Devant la vague de parlementaires qui quittent le parti Europe Ecologie Les Verts pour un autre parti, j'appelle chacun à leur responsabilité politique attendue par nos concitoyens.

Alors que les écologistes devraient mettre toute leur énergie pour peser sur la Conférence pour le climat, je veux croire que les conflits internes passeront vite au second rang.

Dans cette élection régionale, j'apprécie que EELV ait choisi d'encourager les militants à constituer des listes autonomes et d'ouverture.

Dans certaines régions, des alliances avec le Parti de Gauche se sont faites pour exprimer leur distance avec un gouvernement trop conservateur et loin des promesses de campagne de François Hollande. Je suis en désaccord avec ces choix qui nous éloignent du cœur du message écologiste et qui autorise une position facile de rejet.

Mais pourquoi quitter le parti pour en créer un autre ?

En rentrant dans le gouvernement, nos amis écologistes sauraient-ils lui rappeler que l'écologie n'est pas un problème mais la solution?

A l'heure de la COP21, alors que les citoyens européens ont besoin d'être guidés dans une grande campagne de solidarité envers des milliers de gens qui cherchent refuge, des parlementaires écologistes, en politiciens, pensent à leur petite carrière "egologiste"...

Si la ligne gouvernementale n'est pas toujours celle que j'attendais, je dois à mes électeurs une reconnaissance à la confiance qu'elles et ils m'ont accordée, dans le cadre d'un accord entre Europe Ecologie les Verts et le Parti Socialiste.

Mon fil conducteur: l'écologie politique

Pour cela, nourrie par un travail de terrain et en cohérence avec mes convictions, je m'investis pleinement dans mon mandat parlementaire.

Cela m'autorise à dire clairement quand je suis en désaccord avec le gouvernement, mais aussi reconnaître nos acquis, les valoriser, et pousser toujours plus loin pour conquérir des nouvelles avancées.

Pour cela, je m'appuie sur mes collaborateurs et une équipe locale composée de celles et ceux qui m'ont soutenue pendant ma campagne et qui s'est étoffée depuis, sans exclusive. Je sollicite toujours mon suppléant Christophe Cathus pour me représenter quand je suis à l'Assemblée Nationale, alors qu'il est candidat sur une liste du parti socialiste. Comme à mes proches dans ma vie privée, je dois beaucoup à tous ces soutiens.

Oui, les écologistes en Aquitaine, Poitou Charente et Limousin font le bon choix:

Porter un vrai projet de territoire pour cette grande région, définir ensemble une feuille de route pour notre avenir, aménager durablement un territoire pour répondre à nos besoins alimentaires, énergétiques, économiques, culturels et éducatifs, organiser une égalité d'accès à l'emploi, à l'éducation, à la mobilité ...

Voilà la vrai audace !

Les candidats ont tracé un plan de campagne. En allant visiter des entreprises et en accord avec les artisans, commerçants, ou agriculteurs qui les reçoivent, ils écoutent sur le terrain les problématiques qu'ils auront à résoudre lorsqu'ils seront conseillers régionaux.

Ces élections nous permettront d'être plus forts pour une meilleure prise en compte des sujets majeurs qui devraient conduire à des changements profonds de société.

Parce que les vrais changements, c'est maintenant !

Au meeting de la liste régionale portée par Françoise Coutant à la Rochelle, j'étais fière d'être avec celles et ceux qui, dans une ambiance offensive et conviviale, contre vents et marées, ont décidé de prendre la barre et de tenir le cap.