A Fukushima, la catastrophe est toujours en cours 🗓

Six ans après la catastrophe nucléaire du 11 mars 2011, des taux de radiations de 530 siverts par
heure sont enregistrés dans certains endroits de l’enceinte de confinement. Une exposition à de telles
radiations tuerait un homme quasi instantanément, ce sont donc des robots qui y sont envoyés, mais
ils ne résistent pas non plus à l’intensité des radiations. Le 10 février dernier, un robot n’a pas tenu
plus de 2 heures.
Pourtant, en France dès avril 2011, le responsable des questions de sûreté à l’IRSN (Institut de
Radioprotection et de Sûreté nucléaire) disait la situation à peu près stabilisée à Fukushima et
évoquait un retour possible des personnes évacuées dans un délai de 3 mois. Dans le gouvernement
Fillon de l’époque, Eric Besson ministre de l’industrie et de l’énergie parlait « d’incident ».
Aujourd’hui, la catastrophe de Fukushima est toujours en cours, les fuites radioactives se
poursuivent, les personnes évacuées ne peuvent pas retourner vivre chez elles et la facture qui ne
cesse d’augmenter est estimée à 188 milliards d’euros.
Notre parc nucléaire est vieillissant et les anomalies se multiplient sur les réacteurs. Un accident
nucléaire peut aussi survenir en France. La catastrophe japonaise démontre s’il en était besoin la
gravité du danger que le nucléaire fait courir aux populations.
La seule décision politique responsable est de sortir du nucléaire et de généraliser le recours aux
énergies renouvelables.

Energie export Les groupes locaux Quimper-Kerne

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