Un « amendement Longuet-macron » entérinant ce projet a, en effet, été adopté hier dans la loi Macron. L’utilisation de l’article 49-3, qui permet de faire adopter une loi sans qu’elle soit discutée par les députés, est inacceptable pour un tel projet, à la fois risqué et très coûteux.

Cette méthode du passage en force n’est pas sans rappeler celle utilisée, notamment en Bretagne, au sujet de l’exploitation des ressources minières, elle aussi porteuse de risques sanitaires et environnementaux. En effet, il y a quelques mois le préfet des Côtes d’Armor a ignoré un vœu exigeant le respect de la démocratie concernant les projets de recherches minières, adopté à l’unanimité par la Région Bretagne, à l’initiative d’EELV.

Pour René Louail, ces passages en force sont le signe d’une « politique de développement dangereuse et non démocratique : sous prétexte d’une efficacité économique, en réalité très discutable, on impose aux citoyens des risques pour leur santé et l’environnement ». Cette politique est l’inverse de celle que les écologistes souhaitent promouvoir pour la Région, une politique ouverte et démocratique, permettant à tous de vivre dans un environnement sain.