Plus d’Europe ? Moins d’Europe ? Le problème n’est pas là aujourd’hui.
L’Europe existe. Merci à celles et ceux qui en ont porté l’idée sur un continent qui a connu des conflits terribles. L’Europe existe. Beaucoup le savent bien qui la parcourent souvent pour leurs études, leur métiers ou leurs loisirs.

L’Europe existe, de même qu’existent les États par la grâce de l’histoire et les régions par la force de la géographie. Il faut certes ajuster, au fil des années, qui fait quoi entre ces trois entités. Ce devrait être un des objets du débat politique, s’il n’était malheureusement bien souvent réduit à un cirque médiatique indigne.

L’Europe existe parce qu’on sent bien qu’un certain nombre de compétences en relèvent naturellement (de même que d’autres relèvent de l’État et d’autres encore de la région). Définir une politique de la pêche au niveau européen est une bonne idée. Avoir une politique agricole commune est pertinent. Définir, au niveau de l’Europe, des réglementations sanitaires est judicieux. Se doter de moyens de contrôles des flux financiers à l’échelle européenne est nécessaire. Progresser vers une diplomatie communautaire est utile. S’accorder sur des normes communes en matière de droits du travail, de transports et de communication a du sens.

La question posée ce 25 mai, à l’occasion des élections européennes (un seul tour), n’est pas de savoir s’il faut ajouter ou retirer des compétences (cela devrait, en démocratie, relever de débats et de consultations spécifiques). Le 25 mai il s’agira de choisir les députés qui auront à gérer les compétences actuelles. Elles peuvent faire l’objet d’approches différentes. Elles ne seront pas traitées de la même manière suivant qu’on met en priorité les exigences du libéralisme, le primat de la croissance, les vertus de l’autarcie ou la perspective de durabilité.

En portant au parlement européen des député/es écologistes vous pouvez choisir une politique de préservation de la biodiversité et de la ressource marines ; un encouragement à l’agriculture paysanne ; l’application du principe de précaution contre les manipulations diverses ; la lutte contre les paradis fiscaux ; la négociation d’échanges équitables et respectueux ; la défense des biens communs …

Le 25 mai, voter pour la liste Europe Écologie c’est faire le choix de politiques plus «vertes» en Europe.

Venez en discuter, le mardi 20 mai, à 20h30, salle Jean Vilar à Lanester,
avec Janick Moriceau et Jocelyne Le Boulicaut,
deux des candidates de la liste Europe Écologie de la circonscription ouest.