Municipales: la débâcle sans précédent invite à réduire le fossé entre les élus et les citoyens.

Ce résultat du second tour des élections municipales confirme la profonde crise de confiance qui existe entre certains élu-es devenu-es des professionnels de la politique, parfois englué-es dans des dysfonctionnements et les citoyen-nes confronté-es à des difficultés grandissantes, voir à la désespérance, attendant autre chose que des promesses non tenues.

Beaucoup avaient espéré le changement politique en 2012 pour améliorer un quotidien de plus en plus difficile. Dans les faits, en moins de deux ans, c’est l’addition de renoncements, d’ humiliations voir d’arrogance… La colère s’est une nouvelle fois exprimée, par l’abstention et dans les urnes… Ceux qui ont joué l’hégémonie par des petits jeux partisants, de pouvoir de la politique, ont échoué, ils devront en tirer les conséquences, car ils ont nourri la montée des extrêmes. La démocratie est en danger.
Nous nous félicitons des bons scores des candidats EELV, tant au niveau régional que national, dans les communes comme dans les villes: Rennes, Nantes, Grenoble etc…Tous ont gagné par un travail de construction, de projets alternatifs crédibles, par une autre façon de faire de la politique et par un travail de proximité.
L’architecture française et son mille-feuille incompréhensible, devra faire l’objet d’audaces pour le changer rapidement afin de rendre le citoyen acteur.
L’espoir d’un réel changement est possible, la bi-pôlarisation de la vie politique est terminée, il faudra en tenir compte.
Des collectivités territoriales au gouvernement, tous les responsables doivent entendre l’expression d’une demande de changement à la hauteur des enjeux.
René Louail, président du groupe EELV au Conseil régional de Bretagne

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