Position de Brigitte Allain sur la Loi Travail : « un projet de loi à l’encontre du progrès social » !
Ce mardi 2 mai a commencé l’examen de la loi Travail à l’Assemblée nationale.
Le groupe écologiste a voté contre la motion de rejet présentée par la droite, et qui défendait un projet enterrant tout simplement le Code du Travail, et a voté pour la motion de renvoi en commission.
A l’heure actuelle, le projet de loi n’apporte pas de solutions concrètes, notamment sur le phénomène des travailleurs pauvres, signe inacceptable de grandes régressions sociales. Au contraire, une autre réforme du droit du travail est possible et souhaitable ! Pour répondre au chômage de masse, il faut notamment ouvrir la question de la répartition du travail et des revenus.
Dès la fin du mois de mars, j’avais rencontré les syndicats salariés et patronaux de ma circonscription afin d’entendre leurs positions sur le texte et mieux prendre en compte les avis de ces acteurs essentiels du territoire.
La loi Travail, telle qu’elle est présentée actuellement, va à l’encontre des principes des écologistes axés sur le droit à la formation tout au long de la vie, la réduction du temps de travail et la création d’emplois avec la transition écologiste. La manière dont cette loi est présentée est également contestable, avec la menace de l’utilisation de l’article 49.3 qui court-circuiterait totalement le travail parlementaire.
C’est pourquoi je ne voterai pas ce texte, en l’état, qui n’est pas une loi de progrès social.
Au XXIème siècle, il est plus que nécessaire de réinventer le droit du travail, le dialogue social et la coopération dans les entreprises !
J'adhère entièrement à la position développée par ma collègue Eva Sas, dont vous pouvez retrouver la déclaration générale ici.