Doux : le ministère de l’agroalimentaire ne doit pas être le garant des intérêts de l’agro-business

Le ministre délégué à l’agroalimentaire Guillaume Garot a déclaré aujourd’hui à Rennes à propos de la filière avicole que : « La question de l’autonomie alimentaire est posée. Si nous considérons que nous sommes sur un secteur stratégique, il faut voir comment on pourra mobiliser les fonds de l’Etat pour l’investissement sur cet enjeu stratégique. »

Nous refusons que la question de l’autonomie alimentaire puisse être utilisée comme prétexte à ce qui s’apparente être une action de renflouement des grands patrons de l’agroalimentaire sur fonds publics.

Le rôle de l’État doit aujourd’hui être de contraindre Doux à mettre la main à la poche pour organiser la sécurité sociale des salarié-e-s et paysan-ne-s comme leur avenir professionnel.

A plus long terme, il est urgent que le ministre de l’agriculture engage le chantier de la métamorphose du modèle agricole français et breton.
Cette action doit se faire en cohérence avec celle du ministère délégué à l’agroalimentaire qui ne saurait être un simple garant des intérêts de l’agro-business. Si cela n’était pas le cas nous ne pouvons qu’être inqiet quant au contenu de la future loi d’orientation agricole.

René Louail, paysan, conseiller régional Europe Ecologie Les Verts Bretagne

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