Sénatoriales: Un « virage politique » pour accompagner la transition écologique des territoires et le renouveau démocratique.
Les élections sénatoriales sont peu médiatisées mais cependant elles nous concernent tous. L'activisme politique du groupe EELV au Sénat participe au bon fonctionnement de notre démocratie (première force de proposition avec 744 amendements proposés depuis 2011) et permet de lutter contre les lobbyings de tous bords. Son rôle de « groupe charnière » offre l' occasion de se faire entendre pour rejeter les mesures du gouvernement que nous jugeons inacceptables : CICE, sécurisation de l'emploi, volet recettes de la loi de finances 2014, métropoles, retraites...
Les écologistes seront présents le 28 septembre car ils sont attachés au pluralisme politique fondement de notre système démocratique. L'ensemble des opinions doivent pouvoir etre réprésentés et s'exprimer à toutes les élections. C'est d'autant plus important alors que pays souffre d'une grave crise politique et démocratique.
Il s'agit également de faire entendre et d'exprimer une autre orientation politique à gauche soucieuse de rompre avec les politiques d'austérité qui ne répondent pas aux attentes des élus locaux qui sont les moteurs du développement économique et de la création d'emplois avec 75 % des investissements publics portés par les collectivités.
les élus locaux s'interrogent de plus en plus sur leur avenir et sur celui de la gouvernance de leur collectivité. Ils seront vigilants sur les promesses des candidats.
Par ailleurs, un élu local exerce un mandat concret, de terrain. Il-elle s'investit énormément pour le logement de ses administrés, pour leurs capacités de déplacement, pour le potentiel économique de son territoire, pour l'accès aux offres de soin de proximité, pour un environnement protégé qui permette de garantir la qualité de vie de tous les habitants.
La réforme territoriale qui sera votée d'ici la fin de l'année au Parlement doit être à la hauteur des attentes des élus locaux, d'autant que la baisse hitorique des dotations de l'Etat (- 3,67 milliards d'euros/an pour 2015-2017) va fortement impacter la capacité d'investissement des collectivités alors que les besoins de premières necessités s'accroissent.
Pour les écologistes, cette réforme devra s'appuyer sur une nouvelle organisation territoriale pour que les élus locaux soient plus efficaces dans les politiques publiques, au service de l'intérêt général.
Les compétences doivent être clairement identifiées, et les élus locaux doivent avoir les moyens et les ressources pour les assumer ( autonomie fiscale des collectivités et transfert de moyens de l'Etat).
La décentralisation ne doit pas avoir comme seul objectif de faire des économies d'échelle, ou de transférer aux collectivités les compétences de l'Etat les plus coûteuses.
Elle doit être un projet politique où la clarification des compétences garantira l'égalité des territoires grâce à un accès pour tous aux services publics locaux, au developpement d'une économie de proximité, et à la simplification des systèmes de péréquation avec application véritable du principe de solidarité.
C'est également l'outil adapté pour renforcer et accélérer la transition écologique des territoires déjà engagée par de nombreuses collectivités : développement des mobilités actives et des services numériques, réduction des pesticides, politique de prévention des déchets, économies d'energie et recours au énergies renouvelables, promotion de la biodiversité, lutte contre l'artificialisation des sols, développement de l'agriculture biologique, soutien aux éco-filières ( recyclage...).
Pour être véritablement efficaces, les politiques publiques doivent être comprises et partagées par l'ensemble des citoyens. C'est pourquoi, l'objectif de clarté doit s'accompagner d'une démocratisation de la vie publique, et plus particulièrement des instances intercommunales.
Instaurer le suffrage universel direct à la proportionnelle en 2020 pour l'élection des conseillers communautaires devient incontournable pour restaurer la confiance entre les citoyens et les institutions.
Les candidat-e-s de la liste « Ecologie et Territoires » : François Lotteau conseiller municipal à Rully, Claire Mallard, Kader Atteyé Maire de Morey, Carole Bonin et Dominique Cornet.