Marie-Pascale Deleume, membre du CESER (Conseil Economique Social et Environnemental) a rejoint la dynamique d’Europe Écologie Les Verts en Bretagne jeudi dernier.

• Ses motivations, ses attentes
• Pour quel projet commun ?

Conférence de presse

Jeudi 9 juillet, avait lieu à Rennes, la présentation de la première candidature féminine d’ouverture  en Ille et Vilaine sur les listes d’Europe Ecologie Les Verts : Marie-Pascale Deleume. Ce moment fort de la campagne marque la volonté d’ouverture des listes écologistes à tous ceux et celles qui font de l’environnement et de l’écologie politique une priorité  pour notre Région. L’objectif : participer à une dynamique écologiste et citoyenne au service d’un projet élaboré de façon collective et participative.

Dans une campagne des régionales qui s’annonce difficile  et cruciale en Bretagne, René Louail, chef de fil des écologistes, souhaite proposer une autre façon de remobiliser les citoyens. Sa priorité : remettre  de la démocratie et  du débat  au cœur des assemblées et des institutions, permettre aux citoyens de s’engager, de comprendre  les enjeux  et   l’ importance d’aller voter . Leur offrir la possibilité d’être entendus et de proposer un projet  positif pour vivre mieux en Bretagne.

René : Notre volonté en tant que parti politique est de s’ouvrir à la société civile car être élu c’est avant tout, être au service de ceux qui nous font confiance, au service du bien collectif notamment de notre environnement et de nos territoires. EELV souhaite rassembler ces personnes d’expériences et de terrain qui militent partout au service de tous les citoyens. Nous souhaitons être des élus dans la construction. On élargit le champs de la démocratie. Il est urgent d’ouvrir les assemblées, de redonner de l’éthique, du sens et de l’audace à notre rôle d’élu.

MP : En tant que militante dans de nombreuses associations, j’ai participé à de nombreuses actions pour une Bretagne solidaire et environnementale. Depuis trois ans, je siège au CESER, seconde Assemblée de l’institution régionale. Le Pacte d’Avenir , mis en œuvre par la Région ,  avait complètement oublié le volet environnemental. Un Pacte écologique et solidaire a été élaboré, sorte de contre-pacte d’avenir, afin de faire émerger de nouvelles idées, d’innover dans nos gouvernances, de changer le paradigme du modèle agricole qui va dans le mur, de relocaliser l’économie, de retrouver une autonomie énergétique et alimentaire… Le constat actuel est que cette proposition, a été peu entendue , et que seul  le pouvoir politique est décisionnaire. Il était donc naturel pour moi d’aller plus loin. EELV m’a proposé cette possibilité, a entendu ma volonté d’agir et de m’impliquer pour que nos  propositions soient prises en compte, pour impulser plus fortement et convaincre les élus du Conseil Régional à aller vers des politiques plus affirmées, plus audacieuses. Nous sommes à un moment où la société civile veut s’impliquer d’une manière efficace. Le langage technocratique de nos Assemblées est à simplifier afin que la démocratie reprenne sa place.

René : Il y a un gouffre entre les dossiers techniques de la Région et la présentation politique qu’en font les élus. Il est tant de redonner du souffle à notre démocratie pour que nos jeunes retrouvent espoir et envie de changer le monde.

MP :   L’urgence climatique doit aussi être au cœur du débat de société.Quand on parle de générations futures, il faut se rendre compte  que  les projections climatiques pour  2100, cela concerne les enfants aujourd’hui en maternelle. Alors que la population sera beaucoup plus importante, qu’en sera-t-il de leurs conditions de vie, de l ‘environnement  si on ne se mobilise pas assez dès aujourd’hui ? Pourrions-nous assurer à nos enfants, une vie simplement agréable dans un environnement sain et où chacun est respecté ? Oui, cela est possible. C’est ensemble qu’il faut agir.