José Bové en soutien à Maryse Combres en terres agenaises vendredi 25 Avril

Un pédagogue et des convictions pour un projet européen fort

On parle si peu d’Europe. José Bové l’a regretté.

Pourtant l’Europe ce sont des politiques qui ont des incidences concrètes sur les territoires, ce sont des directives qui touchent des questions essentielles : l’eau, le climat, la protection des consommateurs.  Qui ne connaît pas le lien entre les critères d’aides décidées dans le cadre des négociations de la Politique Agricole Commune et le type de développement agricole et rural qui en découle ?

La visite d’une exploitation en agroforesterie à Laplume a permis à José Bové non pas de parler de « verdissement »de la PAC mais de la nécessité de relier « AGRONOMIE-ECONOMIE et ECOLOGIE » pour retrouver de la cohérence.

Sur la question de l’artificialisation des terres, avec l’exemple précis de Sainte Colombe de Bruilhois où 200 ha de terres agricoles sont menacées, il a précisé comment la commission des pétitions pouvait être saisie à l’instar de ce qui s’est fait pour Notre Dame des Landes.

Ce déplacement a permis avant tout de donner envie de plus d’Europe.

Pour le député européen, elle doit être est avant tout la bonne dimension pour mener de grands projets structurants au premier rang desquels celui de la transition énergétique.

Que sortira t-il des urnes le 25 Mai ? L’avenir sera-t-il fait de plus d’intégration ou bien des logiques de 28 égoïsmes nationaux vont-elles prévaloir ?

Les Verts européens plaident pour une Europe politique forte, exemplaire, une Europe qui défend les intérêts des citoyens sur ceux des multinationales par la lutte contre les lobbies et les conflits d’intérêt.

« Être député européen, c’est un sport de combat » dit José Bové.

On veut bien le croire...