Mai 2015

Le conseil municipal d’avril a débattu des impôts locaux. Ceux-ci s’insèrent dans une fiscalité nationale qui taxe trop le travail et pas assez la pollution. La taxation sur les salariés date de l’époque du plein-emploi où l’énergie ne coûtait presque rien et la prise en compte de l’environnement n’existait pas. Donc on a taxé ce qui était rare à l’époque, c’est-à-dire à dire la main d’œuvre.

Depuis, la situation a fondamentalement changé avec des énergies fossiles devenues rares et chères. La main d’œuvre, du fait des gains de productivité et des délocalisations, est devenue abondante occasionnant un chômage de masse. Pour lutter efficacement à la fois contre le chômage et le changement climatique, il faut une réforme fiscale écologique: baisser les cotisations sur les salariés et taxer majoritairement les énergies fossiles et polluantes pour inciter à leurs économies. Ce transfert de fiscalité est le levier pour réduire les pollutions, investir dans l’économie verte et aller vers des modes de vie plus sobres.

Patrice Château, Christine Durnerin, Catherine Hervieu, Stéphanie Modde, Frédéric Faverjon, Sandrine Hily

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