La coopération internationale permet la solidarité et l’amitié entre les peuples.

La Bretagne s’inscrit parmi les régions de France et d’Europe les plus dynamiques dans le suivi des projets de coopération décentralisée. Ce programme s’articule sur 2 axes : développer la dimension européenne de la région (nous en avons bien besoin dans cette période) et favoriser l’ouverture à l’internationale de la Bretagne. Dans ces périodes de « vaches maigres », il serait facile de voir les politiques de coopération comme secondaires et de céder aux sirènes du recroquevillement et du chacun pour soi. Pour nous, écologistes, ce n’est pas avec des armes qu’on fait durablement la paix, mais bien avec des politiques d’échange et de coopération équitables, en donnant une place particulière à la jeunesse et aux échanges culturels…Par René Louail.

René Louail

 

 

 

 

Mission 9 : Pour le développement des actions  européennes et internationales

Monsieur le Président,

Parce qu’elle prend appui sur les collectivités locales, la coopération décentralisée est l’instrument le plus approprié pour dynamiser les initiatives locales de développement. Elle est considérée de plus en plus comme un modèle alternatif, moins formaliste sur le plan institutionnel, moins bureaucratique dans sa gestion et moins coûteux en terme budgétaire. Elle est également plus efficace et plus souple, donc mieux adaptée aux besoins puisqu’elle se concentre sur des projets certes modestes mais concrets. A l’échelle des collectivités françaises, ce sont 12 000 projets dans 139 pays qui sont menés.
Dans ces périodes de « vaches maigres », il serait facile de voir les politiques de coopération comme secondaires et de céder aux sirènes du recroquevillement et du chacun pour soi. Pour nous, écologistes, ce n’est pas avec des armes qu’on fait durablement la paix, mais bien avec des politiques d’échange et de coopération équitables, en donnant une place particulière à la jeunesse et aux échanges culturels.
Nous soutenons donc l’action internationale de la Région et nous nous félicitons qu’elle occupe une place active au sein de l’ARF dans le cadre de la conférence internationale fin 2015 sur le climat.
Cependant, au moment du trentième anniversaire de l’accord de coopération décentralisée avec la province de Shandong n’est-il pas approprié de revisiter son contenu ? En effet nous nous interrogeons. Sommes-nous toujours bien dans l’esprit du programme, je cite : « favoriser les partenariats avec des régions de de pays développés et émergents » ? Ou s’agit-il principalement d’exporter, via quelques entreprises agroalimentaire, les méfaits d’un modèle de développement critiquable, qui montre ses limites sur nos territoires et qui est en totale contradiction avec les principes développement soutenable ?

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