Pollution atmosphérique en Corse 🗓
Depuis le dimanche 16 mars nous avons atteint en Corse le seuil d’information et de recommandation du public , Il s’agit d’un pic de pollution due essentiellement aux particule fines (PM10) . Particules nocives pour la santé qui s’infiltrent dans le système respiratoire.
Cette fois , il ne s’agit pas d’un apport extra régional d’aérosols, de particules désertiques. La situation aggravante de ces derniers jours montre une inversion thermique, soit une augmentation de la température avec l’altitude, ce qui équivaut à un effet couvercle sous lequel les polluants émis restent confinés et se concentrent.
Impossible de se dédouaner, nous sommes tous responsables de la qualité de l’air que nous respirons. Emissions des centrales thermiques, émissions du trafic automobile, émissions portuaires ou des brûlages de végétaux et de feux de cheminées : autant de causes et autant de leviers d’action à l’échelle de la ville.
Au niveau local, si dés à présent les dispositions prises pour diminuer la circulation automobile avec la gratuité des transports en commun va dans le bon sens , il faut aussi développer les énergies propres et diminuer les consommations, repenser la mobilité urbaine, et plus loin l’environnement urbain, choisir le compostage plutôt que le brûlage des végétaux, utiliser des foyers fermés pour le chauffage au bois.
Mais plus généralement, il faut que la France arrête de subventionner l’industrie du diesel qui a de graves conséquences pour la santé des habitants.
- Auropa Eculugia I Verdi rappelle que la France est actuellement en contentieux européenpour non respect des seuils d’exposition aux particules fines et que les leviers existent pour faire avancer la transition écologique, seule politique efficace pour une meilleure gestion sanitaire économique et environnementale.
Notre démarche aux Municipales nous a conduit à proposer l’adhésion de la ville d’Ajaccio à Energie City, celle-ci figure désormais en bonne place dans le programme de Simon Renucci.