Brigitte Allain  ne pouvait choisir un meilleur lieu pour le premier Lundi de la rentrée : la belle halle du  XII ème siècle  de Saint Georges de Montclar, des élus accueillants pour échanger sur l’offre touristique. Tous les participants l’ont évoqué, exemples à l’appui : la Dordogne dispose d’un potentiel fantastique, d’une diversité extraordinaire et d’un charme bien spécifique.

Impossible de lister  cette diversité du patrimoine culturel, naturel et gastronomique tant il est riche et présent sur tout le territoire. Sylvie Chevallier, présidente du Comité Départemental du Tourisme a donné quelques chiffres qui attestent de l’importance du secteur: «  On peut être fier de ce qu’on fait et de ce qu’on est ».

Tout serait il parfait ? Les échanges ont permis de mettre en avant comme souvent la nécessité de fédérer, impulser et accompagner les projets nouveaux, simplifier les dossiers, faire du lien entre tous les acteurs qu’ils soient professionnels  ou non, mais aussi savoir s’ouvrir au-delà de son village et de son département. Car le monde bouge vite et les attentes évoluent. Parfois aussi, les habitants ne connaissent pas suffisamment l’histoire et le patrimoine de leur village.

« Nous devons prendre conscience que nous sommes tous coresponsables du tourisme.» a souligné  Sylvie Chevallier

Une inquiétude  a toutefois été exprimée : la dégradation des paysages. Sans aucun doute, si la Dordogne dispose d’un bel héritage reconnu mondialement, il convient de le préserver. (Le bassin de la Dordogne est classé par l’UNESCO réserve mondiale de la Biosphère)

Brigitte Allain a rappelé les propos qu’elle avait tenus lors de la venue de Laurent Fabius à Monbazillac : « Dans les décennies qui viennent, la protection de la nature, des paysages et de nos ressources naturelles feront la différence et seront un plus. Nature et Culture doivent être liées… Alors pourquoi ne pas faire du Bergeracois un pôle d’excellence de l’oenotourisme  et de l’écotourisme ? »