Besançon, action sociale : les élus EÉLV demandent l’organisation urgente d’une table ronde
Les travailleurs sociaux du CCAS de Besançon se sont réunis devant la préfecture du Doubs ce jeudi matin pour rappeler les difficultés auxquelles ils sont confrontés pour mener à bien leurs missions.
La fin de l’hiver n’entraîne pas la fin de l’exclusion et la clôture du plan hiver souligne les carences en matière d’accueil de première urgence. En effet l’augmentation de la précarité, l’arrivée de réfugiés pour des raisons politiques et économiques n’est pas une question de saison. Le dispositif plan hiver est arrivé à terme il y a un mois mais il a dû être exceptionnellement prolongé car de nombreuses personnes sont encore hébergées dans les structures d’accueil d’urgence qui doivent désormais fermer. Le rôle des travailleurs sociaux est-il d’expulser des personnes dans le besoin ? Comment éviter que la fin du plan hiver soit un nouveau facteur d’exclusion ?
L’accueil des personnes sans papier est une mission d’État. Le durcissement des politiques nationales en la matière ne doit pas générer de nouvelles souffrances d’autant que l’État a besoin de migrants afin de redynamiser son économie et sa démographie vieillissante.
Le Conseil Général a lui, dans le cadre de sa mission de protection de l’enfance, la responsabilité d’accueillir les familles en difficultés ; mais le désengagement financier de l’État envers les collectivités territoriales et les charges financières que représentent les autres mission du CG (RSA, APA) rend cette tache difficile à accomplir.
Pour sortir du traditionnel « c’est à l’autre de payer » les élus Europe Écologie les Verts demandent qu’un tour de table entre les différentes collectivités et l’État soit très rapidement organisé afin de résoudre de façon pérenne ces problèmes urgents. Il faut que l’accueil des personnes puisse être réalisé dans le respect et la dignité.