La crise des distributeurs de biens culturels relance l’attente d’une harmonisation fiscale européenne
Le tribunal de commerce de Paris doit étudier, Jeudi 23 mai 2013, les offres de reprise de l’enseigne Virgin, qui possède vingt-six établissements en France. Dans un avenir proche, près de mille personnes travaillant dans le commerce des biens culturels perdront leur emploi. La crise du secteur s’explique en partie par la concurrence déloyale d’entreprises comme Amazon, domiciliée au Luxembourg et qui bénéficie d’une fiscalité avantageuse. C’est la raison pour laquelle Jean-Louis Roumegas interroge Aurélie Filippetti sur l’avancée des négociations européennes sur l’harmonisation fiscale indispensable afin de préserver notre réseau de disquaires et de libraires indépendants qui est également menacé.