De Durban à la nécessaire transformation du modèle breton – Intervention de politique générale

Guy Hascoët pour le groupe Europe Ecologie Les Verts Bretagne

Alors que les derniers rapports scientifiques font état d’une nette dégradation de tous les indicateurs sur le climat et de niveaux record d’émissions de gaz à effet de serre, les enjeux de la Conférence de Durban étaient immenses.

Au lendemain de la clôture du sommet, on peut lire toutes les opinions dans les médias, des plus négatives aux plus enthousiastes. Nous savions que Durban ne sauverait pas l’humanité, l’enjeu n’était que de sauver l’existant, à savoir le Protocole de Kyoto, et de se donner un nouveau cadre de négociations après l’échec de Copenhague. Nicholas Stern, l’économiste célèbre pour son rapport de 2006 sur le coût du changement climatique, a déclaré que Durban était « un pas en avant, modeste mais significatif ». Durban fixe un cap, mais tout reste évidemment à faire.

Nous retiendrons quatre grands points de ce sommet : une seconde période d’engagement du Protocole de Kyoto, un mandat pour que tous les pays signent un accord en 2015 qui les contraindra à réduire leurs émissions dès 2020, un plan de travail pour l’année à venir, et la mise en œuvre d’un Fonds Vert Climatique. Sur ce dernier point, et si ce fonds doit encore trouver ses sources de financements, nous souhaitons voir là, la mise en œuvre d’un outil qui permettra d’engager la transition vers un développement durable et solidaire des territoires.

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