L’aspiration des dijonnais et des dijonnaise à être des acteurs à part entière de l’évolution de Dijon, référence écologique, participe au renouveau de la démocratie locale. Au-delà du temps de l’élection municipale, nos concitoyens veulent accompagner au plus près les décisions publiques touchant à leur quotidien. Le projet écologiste repose sur la coopération active entre les élus et les habitants. Elle constitue un outil de proximité pour répondre aux besoins, permettre la créativité de chacun, faire émerger des projets pour le bien commun. Cette approche implique de nouvelles pratiques. C’est pour cela qu’au conseil de novembre, le groupe des élus EELV a fait adopter « le droit d’initiative citoyenne » dans le règlement intérieur du conseil municipal. Un cinquième des habitants inscrits sur les listes électorales peut demander à ce que soit inscrite à l’ordre du jour du conseil municipal l’organisation d’une consultation sur toute affaire relevant de sa compétence. Aux dijonnais de s’approprier ce nouveau droit ! …
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Janvier 2016
L’année 2015 a été funeste pour la France. Débutée avec l’attentat contre Charlie puis ceux du 13 novembre, elle s’est terminée par les élections régionales reposant la question du vivre ensemble. La Culture en est une des réponses. Fondatrice de l’humanité, elle est rempart contre la peur et la haine de l’autre et contre les discriminations. Créer, diffuser, accéder aux œuvres et aux savoirs, les valoriser, pratiquer les arts contribuent à la compréhension mutuelle de nos identités. C’est pourquoi les services publics locaux de la culture doivent être sanctuarisés malgré la baisse des dotations de l’État dès 2016. Car Dijon porte une politique culturelle volontariste avec la gratuité des musées et des bibliothèques, le soutien à de nombreux festivals et des équipements comme la Minoterie, l’extension de la Vapeur et la rénovation du musée des Beaux Arts. Car Dijon porte des actions de sensibilisation aux pratiques artistiques par son plan éducatif global avec le soutien aux associations d’éducation populaire et aux mouvements de jeunesse. …
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DÉCEMBRE 2015
La mobilisation écologiste à l’occasion de la conférence mondiale sur le Climat de Paris s’est amplifiée ces dernières semaines en faveur d’un accord exigent. Cette prise de conscience populaire de la nécessité du changement doit contraindre les États à s’engager de façon ambitieuse. Ceux-ci sont d’ailleurs poussés par les collectivités et les citoyens engagés dans la transition énergétique dans leurs territoires, notamment là où les écologistes sont en responsabilité. Dijon est un exemple : déplacements en tramway et bus, vélo, marche; zéro pesticides dans les espaces publics, économie d’énergie et développement des énergies renouvelables pour le patrimoine municipal. D’autres engagements permettront de lutter contre le changement climatique, de répondre aux besoins essentiels et de créer des emplois. Très rapidement, l’action publique doit garantir la disponibilité de la ressource en eau et améliorer sa qualité, favoriser un approvisionnement local et la qualité de notre alimentation et développer la nature en ville. …
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Novembre 2015
L’impact de la dégradation de l’environnement sur la santé commence à être reconnu. Ainsi, ce 10 septembre 2015, la Cour d’appel de Lyon a reconnu la responsabilité de Monsanto dans les pathologies développées par un agriculteur, exposé quelques années plus tôt à un puissant désherbant. Cette décision de justice, une première, donne raison à vos élus écologistes résolument engagés depuis 2009 pour réduire drastiquement à Dijon l’usage des pesticides dans les espaces publics et préserver ainsi votre santé et celle des agents municipaux. En 2016, nous atteindrons l’objectif : plus aucun pesticide ne sera employé à Dijon dans les espaces publics : espaces verts, trottoirs, cimetière. La qualité de l’air est également un sujet préoccupant pour la santé: au-delà d’une fiscalité anti-pollution du ressort de l’Etat que nous jugeons urgente, à Dijon nous travaillons à son amélioration (mobilités alternatives, végétalisation de la ville) sans attendre qu’une décision de justice valide nos affirmations! …
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OCTOBRE 2015
Alors que la COP21 de Paris se prépare, rappelons que le transport est un des principaux secteurs émetteurs de gaz à effet de serre (GES), avec 27,8 % des émissions nationales. Il faut donc agir sur le transport routier, qui représente 92 % des émissions, dont 57 % pour les véhicules particuliers. Avec un urbanisme cohérent, favoriser une ville des courtes distances, par des actions en faveur de mobilités nouvelles, est un enjeu auquel le Grand Dijon s’emploie. Transports publics et partagés, mobilités actives (tram, bus, auto-partage, vélos, marche…) contribuent à la diminution des GES responsables du changement climatique. C’est ainsi qu’un schéma directeur des modes actifs est en cours d’élaboration, avec pour objectif de faire passer de 31 % à 40 % la part des modes actifs dans les déplacements du Grand Dijon : de 3 % à 10 % pour le vélo, de 28 % à 30 % pour la marche. Cela passe par l’amélioration des continuités cyclables, en termes d’itinéraires et de signalétique, ainsi que par un réel partage de la voirie avec la généralisation des zones 30. …
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SEPTEMBRE 2015
C’est avec une immense tristesse que nous avons appris le décès d’Alain Millot. Homme de conviction, profondément attaché aux valeurs humanistes, il aura consacré toute sa vie au service de sa ville et de ses habitants. Il laisse dans nos cœurs et nos mémoires le souvenir d’un homme de grande qualité toujours soucieux de servir au mieux ses administrés. Les élus du Conseil municipal de Dijon des groupes « socialiste radical de gauche citoyens et apparentés « , « EELV », « Mouvement des progressistes » et « centristes et démocrates de Dijon, Dijon Modem » saluent la mémoire de celui qui fut 15 ans durant Premier Adjoint puis Maire de Dijon et Président du Grand Dijon et aussi et surtout un ami sincère et fidèle. Nous adressons à sa famille nos pensées les plus affectueuses… Malgré la dureté de l’épreuve vécue face à la maladie, Alain Millot a su exercer ses fonctions et responsabilités jusqu’aux dernières heures, preuve de son attachement et de son affection pour les habitants et les choses de notre ville et de sa loyauté vis-à-vis de l’engagement pris en mars 2014 devant les Dijonnais. Il fut ainsi présent pour ce qui restera dans nos souvenirs comme sa dernière sortie officielle : la célébration de l’inscription des climats du vignoble de Bourgogne et du cœur historique de Dijon au patrimoine mondial de l’Unesco. L’attractivité et le rayonnement de Dijon sont à présent gravés dans le marbre. …
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JUILLET-AOUT 2015
Le climat dépend aussi de la qualité de la biodiversité. Les habitats, les écosystèmes et les forêts permettent de stocker le carbone et contribuent à atténuer les conséquences du changement climatique. C’est ainsi que Dijon s’est engagé en faveur de la nature en ville: gestion différenciée des espaces verts pour favoriser le développement de la faune et de la flore, prairies fleuries, jardins partagés, ruches en ville. Cette politique doit être amplifiée pour préserver et favoriser les espèces animales et végétales sur l’ensemble de la ville en cohérence avec le travail entrepris sur la trame verte et bleue de l’agglomération. Également attentive «au mieux-vivre ensemble», Dijon souhaite impliquer les habitants. Les programmes d’actions de l’observatoire participatif et culturel de la biodiversité urbaine, les commissions de quartier et le dispositif écocitoyen permettent aux dijonnais d’agir au quotidien pour améliorer leur cadre de vie et d’être des acteurs de la transition écologique à Dijon. …
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Juin 2015
La qualité de vie, le patrimoine et les services locaux dijonnais sont des atouts pour l’économie locale. Ils reposent sur des décisions validées lors des élections municipales. Cela pourrait être remis en cause par le Traité Transatlantique (TAFTA) en cours de discussion. C’est pourquoi le conseil municipal de juin 2014 a adopté un vœu demandant plus de transparence dans les négociations du traité et le retrait du mécanisme d’arbitrage « investisseur-Etat ». Ce voeu a contribué, avec d’autres mobilisations, à des avancées : les négociation sont connues et le mécanisme soumettant les politiques aux multinationales a été rejeté par deux commissions majeures du parlement européen (avril 2014). Il faut maintenant un grand débat public sur les impacts du projet de traité sur notre quotidien: environnement, alimentation saine, tarification solidaire des services locaux, énergies… Cela concerne l’économie dijonnaise et les belles perspectives de développement avec la Cité de la Gastronomie qui reposent sur les produits de qualité, labels et origines contrôlées de nos territoires. …
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Mai 2015
Le conseil municipal d’avril a débattu des impôts locaux. Ceux-ci s’insèrent dans une fiscalité nationale qui taxe trop le travail et pas assez la pollution. La taxation sur les salariés date de l’époque du plein-emploi où l’énergie ne coûtait presque rien et la prise en compte de l’environnement n’existait pas. Donc on a taxé ce qui était rare à l’époque, c’est-à-dire à dire la main d’œuvre. …