Archives de : npdcadminCJ

  1. Réunion « Femmes EELV » – au Moulin de Wazemmes – ouverte à tout.es 🗓 🗺

    Nous organisons ce jeudi à 19h au Moulin de Wazemmes notre 2nde réunion « femmes eelv ». Cette réunion est ouverte aux hommes.
    Le premier point de discussion sera de trouver un meilleur nom et définir précisément l’objet de ce collectif qui a vocation :
    – à porter une réflexion sur la place des femmes en politiques en général et dans notre mouvement et notre région en particulier
    -à proposer et expérimenter des « bonnes pratiques » pour favoriser l’implication et la montée en responsabilité des femmes au sein d’EELV NPdC.
    – à organiser nos mobilisations lors des grands rdv sur les droits des femmes : journée des filles le 11/10, de la lutte contre les violences faites aux femmes le 25/11, pour les droits des femmes le 08/03, etc.
    -et toute autre idée qui pourrait émerger autour de ces questions…
    Le second point à l’ordre du jour sera l’organisation du 8 mars.
    Notre implication à la journée d’action organisée par le collectif 8 mars, mais aussi une éventuelle action, visuel ou cp spécifique à EELV NPdC 
    Nous terminerons par un temps d’échange sur ce que le sujet de la place des femmes dans notre mouvement inspire aux participan·te·s et sur les points sur lesquels nous aimerions concentrer nos efforts.

  2. Manifestation des associations devant le conseil régional à Lille 🗓

    Mobilisation inter-associative et citoyenne contre les suppressions des financements des associations en Hauts-de-France.

    Plus d’infos sur mres-asso.org

  3. Communiqué : EELV Nord Pas-de-Calais se réjouit de l’abandon du funeste projet de Notre Dame Des Landes

    EELV Nord Pas-de-Calais se réjouit de l’abandon du funeste projet de Notre Dame Des Landes

    Lille, le 17 janvier 2018

     

    Les écologistes du Nord Pas-de-Calais se réjouissent de l’annonce d’abandon d’un aéroport à Notre Dame des Landes par le 1er Ministre Edouard Philippe, au profit du réaménagement de Nantes-Atlantique. C’est une belle victoire des écologistes pour la planète, avec la préservation d’une zone d’une richesse écologique remarquable, d’une zone humide irremplaçable et de terres cultivables riches. C’est le résultat du combat de paysans, d’habitants de la ZAD et d’innombrables militants écologistes. Les écologistes du Nord-Pas-de-Calais y ont contribué en manifestant à Lille ou en se rendant régulièrement sur la ZAD.

    Après un processus de médiation qui a permis de réintroduire de la transparence sur toutes les options, l’intérêt général et le bon sens l’emportent ; cela redonne de l’espoir, celui de voir se développer plus de cohérence entre les discours sur le #MakePlanetGreatAgain et les actes réels.

    Nous saluons l’esprit constructif de la déclaration du 1er Ministre, qui pose une réflexion d’articulation régionale des aéroports du grand ouest et du lien aux TGV dans une politique d’aménagement du territoire favorable à la Bretagne.

    La DUP sera caduque le 08 février, les choses vont pouvoir rentrer dans une résolution progressive des occupations. A chacun maintenant de faire preuve de dialogue, d’ingéniosité et d’ouverture pour inventer un bel avenir à ce territoire qui restera cher pour tous les écologistes.

    EELV Nord-Pas-de-Calais continuera à se battre contre les grands projets inutiles dans les Hauts de France, comme la ferme des mille vaches, ou le projet d’agrandissement du port de Dunkerque ou celui surdimensionné du Canal Seine Nord.

    Jérémie Crépel, secrétaire regional EELV Nord-Pas-de-Calais.
    Myriam Cau, Porte-Parole d’EELV Nord-Pas-de-Calais

  4. Edito des secrétaires régionaux des Hauts-de-France

    Cher tous, chères toutes,
    En ce début 2018, nous tenons tout d’abord à vous souhaiter joie, amour, paix, santé, épanouissement et sérénité dans vos vies personnelles et professionnelles.
    L’année 2017 aura été paradoxale pour l’écologie. Alors que la conscience écologique progresse, que nos idées se diffusent au sein de plusieurs mouvements politiques, au point que l’un d’eux se reconnaisse même de la Charte des Verts mondiaux, le principal mouvement de l’écologie politique s’est retrouvé affaibli.
    Pour autant, nous restons convaincus que nous avons toujours besoin d’un mouvement de l’écologie politique autonome, même si celui-ci doit travailler avec d’autres et s’ouvrir encore davantage sur la société. Face à la crise environnementale et sociale, l’action individuelle et associative est nécessaire mais doit s’accompagner d’un changement de société, pour que le gaspillage et l’accaparement des ressources cessent. Les réponses se trouvent au sein de l’écologie politique, seule idéologie à la fois sobre et émancipatrice. A nous de la faire vivre. En ce sens, l’année 2018 sera une année constructive qui doit nous préparer aussi aux échéances futures.
    L’ouverture du tiers-lieu « Le Moulin de Wazemmes » en lieu et place de « La Maison de l’Écologie Régionale » est une des façons de rencontrer davantage la société civile. Nous vous invitons toutes et tous à son inauguration le samedi 13 janvier à 16h, autour d’une galette participative, au 30 rue des Meuniers à Lille. A nous également de faire vivre en région des Assises de l’écologie qui doivent nous permettre d’aller à la rencontre des mouvements politiques, syndicaux, associatifs, des citoyennes et des citoyens pour décider de l’avenir que nous voulons nous donner. Il nous faut aussi renforcer nos groupes locaux et mieux porter notre discours au niveau régional. C’est ainsi qu’EELV s’est exprimé en décembre sur l’extension du port de Dunkerque et sur le budget de la région Hauts de France.
    Tous ces chantiers, comme ceux que nous ne manqueront pas de trouver en cours de route, nous souhaitons, plus que jamais, les mener avec vous.
    Au plaisir de vous retrouver en 2018,
    Amitiés écologistes,
    Jérémie Crépel, secrétaire régional EELV Nord-Pas-de-Calais
    Gil Mettai, secrétaire régional EELV Picardie

  5. Communiqué : Réaction d’EELV suite à l’annonce de Xavier Bertrand sur l’ouverture à la concurrence du TER Hauts-de-France

    COMMUNIQUÉ DE PRESSE

    Réaction d’EELV suite à l’annonce de Xavier Bertrand sur l’ouverture à la concurrence du TER Hauts-de-France

    Lille, le lundi 15 janvier 2018

    Sur France 3, dimanche 14 janvier, Xavier Bertrand a annoncé l’ouverture à la concurrence du TER Hauts-de-France. Pour EELV, cette annonce suscite inquiétudes et interrogations.
        
    En effet, lors de la séance plénière du conseil régional de décembre, Xavier Bertrand et son exécutif ont annoncé vouloir profiter des négociations qui doivent s’ouvrir avec la SNCF en 2018 pour faire des économies sur le TER, pointant les nombreux retards sur le réseau.
        
    EELV affirme que l’objectif d’une éventuelle ouverture à la concurrence ne peut être de faire des économies sur le dos des usagers et usagères du TER des Hauts-de-France qui ont besoin que la Région investisse davantage dans le TER, comme l’ont montré récemment les différents comités régionaux TER. Cette logique de réduction de coût pourrait notamment entrainer la suppression à court terme de plusieurs lignes.
            
    Si Xavier Bertrand se lance dans l’expérimentation sur certaines lignes, il doit le faire a minima à qualité de service public égal, en maintenant le nombre des dessertes, la tarification sociale et le même niveau de tarifs, ainsi que les personnels en gare et dans les rames. La sécurité à bord des TER n’est pas négociable et exige à bord des trains la présence de personnels en plus de celle du conducteur.
        
    EELV appelle aussi à tirer les leçons de l’expérience anglaise de privatisation, qui a vu le nombre de ses accidents ferroviaires augmenter et a déstabilisé le secteur pendant près de vingt ans à cause du sous-investissement criant des compagnies. La région Hauts-de-France, déjà victime d’une pollution automobile chronique, ne peut se permettre une aventure hasardeuse de privatisation pour satisfaire à l’idéologie libérale de la nouvelle majorité. C’est pourquoi nous demandons que cette ouverture à la concurrence s’accompagne de mesures de report modal concrètes, et de développement des possibilités d’intermodalité entre modes et réseaux de transports.
        
    EELV rappelle que c’est la seule responsabilité de la Région de garantir, dans le futur cahier des charges des lignes ouvertes aux opérateurs privés, un haut niveau de service public et souhaite que les négociations qui s’ouvrent aient pour réel objectif l’amélioration du réseau de TER en terme de densité, fréquence, confort et ponctualité. D’une part, cela signifie de réinjecter les économies annoncées dans des nouveaux matériels et dans la rénovation du réseau plutôt que de financer, par exemple, les annonces imprudentes sur la canal Seine Nord.
    Ces investissements pourront être en partie financés par un renforcement de la fiscalité écologique, notamment via une contribution santé-climat sur les poids lourds.

    D’autre part, nous demandons que les négociations de la région avec la SNCF soient menées de manière transparente, et que les élus tout comme le grand public soient régulièrement informés, au moins dans les grandes lignes, de l’avancée de ces négociations et des objectifs précis qui sont défendus par la région. Une concertation plus en amont avec les élus locaux et les usagers, dans une démarche de co-construction participative, aurait permis à la région de défendre des positions au plus près des demandes des territoires et des usagers des Hauts-de-France. Si une meilleure gouvernance de l’offre de transports ferroviaires sur le territoire des Hauts-de-France doit être recherchée, par exemple par la création d’une société publique régionale, l’ouverture à la concurrence ne règlera pas le principal problème des TER, à savoir l’entretien des infrastructures.

     

    Karima Delli, députée européenne Nord-Ouest, présidente de la commission des transports du Parlement Européen,
    Gil Mettai, secrétaire régional EELV Picardie
    Jérémie Crépel, secrétaire régional EELV Nord-Pas-de-Calais

     

    ©Crédit photo : Thierry 80

     

  6. Ferroviaire – sortir Cambrai de l’enclave

    Ferroviaire – sortir Cambrai de l’enclave

    Thomas Frémond – Candidat écologiste #circo5918·jeudi 21 décembre 2017

    La semaine dernière, s’est tenu, à Cambrai un comité régional Hauts de France où il a été question de la ligne reliant Cambrai à Douai et Lille.

    L’exaspération est grande chez tous les usagers de cette ligne :

    – Pas suffisamment de trains
    – retards à répétition
    – annulations de trajets (parfois à la dernière minute)
    – conditions de transport dégradées

    Le rapport prospectif des transports daté de février 2016 qualifie la ligne de « sensible » (voir le lien ci-dessous). Ce qui la menace à plus ou moins court terme. Nous ne pouvons que nous opposer à cette politique de l’abandon et soutenons au contraire qu’il est nécessaire d’investir dans ce moyen de transport durable car c’est un enjeu économique, social et écologique!

    Nous, EELV Cambrésis nous déplorons la place centrale de l’automobile sur tous les autres modes de transports. Pourtant, 72% de l’émission des gaz à effet de serre dû aux transports, proviennent de ce mode de déplacement. Il est donc urgent, dans le cadre des accords de Paris, de faire un geste pour la planète. Cependant, cela demande au politique de mettre à la hauteur. Car, en politique, on ne peut pas tout avoir et voilà le problème de l’actuelle majorité à la région. Elle regrette le manque de moyen pour le développement et la pérennisation de la ligne Cambrai-Douai tout en continuant à dépenser des millions dans des projets faramineux, en atteste les 300 millions d’euros prévus pour le canal seine nord. Ne nous méprenons pas. Si EELV Cambrésis voit dans le canal seine nord la capacité à réduire le trafic routier et donc les émissions, on constate également que ce projet est une énorme usine à gaz, qui ne fait pas l’unanimité, ni dans sa finalité, ni dans sa gestion. 300 millions d’euros c’est une somme colossale qui mériterait d’être justement utilisée dans le développement des transports alternatifs. Le train et les liaisons quotidiennes doivent être une priorité avec une politique attractive au niveau tarifaire. EELV Cambrésis préconise que l’Etat laisse la région gérer la totalité de ses lignes ferroviaires, sur le modèle des lignes Paris-Cambrai et Paris-Boulogne. Car, décentraliser la gestion, c’est permettre aux régions de mieux répondre aux réels besoins d’un territoire et c’est rapprocher les citoyens des décisions qui les concernent. Ce sera seulement dans ce cadre, sans intermédiaires et sans le rôle centralisateur de l’Etat, que la région pourra aménager, piloter les offres ferroviaires afin de les rendre attractives.

    C’est donc bien sur ces points cruciaux que nous attendons que des voix s’élèvent à la région Hauts de France, surtout quand on sait que les assises de la mobilité ont lieu actuellement et que les conclusions seront rendues au début de l’année 2018.

    La politique, c’est faire des choix. A EELV, nous faisons le choix du ferroviaire et des transports doux. Nous sommes déterminés à défendre le service public des TER car il appartient à tous les contribuables et pas uniquement à ceux qui n’ont qu’une vision financière du ferroviaire en France. Le groupe EELV du Cambrésis sera au côté des usagers dans ce combat et sera force de propositions pour faire du train une priorité d’aménagement dans les années futures.

    Thomas Walet et Thomas Frémond (EELV Cambrésis)

    Retrouver l’article sur facebook

  7. Meilleurs voeux… écologistes pour 2018 !

    Cher tous, chères toutes,
    En ce début 2018, nous tenons tout d’abord à vous souhaiter joie, amour, paix, santé, épanouissement et sérénité dans vos vies personnelles et professionnelles.
    L’année 2017 aura été paradoxale pour l’écologie. Alors que la conscience écologique progresse, que nos idées se diffusent au sein de plusieurs mouvements politiques, au point que l’un d’eux se reconnaisse même de la Charte des Verts mondiaux, le principal mouvement de l’écologie politique s’est retrouvé affaibli.
    Pour autant, nous restons convaincus que nous avons toujours besoin d’un mouvement de l’écologie politique autonome, même si celui-ci doit travailler avec d’autres et s’ouvrir encore davantage sur la société. Face à la crise environnementale et sociale, l’action individuelle et associative est nécessaire mais doit s’accompagner d’un changement de société, pour que le gaspillage et l’accaparement des ressources cessent. Les réponses se trouvent au sein de l’écologie politique, seule idéologie à la fois sobre et émancipatrice. A nous de la faire vivre. En ce sens, l’année 2018 sera une année constructive qui doit nous préparer aussi aux échéances futures.
    L’ouverture du tiers-lieu « Le Moulin de Wazemmes » en lieu et place de « La Maison de l’Écologie Régionale » est une des façons de rencontrer davantage la société civile. Nous vous invitons toutes et tous à son inauguration le samedi 13 janvier à 16h, autour d’une galette participative, au 30 rue des Meuniers à Lille. A nous également de faire vivre en région des Assises de l’écologie qui doivent nous permettre d’aller à la rencontre des mouvements politiques, syndicaux, associatifs, des citoyennes et des citoyens pour décider de l’avenir que nous voulons nous donner. Il nous faut aussi renforcer nos groupes locaux et mieux porter notre discours au niveau régional. C’est ainsi qu’EELV  s’est exprimé en décembre sur l’extension du port de Dunkerque et sur le budget de la région Hauts de France.
    Tous ces chantiers, comme ceux que nous ne manqueront pas de trouver en cours de route, nous souhaitons, plus que jamais, les mener avec vous.
    Au plaisir de vous retrouver en 2018,
    Amitiés écologistes,
    Jérémie Crépel, secrétaire régional EELV Nord-Pas-de-Calais
    Gil Mettai, secrétaire régional EELV Picardie

  8. Communiqué : Budget 2018 du Conseil régional Hauts-de-France : Xavier Bertrand sacrifie les transports du quotidien et l’environnement dans une logique austéritaire

    COMMUNIQUÉ DE PRESSE 

    Budget 2018 du Conseil régional Hauts-de-France : 

    Xavier Bertrand sacrifie les transports du quotidien et l’environnement dans une logique austéritaire

    Lille, le 15 décembre 2017,

    Le Conseil régional des Hauts-de-France a adopté son budget 2018, marquant le deuxième exercice budgétaire de l’executif de Xavier Bertrand.

    EELV Hauts-de-France constate premièrement les faiblesses du Rapport d’Orientation Budgétaire, qui s’apparente à une analyse financière sans traduction politique. EELV partage ainsi l’avis du CESER Hauts-de-France sur le manque de détails sur les orientations prévues pour chaque politique sectorielle.

    Ce budget 2018 s’inscrit dans une logique austéritaire, avec une baisse de plus de 80 millions d’euros des dépenses de fonctionnement, alors même que les fonds européens (FSE, mais aussi FEDER dont la Région est autorité de gestion) sont sous-utilisés par la Région.

    Cette logique austéritaire est particulièrement marquée dans le domaine des transports du quotidien. Alors que le rapport national de l’ARAFER fait apparaître sur 2015-2016 une progression des taux de retard et d’annulation des TER régionaux, supérieurs à la moyenne nationale, Xavier Bertrand décide une forte diminutation des investissements dans les transports, passant de 32 % à 11,2 % du budget entre 2017 et 2018. EELV Hauts-de-France dénonce notamment :

    – l’absence du projet Picardie-Roissy dans le budget prévisionnel, projet pourtant indispensable pour relier Amiens et Creil à la zone aéroportuaire de Roissy via le TGV et le TER et soulager l’engorgement de la Gare du Nord ;

    – l’absence de crédits dans le budget prévisionnel pour l’électrification de la ligne Rang-du-Fliers / Amiens, qui constitue pourtant une modernisation nécessaire à une meilleure utilisation de la ligne Boulogne-Amiens-Paris ;

    – les impacts potentiels sur la qualité de service d’une convention TER qui sera revue à la baisse.

    Pour Gil Mettai, secrétaire régional EELV Picardie, « faire croire qu’on pourra améliorer le réseau TER avec moins de moyens relève de l’illusion. Ce sacrifice, payé au quotidien par les habitants et voyageurs de la région, est d’autant plus dommageable que le président X. Bertrand se refuse toujours à expérimenter sur le territoire régional l’instauration d’une contribution santé – climat pour les poids lourds, et préfère financer à outrance un Canal Seine Nord Europe devenu ruineux, allant même jusqu’à accepter une avance supplémentaire de la Région pour payer les premières années de travaux à la place de l’État ».

    Les politiques de protection de l’environnement et de la biodiversité ne sont pas en reste. La nouvelle stratégie pour les réserves naturelles régionales ne doit pas venir masquer la nouvelle baisse de 24 % du budget « développement durable », qui fait suite à une baisse de 40 % en 2017. Une récente enquête du Groupement ornithologique du Nord (GON) vient de rappeler le terrible constat du déclin de biodiversité dans notre région, avec notamment la disparition de la moitié des espèces nicheuses des milieux agricoles en moins de vingt ans dans le Nord – Pas-de-Calais.

    Pour Myriam Cau, porte-parole EELV Nord-Pas-de-Calais, « Dans une Région également très marquée par les pollutions et le dérèglement climatique, le mépris du président du Conseil régional à l’égard des associations environnementales s’est notamment traduit cette année par la suppression brutale du soutien au réseau régional des AJONCs : c’est particulièrement irresponsable. Pour un exécutif dont l’un des trois grands axes affichés est d’être « proche des habitants », ce nouveau budget montre pourtant que toutes les politiques publiques liées au cadre de vie des habitants des Hauts-de-France sont sacrifiées », avec une baisse qui concerne aussi le budget de la santé (-30%) et du tourisme (-10%). Plus largement, la conception même du développement durable de notre Région est méprisée, le rapport annuel de développement durable de la Région a été voté sans aucune présentation ou prise de parole des groupes politiques de l’exécutif : « circulez, il n’y a rien à voir », au moment même où le Président de la République essaye de remobiliser la communauté internationale pour lutter contre la catastrophe climatique.

    Ce budget illustre tristement la politique suivie par l’exécutif des Hauts de France depuis deux ans. Le 13 décembre 2015, Xavier Bertrand a accédé à la présidence de la Région grâce aux voix de la gauche et des écologistes faisant barrage à Marine Le Pen. Pourtant, ces deux ans sont ceux d’une politique revancharde de destruction systématique des politiques mises en place par les écologistes. Deux ans de mainmise sur l’environnement par les chasseurs, au détriment des associations environnementales. L’emploi n’est pas au rendez-vous. Les associations sont mises en difficulté par les décisions brutales de l’exécutif. Le nombre de demandeurs d’emplois a augmenté de 3,5 % (toutes catégories confondues entre octobre 2015 et octobre 2017).

    Pour Jérémie Crépel, secrétaire régional EELV Nord Pas-de-Calais, « Xavier Bertrand a cassé les outils de la transition énergétique comme la SEM 100 000 logements pour le financement de la rénovation des passoires énergétiques. J’appelle l’exécutif à retrouver le sens de l’intérêt général et à prendre la mesure des défis écologiques qui nous attendent : lutte contre le réchauffement climatique, lutte contre la pollution, maintien de la biodiversité, pêche et agriculture durable, amélioration de la santé, développement des déplacements doux, accueil des réfugiés. L’avenir de l’emploi dans la région ne passe pas par la satisfaction des lobbys de la chasse, de l’automobile ou du nucléaire, mais par la construction d’une réelle économie durable de la proximité, dans l’intérêt des populations. »

    Brigitte Turquin, porte-parole EELV Picardie

    Martin Besnier, porte-parole EELV Nord Pas-de-Calais

  9. Projet « CAP 2020 » d’agrandissement du port de Dunkerque : EELV dépose un cahier d’acteur au débat public

    Crédit photo : Wikipédia

    Projet « CAP 2020 » d’agrandissement du port de Dunkerque :

    EELV dépose un cahier d’acteur au débat public

    Dunkerque, le 13 décembre 2017

    EELV Flandre Maritime a déposé un cahier d’acteur dans le cadre du débat public en cours sur le projet de création de nouveaux bassins portuaires « CAP2020 » du Grand Port Maritime de Dunkerque.

    Ce cahier d’acteur détaille le positionnement d’EELV Flandre Maritime et s’intéresse notamment aux impacts systématiquement sous-évalués de ce type de projets, en matière de biodiversité, d’urbanisme, de pollutions de l’air, visuelle et sonore.

    Pour être opérationnel à l’échelle de l’arrière-pays, ce projet CAP 2020 demande de forts investissements, notamment pour rendre fonctionnel le transit des conteneurs en mode alternatif sur l’ensemble de l’arrière-pays, alors qu’aucune garantie ambitieuse et efficiente n’est actuellement apportée en matière d’intermodalité ferroviaire et fluviale. Ce projet va considérablement faire augmenter le trafic routier, alors que le Dunkerquois représente déjà plus de 2/3 des émissions de gaz à effet de serre de la Région.

    Les chiffres de création d’emplois annoncés restent très globaux et non déclinés, sans s’interroger sur l’impact de l’automatisation croissante de ce type d’emplois et plus largement sur l’influence de ce projet sur la destruction d’emplois potentiels issus de filières locales.

    Pour EELV, ce projet est un outil de la mondialisation libérale, visant à augmenter et accélérer les échanges de matériaux et de produits, majoritairement réalisés dans le cadre de normes sanitaires, sociales et environnementales basses.

    Localement, ce projet très couteux de plus de 700 millions d’euros entre en contradiction avec les objectifs de la 3ème révolution industrielle dans laquelle la Région s’est engagée (rev3) et avec la volonté de relocaliser l’économie en s’appuyant sur les atouts du Dunkerquois. Il viendrait grever d’autant les investissements nécessaires à la mise en œuvre effective d’une transition écologique pour dynamiser notre territoire.

    EELV Hauts-de-France soutient la démarche d’EELV Flandre Maritime et demande une politique globale et cohérente de réduction de la pollution par transport de marchandises dans la Région Hauts-de-France (relocalisation de l’économie, train, fluvial, ferroutage, plate-forme multimodale, dernier kilomètre).

    EELV Flandre Maritime & EELV Hauts-de-France

     

    Retrouver le cahier d’acteurs d’EELV Flandre Maritime ICI

  10. Tribune : Pour un revenu de base dans le Nord

    Nous appelons Jean-René Lecerf, président du département du Nord, à rejoindre les présidents de département qui ont d’ores et déjà appelé à une expérimentation du revenu de base.

    Retrouver l’article sur Mediapart.fr

    Dans notre département, 1 personne sur 5 vit sous le seuil de pauvreté. Nous faisons aujourd’hui le constat que le RSA, censé assurer aux personnes sans ressources un niveau minimum de revenu, ne joue pas pleinement son rôle de lutte contre la pauvreté ; au-delà des critères stricts d’attribution, 1 personne sur 3 qui aurait droit à cette aide n’en fait pas la demande.

    Si la dernière campagne présidentielle a eu un seul mérite, c’est bien celui d’avoir mis en avant une idée novatrice pour combattre la pauvreté. le revenu de base renouvelle une ambition universelle, celle qui a fondé la création du Revenu minimum d’insertion : garantir un revenu socle pour toutes et tous.

    Pourtant, le Revenu minimum d’insertion a une longue histoire : bien avant son inscription dans la loi en 1988, des expérimentations avaient déjà eu lieu dès 1968, notamment à Besançon et à Rennes.

    Nous croyons que l’heure est venue pour les départements d’expérimenter le revenu de base.

    Dans cette optique, le conseil régional de nouvelle Aquitaine a voté le principe de son expérimentation en septembre 2016. De même, l’association « Mon revenu de Base » a récolté des fonds grâce à son crowdfunding pour lancer une expérimentation citoyenne. Enfin, le 26 novembre dernier, huit présidents de départements ont lancé un appel pour l’expérimentation de ce revenu de base. Ils ont déjà été rejoints dans leur initiative par le président du département de la Dordogne.

    Nous savons que l’accès à l’emploi reste une marche essentielle vers la dignité et l’insertion sociale, mais nous voulons aussi innover socialement et redonner du sens à un projet de société.

    Pourquoi cette expérimentation du revenu de base aurait-elle du sens chez nous ?

    Parce que le revenu de base n’est pas le fossoyeur de la valeur travail, bien au contraire ! Les agriculteurs-trices de notre département vivent au quotidien une crise agricole sans précédent ; le revenu de base leur permettrait donc de surmonter les difficultés de rémunération auxquelles ils et elles font face.

    Parce que notre département est l’un des plus jeunes de France, et que nous considérons qu’il faut donner aux jeunes les moyens de leur autonomie, à l’heure où beaucoup d’entre eux n’ont pas d’autre choix que de se salarier en parallèle de leurs études.

    Parce que le travail devient de plus en plus précaire, que les contrats courts et les missions d’intérim s’enchaînent pour un grand nombre de Nordistes, il est urgent de trouver des réponses concrètes aux problèmes qu’ils rencontrent. 

    Parce que le revenu de base est une réponse pertinente aux problèmes des travailleurs pauvres et aux effets de seuil induits par nos politiques sociales.

    Monsieur Lecerf, nous vous appelons aujourd’hui à rejoindre vos collègues dans cette volonté d’expérimentation du revenu de base, afin de faire du département du Nord un des pionniers de la mise en place de cette nouvelle protection sociale, indispensable à notre département.

    Premiers Signataires : 

    FAUSTINE BALMELLE, Secrétaire Nationale des Jeunes Socialistes

    DAMIEN CARÊME, Maire EELV de Grande-Synthe

    MYRIAM CAU, Porte-parole EELV Nord-Pas-de-Calais, élue à Roubaix

    JÉRÉMIE CRÉPEL, Secrétaire régional EELV Nord-Pas-de-Calais, élu à Lille et à la MEL

    ALEXIS DEBUISSON, Militant du M1717 à Armentières

    KARIMA DELLI, Députée européenne EELV du Nord-Ouest

    SOPHIE DESREUMAUX, Conseillère Municipale de Caudry

    NOZHA EL KASSMI, Militante du M1717 à Dunkerque

    DANIEL JANKOWIAK, Militant du M1717 dans le  Sambre Avesnois

    JEREMIE MEURISSE, Militant du M1717 à Tourcoing

    SADIA PAMART, Militante du M1717 à Roubaix

    PASCALE PAVY, Militant du M1717 à Bailleul, ancienne conseillère régionale Nord-Pas-de-Calais

    BENJAMIN TISON, Coordinateur des Jeunes Socialistes à Armentières

    ROGER VICOT, Maire PS de Lomme, Conseiller Départemental du Nord

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