Le danger ce n’est pas le lanceur d’alerte, c’est le nucléaire

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L’alourdissement des peines pour intrusion sur des sites nucléaires, votée avec le soutien du gouvernement, ne fait que démontrer la fébrilité des garants de la sécurité nucléaire.

Les lanceurs d’alerte qui montrent site après site les failles de la sécurité de nos centrales nucléaires, font œuvre d’intérêt général. Ils et elles permettent de mettre en évidence les failles et obligent, action après action, EDF et le gouvernement à renforcer la sécurité des sites afin de mieux garantir celle des citoyens.

Grâce a elles et grâce eux le mythe de la « sûreté nucléaire » est souvent mis en cause et la question de la sécurité mise au débat public.

Cette loi anti-ONG en général et anti Greenpeace en particulier est indigne de notre démocratie. Le nucléaire sûr n’exite pas. Aussi le danger ce n’est pas le lanceur d’alerte, c’est le nucléaire.

Eelv appelle à revenir sur cette décision inique et à regarder en face les problèmes de sécurité pour mieux les prendre en compte. EELV rappelle à toute fin utile que c’est en sortant progressivement du nucléaire, et en commençant par fermer la centrale de Fessenheim -bâtie sur la plus grande nappe phréatique d’Europe- que l’on résoudra les problèmes de sécurité pour toutes et tous inhérents au nucléaire.

Julien Bayou, Sandrine Rousseau, porte-parole nationaux

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