Adoption du SCOT : les fondations d’un aménagement du territoire adapté aux exigences de la modernité

Les élus Europe Écologie Les Verts de la mairie de Besançon se réjouissent de l’approbation ce mardi 13 décembre du Schéma de cohérence territoriale, le SCOT. Cet événement, bien que discret, est l’aboutissement d’un long travail qui va changer en profondeur notre façon de concevoir l’urbanisme.

Pour la première fois, un document de cadrage de l’urbanisme à l’échelle du bassin de vie de Besançon va imposer des limites à l’étalement urbain, à la consommation de terres agricoles, à la taille des parcelles constructibles. Il va de plus définir un taux minimum de logement social dans les communes rurales. Chaque commune devra prendre en compte pour son développement les réseaux de transport collectifs et les nécessités du maintien de la biodiversité et de la qualité de l’eau.

Ce document n’est, bien entendu, pas parfait. Afin de respecter ses intentions, il faudrait lui adjoindre un inventaire complet des zones humides ainsi que des zones d’intérêt écologique ou paysager. En termes de consommation d’espace, les zones d’activité économiques ou commerciales sont encore trop nombreuses et leur surface autorisée est beaucoup trop importante. Elles peuvent être réduites sans porter atteinte à l’activité économique, car elles sont surdimensionnées.

Enfin, le Scot devrait intégrer des objectifs chiffrés de réduction des émissions de gaz à effet de serre en relation avec l’habitat et les déplacements. En résumé, il devrait être « grenello-compatible ». Ce sera la prochaine tâche à laquelle il faudra s’atteler sans s’accorder de répit. Pour l’instant, ne boudons pas notre plaisir et constatons que les mentalités sont en train de changer.
Benoit Cypriani, Président du groupe EELV de la mairie de Besançon et l’agglomération bisontine

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