Visite du Président de la République en Algérie : pour un avenir commun franco-algérien d’exception
Mercredi 19 décembre, le Président Hollande se rend en Algérie pour conclure avec le Président Bouteflika ce qui est décrit comme un futur partenariat d’exception. Pour Europe Ecologie Les Verts, des questions fondamentales doivent être abordées pour enfin écrire une nouvelle page de la relation entre la France et l’Algérie, pour sceller un avenir commun marqué par le sceau de l’amitié, de l’ouverture et de la sincérité.
Alors que le Président de la République a officiellement reconnu la responsabilité de la France dans le drame du 17 octobre 1961, EELV souhaite que notre pays continu sur la voie de la transparence, notamment en ce qui concerne la responsabilité de l’armée française dans les massacres et les tortures perpétrés durant la guerre d’Algérie afin de créer les conditions d’un vrai traité de réconciliation. Pour les écologistes, il ne s’agit pas de « repentance », mais de responsabilité historique afin de pouvoir enfin ouvrir une ère nouvelle entre nos deux pays.
Pour EELV, la France doit ensuite répondre à la demande de l’Etat algérien de prendre en compte les effets des tests nucléaires à ciel ouvert effectués par notre pays depuis les années 60, notamment en ce qui concerne la contamination des sols et la juste indemnisation des victimes.
La question des visas doit aussi être abordée durant ce voyage. La France et l’Algérie doivent œuvrer de concert pour faciliter la circulation des personnes, notamment des plus jeunes, et améliorer les conditions de vie des « chibanis » d’origine algérienne, retraités partageant leur vie entre nos deux pays qui voient leur pension réduite à la portion congrue alors qu’ils se sont énormément sacrifiés.
C’est en répondant à ces questions que cette visite d’Etat sera à la hauteur des ambitions fixées par le chef d’Etat.
Elise LOWY, Jean-Philippe MAGNEN, Porte-parole
La réconciliation est importante.Mais que faisons de la question de la dérobade de la France qui se devait de protéger les soldats d’origine algérienne qui s’étaient battus pour la France?
Une question doit être posée. La France se doit d’appliquer ailleurs ce qu’elle veut voir appliquer chez elle. J’écris cela au sujet des gaz de schiste:la France passe un accord avec l’Algérie pour que l’extraction puisse être réalisée dans la région ou furent effectués les essais nucléaires!!!Cela me rappelle les accords d’Evian qui nous permirent de pratiquer en toute impunité les essais nucléaires que nous aurions refusés dans l’hexagone.
EELV doit prendre position et le faire savoir tant en France qu’en Algérie, pays dans lequel de courageux journalistes ont réalisé et réalisent un important travail d’information.
Une militante qui compte parmi ses amis des harkis et des progressistes algériens.
Bonjour à toute l’equipe EELV
Bravo pour cette analyse realiste et sincere ,que si nos politiques actuels de nos deux pays adoptent sera certainement la voie la plus honorable pour permetre un nouveau depart des relations bilaterale. Laissons l’histoire aux historiens ,mais la reconnaissance d’actes commient; et reconnus sans pour cela aller à la moindre repentance soulagera mais surtout eliminera ceux qui font du malheur des peuples un fond de commerce. Le peuple Algerien dans sa majorite veut tourner la page du passe et ouvrir une nouvelle specialement avec la France ,en laquelle ils se reconnaissent et se completes.Une nouvelle aire s’annonce ne passons pas à côte,unissons nos efforts car les mutations de notre siecle sont si rapides que chaque instant est precieux.Amicalement Ali Amara president PAVD ecologie
Je rejoins la position de Bégard( réponse du 1er janvier 2013) à la lumière d’iformations plus récentes annonçant les premiers forages pour l’exploitation du gaz de schiste en Algérie.
Il n’est pas exclu que cette nouvelle pollution offerte par la France à l’Algérie, ait été réactivée à l’occasion de ces » derniers rapprochements » entre les deux pays.
Ceci est particulièrement indécent, alors même que les victimes des essais nucléaires, soumises aux radiations, n’ont toujours pas été indemnisées.Sans doute la France attend- elle que les dernières victimes décèdent , avant d’évoquer ce problème.
Quoi qu’il en soit, l’exploitation du gaz de schiste, interdite en France, est un cadeau empoisonné à l’Algérie. Il est regrettable que les fonctionnaires algériens , concernés par ces négociations, entérinent ces accords. Des citpyens algériens se sont mobilisés sur place pour faire circuler l’information. EELV se doit de les soutenir.