Droit de vote pour tous les résidents étrangers dès les élections municipales de 2014, pour une République ouverte et fraternelle

Droit de vote pour tous les résidents étrangers dès les élections municipales de 2014, pour une République ouverte et fraternelle

Pétition et appel à la mobilisation citoyenne pour le droit de vote des étrangers aux élections locales dès 2014, initiés par plus de quarante organisations (associations, syndicats et partis politiques), dont la LDH

> Signez cette pétition en ligne.

Le suffrage universel a été une longue conquête dans l’histoire de la République.

Si, en 1793, lors de la Révolution, la première République en adopta le principe, il fut réellement mis en œuvre par la IIe République, après la Révolution de 1848. Mais le suffrage resta limité aux hommes jusqu’en 1944, lorsque fut enfin instauré, à la Libération, le droit de vote pour les femmes. Trente ans plus tard, en 1974, l’âge du droit de vote fut abaissé de 21 à 18 ans.

En 1998, les étranger(e)s citoyen(ne)s des pays de l’Union européenne résidant en France ont été admis(es) au vote et à l’éligibilité pour les élections municipales et au Parlement européen.

En mai 2000, l’Assemblée nationale vote une proposition de loi accordant le droit de vote et d’éligibilité aux élections municipales pour les étranger(e)s extracommunautaires, qui résident légalement sur le territoire depuis cinq ans au moins. Le Sénat, à son tour, le 8 décembre 2011, adopte cette même proposition. Il reste à mettre en œuvre la révision constitutionnelle nécessaire.

De nombreux(ses) responsables politiques de gauche, et aussi du centre et de droite, se sont exprimé(e)s en faveur de ce droit. […]

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Un commentaire pour “Droit de vote pour tous les résidents étrangers dès les élections municipales de 2014, pour une République ouverte et fraternelle”

  1. La généralisation de ce qui est actuellement le cas pour les ressortissants de l’Union Européenne masque deux différences importantes:
    1/ Au sein de l’U.E., le principe de réciprocité est acquis. Pour moi, ce principe est essentiel, et je refuserai d’accorder un droit de vote à des ressortissants d’un pays qui ne s’engagerait pas à la réciprocité.
    2/ Au sein, de l’U.E., le droit de vote généralisé à certains scrutins peut être compris comme une préfiguration, un début, d’une citoyenneté européenne en construction. Avec d’autres pays, nous en sommes très loin!

    Par ailleurs, je trouve plus intéressant d’assurer la promotion de la naturalisation pour tous les étrangers qui résident en France depuis longtemps.

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