La députée écologiste du Bergeracois, Brigitte Allain, se joint au concert des élus indignés par le recours au 49-3 sur la loi travail. Dans un communiqué de presse, l'élue relaye la position du groupe Europe Ecologie-Les Verts (EELV), évoquant "un ultime renoncement" du gouvernement et un "déni de démocratie".
"Le gouvernement au lieu d'entendre la majorité des Français et la majorité des députés, a choisi le passage en force", ajoute Brigitte Allain, rappelant les propos de François Hollande, à l'époque du CPE en 2006 ("Le 49-3 est une brutalité (...) une manière de freiner ou d'empêcher le débat parlementaire"). "Dix ans plus tard, François Hollande se dédit sur le 49-3 en autorisant son gouvernement à en faire usage. Cette loi est pourtant largement contestée, et à raison, dans la société : elle est rejetée par 71% des Françaises et des Français."
"Dumping social généralisé"
"Contrairement à ce qu'il prétend, cette loi n'institue pas de nouvelles protections pour les actifs, mais seulement plus de libertés pour les entreprises", conclut la députée, regrettant le "dumping social généralisé, des licenciements économiques, le contournement des organisations syndicales par référendum".
Les députés EELV demandent le retrait de ce texte et "participeront à toutes les initiatives progressistes à même d'y parvenir".