Notre Dame des Landes : la stratégie de l’autruche du Conseil régional de Bretagne

Alors que la commission européenne lance une procédure de mise en demeure à l’égard de la France, pour non respect de la réglementation européenne concernant l’évaluation des impacts sur l’environnement du projet aéroportuaire de Notre Dame des Landes, le Conseil régional de Bretagne, dans sa commission permanente du 24 avril 2014, vient d’ octroyer, comme si de rien n’était, une nouvelle subvention de fonctionnement de 192 566€ au syndicat mixte de NDDL.

Ce nouveau revers pour les promoteurs du projet ne semble pas interpeller le Conseil régional de Bretagne. Pourtant, la nouvelle configuration politique issue des municipales notamment à Rennes et à Nantes, la mobilisation citoyenne sur le terrain qui ne faiblit pas, les annonces du Premier Ministre de coupes budgétaires drastiques dans le budget des collectivités, ou encore le désengagement massif de l’Etat dans le financement des projets d’infrastructures petits et grands, plaident pour l’abandon de ce projet dispendieux. Jusqu’où ira l’aveuglement ? Que financent réellement les collectivités locales lorsqu’elles versent leurs subventions à un syndicat mixte de mise en oeuvre d’un projet qui patine et n’a, pour l’instant, pas engagé du tout de travaux ?

Dans ces conditions, les élu-e-s EELV demandent au Président de la Région Bretagne de suspendre les versements au syndicat mixte aéroportuaire de NDDL par souci de transparence vis à vis des breton-nes concernant la bonne gestion de l’argent public mais également par respect des différentes procédures en cours auprès des autorités européennes.

Communiqué de presse du 24 avril 2014

Un commentaire pour “Notre Dame des Landes : la stratégie de l’autruche du Conseil régional de Bretagne”

  1. L’argent facile du Conseil Régional de Bretagne: si « errare humanum est, perseverare diabolicum ».
    Dans la lignée de la politique inique du Gouvernement Valls, le CR fait la fête à Vinci avec les deniers des bretons au mépris des lois sur l’eau et du droit. Le 25 mai, aucune voix pour les solfériniens!

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