Hausse du chômage : une inaction coupable

La nouvelle augmentation du chômage au mois d’octobre (+ 1,2%) vient d’être annoncée. Cette crise est une réalité tangible pour les 4,46 millions de personne officiellement inscrites au chômage.  La question du chômage n’est pas une question désincarnée : elle bouleverse et fragilise des millions de familles dans notre pays. Les échos de Durban et ces chiffres nous le rappellent tristement : la crise n’est pas financière, elle est avant tout sociale et écologique.

En moins d’une mandature, c’est plus d’un million de chômeurs supplémentaires qu’a connu la France. Face à cette réalité dramatique, la droite a décidé de n’agiter que slogans vides et déclarations culpabilisatrices pour les chômeurs.

Nous avons besoin d’une véritable politique de l’emploi. Les solutions existent. Il faut entamer une véritable transition écologique de l’économie et sauver les emplois, plutôt que de perfuser des industries entières. Laissera-t-on tomber demain les salariés de l’automobile ou du nucléaire comme on l’a fait pour ceux de la sidérurgie ou du textile ? Il faut accepter une réalité : le partage du temps de travail crée des emplois. Nous pouvons, alors même que d’autres pays le font, soutenir les technologies vertes et les industries d’avenir. Nous devons, avec une vraie politique de santé, de l’éducation et de la recherche faire le choix de métiers utiles socialement.

Le renoncement et l’accompagnement sans volonté de la crise sont évitables. Nous pouvons faire le pari de l’avenir et des solutions nouvelles que proposent les écologistes.

Cécile Duflot,

Secrétaire nationale d’Europe Ecologie-Les Verts

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