Confirmant la logique d’une agriculture de grandes cultures industrielles et gaspilleuses en eau et en énergie, Philippe Moinard, le président deux-sévrien de la FRSEA (Fédération Régionale des Exploitants Agricole) continue de demander aux pouvoirs publics des « bassines » et envie la situation de la Vendée. Il en fait même un enjeu de société face au réchauffement climatique !

    Le véritable enjeu de société pour répondre au réchauffement climatique, comme aux besoins en qualité et en quantité de l’eau est de tout faire pour que cette eau soit de moins en moins gaspillée et polluée et que les nappes et les rivières retrouvent des niveaux normaux. C’est plutôt un enjeu pour les finances publiques et une nécessité pour l’équilibre social entre agriculteurs et la protection de l’environnement.

     

    Nous ferons en sorte que les projets de retenues financés avec de l’argent public, au détriment notamment des aides à l’assainissement pour les communes, ne se fassent pas.

     

    L’une des réponses efficaces en Afrique face au réchauffement climatique est le reboisement et la création de réseaux de haies dans les zones de culture. Nous ferions bien de nous en inspirer et de cesser de détruire les nôtres.
    La prochaine PAC devra revoir les conditions actuelles de financement de l’Agriculture en France, très déséquilibrées au profit des céréaliers et au détriment des éleveurs à l’herbe. Et la Vendée, dans ces domaines, est tout sauf un modèle.

     

    Les candidat-e-s EELV des Deux-Sèvres :
    Virginie Léonard, Geneviève Paillaud et Cyril Pouclet
    Contact presse : 06 77 82 45 09

  8. Où en est-on de l’exemplarité à Parthenay ?

    Samedi 26 mai, Xavier Argenton est arrivé en « local de campagne électorale roulant » pour inaugurer la foire exposition des Fêtes de Pentecôte. Le candidat aux Législatives a alors fait déplacer des barrières fermant l’entrée de la foire pour y garer ostensiblement son monospace « bureau de campagne » à l’effigie de son affiche officielle.
    Une méthode inédite et peut-être un parfait détournement du code électoral, à moins que le candidat n’ait l’intention de faire entrer tous les frais de la foire dans ses frais de campagne…

    Que le président de la Communauté de Communes inaugure la foire en présence de toutes les personnalités habituelles, c’est normal. Que le candidat utilise cette tribune pour y exposer un objet de publicité électorale que le contribuable devra ensuite rembourser au travers de ses comptes de campagne, c’est une autre affaire…

    De plus, ces 15 derniers jours, l’affiche officielle du candidat UMP – Nouveau Centre est collée partout sur des support interdits (murs, compteurs électriques…). Comment un candidat aux Législatives, avocat de profession, peut-il ainsi s’affranchir de la loi ? On se demande aussi comment le maire de Parthenay peut tolérer une telle pollution publicitaire sur le territoire dont il a la responsabilité ?

    Geneviève PAILLAUD
    Candidate Europe Écologie Les Verts
    sur la 2e circonscription

    Jean COLLON
    Porte parole d’EÉLV Deux-Sèvres
    06.79.55.09.74

  9. Nos candidat-e-s en Poitou-Charentes

    Retrouvez les blogs des candidat-e-s en cliquant sur leur nom.

    Les candidat-e-s EELV de toutes les circonscriptions sont visibles sur le trombinoscope.

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