Service public de l’eau potable et de l’assainissement / Conseil Municipal du 20 février 2017

Interventions du groupe Europe Écologie les Verts

Délibération 17-107 – Rapport annuel 2015 sur le prix et la qualité du service public de l’eau potable et de l’assainissement

Le rapport annuel de la Métropole est l’occasion d’évoquer une fois par an la question de la gestion et du prix de l’eau à l’échelle de notre agglomération. En tant que rapporteur, je résumerai les principaux faits marquants de l’année 2015 en quelques points :

1. Tout d’abord, l’eau du robinet a été, une fois de plus, de bonne qualité : le rapport annuel de l’Agence Régionale de Santé, joint à la délibération, atteste de la bonne qualité bactériologique de l’eau distribuée aux grands lyonnais. Et on peut espérer qu’avec la suppression de l’usage des pesticides et produits phytosanitaires par les collectivités depuis le début 2017, les choses ne pourront que s’améliorer dans les années à venir…

2. Le prix pour les usagers a diminué depuis le 3 février 2015, avec la mise en place de la nouvelle délégation de distribution de l’eau potable à la société Eau du Grand Lyon, filiale du groupe Véolia. La diminution du coût est, comme indiqué dans la délibération, de 20 % sur la part eau potable et de 10 % sur la facture totale, pour un « usager moyen » Mais je voudrai rappeler que la baisse n’est pas uniforme pour tous les usagers, puisque deux points ont été modifiés dans la facturation en 2015 : le montant de l’abonnement a diminué et la dégressivité du prix en fonction du volume consommé a été supprimée. En résumé, les petits consommateurs y gagnent plus, les gros, moins, voire pas du tout.

3. La Métropole assure toujours en régie l’assainissement des eaux usées et pluviales, c’est à dire leur récupération et leur traitement jusqu’à retour au milieu naturel. Pour identifier et objectiver les actions prioritaires à mener en la matière, elle s’est dotée en 2015 d’un Schéma général d’assainissement pour les douze ans à venir. Quand on sait que le budget d’investissement de la Métropole en ouvrages d’assainissement dépasse souvent les 50 M€/an, on comprend mieux l’intérêt d’un tel schéma…

Enfin, le réchauffement climatique impose à la Métropole une réflexion prospective sur sa gestion de l’eau, sur la protection de ses ressources, mais également sur la place du végétal dans la ville. Les arbres et la végétation sont en effet la meilleure protection contre les îlots de chaleur urbains. Cette place du végétal, ce souci de maintenir la caractère arboré de notre agglomération et de notre commune, sera un enjeu du prochain PLUH. Il sera soumis à enquête publique dans le courant de cette année 2017, nous aurons l’occasion d’en reparler.

Je vous remercie

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