Sud Ouest de Rennes. A propos des compteurs linky

D’ici 2021, 31 millions de compteurs Linky, dits « communicants », devraient être installés en France. Ce nouveau compteur soulève de nombreuses questions quant à son impact sanitaire, la protection des données personnelles, son coût et sa pertinence dans le cadre de la loi sur la transition énergétique.

L’absence de réponses convaincantes à ces questions suscite l’opposition croissante d’une partie de la population, ainsi que de municipalités attentives à la préservation des droits de leurs administrés.

Si l’impact sanitaire constitué par les émissions d’ondes est présenté comme faible, le rapport de l’ANSES ne conclue pas à une innocuité incontestable. Le principe de précaution devrait donc s’appliquer, et toute personne devrait pouvoir refuser l’installation de ce compteur à son domicile, et le faire retirer si des troubles apparaissaient. La demande de moratoire de communes soucieuses de la salubrité de leurs bâtiments publics paraît également légitime.

Concernant les données personnelles, ce compteur est un objet connecté qui, comme les autres, menace potentiellement les libertés individuelles. Bien qu’un contrôle régulier de l’utilisation des données doive être effectué par la CNIL, la vigilance restera de rigueur.

Quant au coût, les 5 à 7 milliards d’euros consacrés à la mise en place de ces compteurs auraient pu être utilisés avec une réelle efficience dans des politiques visant à la sobriété et à l’efficacité énergétique.

Le groupe EELV du Sud-Ouest de Rennes regrette cette mise en place précipitée, motivée avant tout par l’opportunité pour le distributeur d’énergie ENEDIS d’effectuer les interventions à distance et supprimer ainsi 10 000 emplois.

Le groupe EELV Sud et Ouest de Rennes s’est forgé la conviction que la balance avantages/inconvénients ne penche pas en faveur des intérêts des citoyens et consommateurs.

Le groupe EELV Sud et Ouest de Rennes comprend les inquiétudes des maires qui ont adopté une posture de refus motivé et regrette qu’ENEDIS ait choisi de porter cette question sur le terrain judiciaire.

Lundi 13 février 2017

Pour le groupe local Europe Ecologie Les Verts Sud et Ouest de Rennes,

Régine Ferron

Philippe Cocheril

Daniel Salmon

contact : so-rennes@eelv.fr

 

 

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