Archives de : deuxsevres

  1. EELV dénonce l’occupation de la Mosquée de Poitiers par un groupuscule d’extrême droite

     L’occupation de la Mosquée de Poitiers (Buxerolles) par un groupuscule de militants d’extrême droite est un acte révoltant et condamnable.

    De façon provocante ces extrémistes cherchent à commémorer la victoire de Charles Martel, en 732 à Poitiers, sur les troupes du général et émir Abd-al-Rhaman. Puisqu’ils se piquent de références historiques, nous leur rappelons que la liberté de culte a été chèrement obtenue par les Révolutionnaires français et qu’elle figure dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789. Les principes de cette déclaration sont rappelés dans la Constitution de la Ve République ainsi que dans la Déclaration Universelle des droits de l’Homme. Cette situation est paradoxale, car ces militants « identitaires » se définissent souvent comme « français de souche » alors qu’ils enfreignent les lois de leur pays !

    Le groupe local EELV de Poitiers sud-Vienne ne déroge pas à ses principes de laïcité, mais condamne avec la plus grande fermeté cette occupation et apporte son soutien à la communauté musulmane de Poitiers. Le groupe local demande également la stricte application de la Loi et la condamnation de ces militants d’extrême droite pour trouble à l’ordre public.

    Arnaud Clairand et Mad Joubert, porte-paroles du groupe local EELV de Poitiers sud-Vienne.

  2. 61.000 tonnes de maïs vers la Corée !

    Photo : Jac Pommier

    LE 18 OCTOBRE 2012

    Suite aux déclarations du Grand Port Maritime de La Rochelle, les élus régionaux tiennent à modérer l’enthousiasme qui s’en dégage. Peut-on se réjouir de voir 61 000 tonnes de maïs qui ont asséché nos cours d’eau partir en Corée ? (9 000 tonnes d’eau embarquées sur ce bateau, puisque le maïs est stocké à 15 % d’humidité).

    Quand nous dénonçons l’agriculture intensive consommatrice d’eau, de pesticides et émettrice de gaz à effet de serre, on nous répond qu’elle est indispensable pour nourrir la planète et assurer notre autonomie alimentaire. « Il faut nourrir notre bétail » nous dit-on quand nous demandons le retour à des pratiques plus responsables. La communication du Port de La Rochelle met en évidence la fausseté de tous ces arguments.

    Au lendemain de la diffusion du documentaire de Marie-Monique Robin qui dénonce cette agriculture d’exportation qui, grâce à des subventions met en danger les producteurs du sud nous ne pouvons que nous indigner de voir partir 61 000 tonnes de maïs subventionnés, traités et irrigués.

    L’avenir de l’agriculture réside dans des pratiques agricoles adaptées aux territoires, respectueuses de l’environnement et valorisées par des circuits courts. Seul ce modèle nous permettra d’atteindre la souveraineté alimentaire pour l’ensemble des populations et de développer l’emploi agricole dans notre région.

    Ceci ne sera possible qu’avec une volonté politique affirmée. Alors que nous sommes en train de renégocier la PAC, nous voulons rappeler que la régionalisation des aides est le meilleur levier pour permettre, sur chaque territoire, la transformation écologique de l’agriculture et garantir un revenu digne à TOUS les agriculteurs.

    Le seul élément positif de cette transaction franco-coréenne réside dans la démonstration que les filières non OGM ont de beaux jours devant elles…

    Pour Europe Écologie Les Verts Charente-Maritime
    Marie-Paule Jammet Conseillère régionale EELV
    Patrick Larible Conseiller Général EELV
    Laurence Marcillaud Conseillère régionale EELV

  3. Aéroport Notre-Dame des Landes : une évacuation inutile pour un aéroport inutile

    L’évacuation militaire et policière par des centaines de CRS et gardes mobiles des occupants d’habitations sur la ZAD de Notre-Dame des Landes, qui s’est déroulée au petit matin ce mardi 16 octobre est d’une ampleur sans précédent.

    EELV déplore ce déploiement démesuré de forces de l’ordre, qui par ailleurs n’est justifié par aucune urgence, ni aucune nécessité. Il est par ailleurs prévisible que l’action reprendra sous d’autres formes, tant les militants et citoyens opposés à ce nouvel aéroport restent motivés.

    Plutôt que d’utiliser la force, le gouvernement et le groupe Vinci devraient aller au bout de leurs obligations réglementaires, qui ne sont à ce stade pas remplies, entraînant par exemple à scandaleusement contourner la loi sur l’Eau.

    EELV demande l’arrêt des expulsions et réaffirme que l’aéroport de Notre-Dame des Landes, situé sur des terres agricoles, est pharaonique, dispendieux et inutile, à l’heure où les comptes publics sont dans une telle situation. Il ne doit pas voir le jour.

    Pascal Durand, Secrétaire national,
    Elise Lowy et Jean-Philippe Magnen, porte-parole

  4. Nucléaire, en sortir dès maintenant !

    Communiqué de presse  SDN79/EELV79 du 16 octobre 2012

    Une délégation d’une vingtaine de membres du Réseau Sortir du nucléaire des Deux-Sèvres et de Europe Ecologie les Verts79 a participé à la manifestation du grand-ouest organisée à Laval ce samedi 13 octobre pour une sortie rapide du nucléaire.

    Ces deux-sévriens, représentants de tous ceux qui n’oublient pas les engagements pris lors de la lutte à Neuvy-Bouin du « ni ici ni ailleurs » tiennent à interpeller la ministre de l’Environnement Delphine Batho dans une période où les grandes questions écologistes semblent redevenir accessoires aux yeux des principaux décideurs socialistes français.

    Fukushima rappelle cruellement que le nucléaire est une technologie mortifère et incontrôlable qui provoque des dommages irréparables pour des milliers d’années.

    La catastrophe de Tchernobyl en 1986 a fait, selon un récent rapport de l’Académie des Sciences de New-York, un million  de morts. Celle de Fukushima en 2011 est toujours en cours. La piscine du réacteur N°4 contenant plus de 1.500 barres de combustible usagé menace de s’éventrer et/ou de s’effondrer …

    Même en fonctionnement  »régulier », toutes les installations nucléaires sont autorisées à rejeter des particules radioactives.

    Depuis l’extraction de l’uranium jusqu’aux déchets radioactifs, la pollution de l’air, des sols et des eaux est omniprésente.

    Suite à Fukushima, de nombreux pays ont réagi : la Suisse a décidé de sortir du nucléaire, l’Allemagne et la Belgique ont accéléré leur plan de sortie du nucléaire, l’Italie a confirmé par référendum qu’elle ne recourrait plus à cette énergie. Le Japon, sous la pression populaire, fait le choix de la sortie du nucléaire. Ailleurs, de nombreux projets de réacteurs ont été reportés ou annulés et les commandes d’Areva sont au point mort.

    En France, pour le nucléaire comme pour bien d’autres questions environnementales, le gouvernement semble appliquer la stratégie du rouleau compresseur et du fait accompli.

    Pourtant l’avenir ne réside pas dans l’EPR de Flamanville, ni à la ligne THT Cotentin-Maine, ni à l’ITER de Cadarache, au centre d’enfouissement de Bure ou à prorogation des réacteurs comme Fessenheim.

    Tous ces projets étant repris des gouvernements passés.*

    L’avenir est la sortie du nucléaire, techniquement possible et créatrice d’emplois.

    Grâce à un plan ambitieux d’économies d’énergie et au développement des énergies renouvelables, il est tout à fait possible de sortir rapidement du nucléaire. C’est une question de volonté politique.

    En Allemagne, en dix ans, 370.000 emplois ont été créés dans les énergies renouvelables, sans compter les économies d’énergie !

    Pourquoi pas en France ? Pourquoi pas une forte déclinaison de ces politiques si nécessaires en Deux-Sèvres ?

    Va-t-on accepter sans broncher ici la perte de 60 entreprises du bâtiment et plus de 330 emplois faute de travail ou va-t-on détourner les milliards enfouis dans le nucléaire vers l’isolation des bâtiments et les emplois qui vont avec ainsi que vers la production locale d’électricité «propre»  ?

     

    *: EPR de Flamanville qui accumule les retards, les malfaçons et les surcoûts (Le chantier va sur le triplement de son budget initial).
     Ligne THT Cotentin-Maine construite avec une pression sur les élus, une répression contre les opposants aux chantiers.
     ITER à Cadarache, laboratoire qui ne produira pas d’électricité mais engloutira plus de 15 milliards d’€. (filière ITER qui d’après les scientifiques optimistes, pourrait être opérationnelle dans 150 ans !)
    BURE et son centre d’enfouissement de déchets. (Aucun expert sérieux ne peut garantir que les colis radioactifs résisteront pendant des milliers d’années et que des éléments très radioactifs ne remonteront pas à la surface. De plus, un récent rapport indique qu’il faudra ventiler de façon permanente les galeries avec un risque immédiat de contamination radioactif.)
    Fessenheim qui une fois de plus vient de montrer des signes plus qu’importants d’usure irrémédiable.

    N’est-il pas stupide de dépenser des milliards dans la rénovation de vieux réacteurs qui, de toute façon, sont condamnés à être fermés !

  5. Mise en examen et présomption d’innocence pour une élue parisienne

    Europe Écologie Les Verts prend acte de la démission de Florence Lamblin de ses fonctions, après sa mise en examen dans une affaire à caractère privé.
    Le mouvement écologiste affirme son attachement à un devoir d’exemplarité des élus et compte, dans le respect de la présomption d’innocence, sur la procédure judiciaire pour faire toute la lumière sur cette affaire et éviter tout instrumentalisation de celle-ci à des fins politiciennes.
    Pascal DURAND, Secrétaire national
    Elise LOWY, Jean-Philippe MAGNEN, Porte-Parole

  6. Justice sans partage pour les Pussy Riot

    Si EELV se félicite de la libération d’une des trois chanteuses des Pussy Riot à Moscou, nous continuons à réclamer l’abandon des poursuites judiciaires et des condamnations prononcées contre les deux autres.

    Ce mauvais procès fait aux trois membres du groupe punk féministe « Pussy Riot »,  pour une chanson contre Vladimir Poutine, symbolise les violations des droits humains en Russie.

    EELV continue de dénoncer l’acharnement contre ces artistes. La libération de Ekaterina Samoutsevitch ne suffit pas : il faut dorénavant obtenir le retrait de toutes les charges pesant contre Nadejda Tolokonnikova et Maria Aliokhina, les deux autres chanteuses, tout aussi innocentes au regard d’une justice démocratique, et donc leur libération immédiate.

    Jean-Philippe MAGNEN, Porte-parole

  7. EELV se réjouit de la victoire historique des paysans sans terre indiens

    Ce jeudi 11 octobre, la grande marche pour la justice » (Jan Satyagraha), organisée en Inde par le mouvement Ekta Parishad, vient de prendre fin après la signature d’un accord avec le gouvernement fédéral indien. Celui-ci vient d’accepter la majeure partie des demandes du mouvement, et de son leader Rajagopal, pour la mise en place de réformes agraires permettant l’accès à la terre et aux ressources naturelles pour l’ensemble des paysans indiens, plus particulièrement les plus marginalisés (Dalits, Adivasis et autres « Intouchables »). Cette marche de 350 km avait débuté à Gwalior le 3 octobre dernier et devait rallier Delhi 26 jours plus tard.

    Pour Europe Ecologie Les Verts, cette victoire constitue une excellente nouvelle pour les sans terre indiens, mais bien au delà pour l’ensemble des petits paysans de la planète dont l’agriculture vivrière est mise en péril par le modèle dominant portée par les grandes firmes multinationales agro-alimentaires et semencières. Par cette décision, le gouvernement indien reconnaît le droit à l’existence de paysans souhaitant tout simplement vivre de leur terre. EELV soutient depuis des années l’action d’Ekta Parishad, et rappelle que Karima Delli, eurodéputée EELV, était présente la semaine dernière à Gwalior et avait pris part au départ de la marche.

    Pour Karima Delli : « Nous nous sommes rendus en Inde afin d’exprimer tout notre soutien aux paysans sans terre indiens aux côtés des différentes organisations nationales et internationales, car chaque être humain a droit à une alimentation saine et à un environnement viable. Que ce message porté par Ekta Parishad se voit aujourd’hui officiellement reconnu par le gouvernement fédéral indien est une excellente nouvelle et une grande victoire pour tous les paysans de la planète. Cela vient renforcer l’ensemble des luttes pour l’accès aux ressources à travers le monde.»

    Elise LOWY, porte-parole

  8. Pour une agriculture créatrice d’emplois

     

    Le 3 octobre 2012

    Préoccupés par la situation de l’agriculture sur leurs territoires, les conseillers régionaux écologistes du Grand Ouest se sont réunis le 3 octobre à Nantes.

    Le contexte politique est historique : la gauche et les écologistes ont aujourd’hui tous les leviers, au niveau régional et national, pour transformer la politique agricole française. Dans le même temps, l’Union européenne prépare la nouvelle PAC.

    Le contexte d’urgence est également historique : Entre 2009 et 2012 la France a perdu 195.000 emplois agricoles sur 611.000 emplois détruits tous secteurs confondus – un tiers des emplois perdus en France se situe donc dans l’agriculture. Et cette tendance va s’accélérer de par la situation démographique : 45% des paysans ont aujourd’hui plus de 55 ans, seulement 6 % moins de 35 ans. Combien restera-t-il d’exploitations et d’emplois agricoles demain ?

    Pourtant, le secteur agricole a un vrai potentiel d’emplois : 500 000 emplois peuvent être créés si on enclenche rapidement la transformation écologique de notre politique agricole.

    C’est pourquoi nous prenons nos responsabilités et serons forces de propositions pour l’élaboration de la loi cadre agricole et rurale annoncée par le ministre Stéphane Le Foll pour fin 2013. Le projet de loi devra ainsi :

    • étendre et adapter le contrat de génération voulu par François Hollande au secteur agricole, en intégrant la transmission de nombreux sièges d’exploitation ;
    • cesser l’artificialisation des terres agricoles, mettre en place une politique foncière reposant sur une gouvernance transparente et prioriser les dossiers d’installations intégrant des critères écologiques ;
    • réformer la formation initiale et continue en matière d’agriculture, en mettant l’accent sur l’agro-écologie.

    Une réforme de la politique nationale qui doit être portée aussi à l’échelon européen. Il faut en finir avec la spéculation alimentaire et foncière, ainsi qu’avec l’attribution de 80% des aides de la PAC à 20 % des exploitants.

    Au-delà de la baisse du budget agricole national en 2013 et de l’enveloppe globale de la nouvelle PAC, ce qui devrait être au cœur des débats, c’est bien leur orientation vers une politique non corporatiste, qui réponde au défi alimentaire, en prenant en compte les citoyens et notre environnement.

    Jacques Cochy, élu EELV au Conseil Régional des Pays de la Loire
    Sophie Bringuy,
    vice-présidente EELV du Conseil régional des Pays de la Loire
    François Dufour,
    vice-président EELV du Conseil Régional de basse Normandie
    René Louail,
    élu EELV au Conseil Régional de Bretagne
    Serge Morin,
    vice-président EELV au Conseil Régional Poitou-Charentes

    Pour une autre PAC, une vraie réforme !

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