Saint-Malo. Le laboratoire de la mer, victime du capitalisme sauvage

Les écologistes malouins (EELV) sont, comme beaucoup, indignés par la violence du licenciement de Mr Olivier Bertaud, PDG du Laboratoire de la Mer.

Une fois de plus, le capitalisme financier montre son vrai visage, impitoyable et méprisant à l’égard des entreprises qui produisent et seraient censées servir uniquement le profit des actionnaires ! Le Laboratoire de la Mer est un fleuron de l’activité malouine, employant un personnel de la région malouine, participant à la vie de la cité, travaillant sur les biotechnologies marines spécifiques à notre région. Ces entreprises, trop rares, contribuent à créer et maintenir des emplois qualifiés sur le Pays de Saint Malo et à conserver de l’attractivité à notre région.

Face à de telles pratiques nous partageons les inquiétudes des salarié-es quant à leur avenir et nous leur apportons tout notre soutien dans leur lutte.

A un moment où la ville de Saint Malo cherche à inverser la courbe de sa démographie en faisant revenir des familles, grâce notamment à  des créations d’emplois qualifiés, nous demandons instamment aux collectivités et aux pouvoirs publics de mettre tout en œuvre pour protéger le Laboratoire de la Mer et plus généralement nos entreprises des dérives d’une mondialisation sauvage. Tout cela laisse bien mal augurer de ce que pourraient être les conséquences  d’accords commerciaux transatlantiques appliqués sans aucun souci des réalités locales et des considérations humaines. Ce n’est pas le monde auquel aspirent les écologistes.

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