EELV Rennes réagit après la réunion tripartite du 11 février sur l’avenir du site de la Janais.

En dépit de l’engagement du constructeur de « créer 400 emplois de réindustrialisation », le plan social demeure et l’usine n’échappera pas aux licenciements. La spécialisation actuelle sur le haut de gamme apparaît de plus en plus décalée, à l’heure où les marchés sont tournés vers de nouvelles formes de mobilité et où les prix du pétrole sont durablement orientés à la hausse.

Les différentes pistes évoquées pour revitaliser le site demeurent pour le moment floues et incertaines. Pour sécuriser les salariés et surmonter les difficultés actuelles, nous appelons à la mise en œuvre d’un revenu de transformation écologique en vue d’une conversion vers de nouvelles activités.

La filière automobile doit bâtir son avenir et sa compétitivité sur la durabilité, l’innovation, la sobriété et la sortie du diesel (motorisation condamnée à terme en raison d’effets cancérogènes reconnus).

Par ailleurs, il n’y aura pas de solution au problème du chômage en France sans une politique de partage du temps de travail. EELV prône un dispositif négocié et compensé en terme de salaire.