« Manger, c’est d’un commun ! »

« Nous affirmons qu’il n’y a pas deux fonctions séparées qui seraient l’une de produire, l’autre de consommer mais une seule activité partagée : se nourrir. Cela suppose une délibération en commun pour déterminer comment nous souhaitons vivre »

Photo  L. Coubes   Brigitte Allain au côté de l’animateur Vincent Dulong Directeur de la FNCIVAM et de Laurent Pinatel Porte-parole de la Confédération Paysanne Nationale

En peu de temps, Brigitte Allain a mis en avant le chemin parcouru depuis plus de 4 ans, le travail d’écoute et de  convictions nécessaire pour introduire dans la loi pour l’avenir de l’agriculture, de l’alimentation et de la forêt,  la souveraineté alimentaire et les projets alimentaires territoriaux.« J’ai eu l’excellente surprise de voir ma proposition de loi votée à l’unanimité à l’Assemblée nationale mais rejetée par le Sénat… j’attends la deuxième lecture du projet de loi Egalité et Citoyenneté pour que soient introduits mes deux amendements.* »

« Pour redonner à la politique agricole et à la politique alimentaire sa dimension citoyenne, il faut en passer par la loi…et ça, c’est le feuilleton de tout un mandat » a conclu la députée.

Le principal amendement pour un égal accès à une alimentation de qualité en utilisant le levier de la restauration collective issu du rapport d’information parlementaire « Et si on mangeait local ».

- 40% de produits sous signe d’identification de la qualité et de l’origine provenant d’approvisionnements en circuits courts ou répondant à des critères de développement durable, notamment la saisonnalité des produits.

-20% de produits issus de l’agriculture biologique ou de surfaces agricoles en conversion.