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Liberté, égalité, mobilité

Liberté, égalité, mobilité

La majorité des déplacements est subordonnée à l’usage de l’automobile.

Nous ne pouvons pas nous contenter d’un service public à minima qui ne s’adresse qu’à une clientèle captive, « privée d’automobile ».

La préoccupation essentielle des décideurs politiques se limite au trajet domicile travail.
Les transports scolaires, constitués en organisation spéciale ne donnent pas satisfaction.
Les autres usagers, dont les retraités, sont ignorés.

Les conseillers Généraux actuels sous-estiment majoritairement le besoin par ignorance du terrain. Certains d’entre eux pratiquent l’indifférence ou expliquent d’autres priorités budgétaires, quand ce n’est pas le Président qui est farouchement hostile à certains projets de réouvertures ferroviaires

  • Il faut améliorer la qualité désastreuse du service public de transport par autocar.
    Les autocars sont inadaptés, d’accès difficile, au confort précaire, parfois même sans boutons poussoirs d’arrêt, et l’autoradio est imposé.
    Les temps de parcours ne sont pas du tout compétitifs et doivent être réduits.
    L’accueil des usagers doit être revu : les abribus sont trop rares, et le horaires à jour doivent figurer sur chaque arrêt.
  • Il ne faut pas concurrencer les lignes ferroviaires existantes. Le département peut desservir les points d’arrêts ferroviaires et offrir des correspondances avec les trains. Hormis à Evreux, les cars ne desservent pas les gares et les horaires ne sont pas organisés pour les correspondances. Et même à Evreux, il n’y a pas de communication avec la SNCF en cas de retard d’un train en correspondance.
  • Peut-on continuer à maltraiter les usagers ?
    Dans les cars, les jours où il y a « trop d’usagers », dès que toutes les places assises sont prises, ceux qui n’ont pas joué des coudes restent sur le trottoir et attendent le prochain car…. 4 heures plus tard, ou jamais si c’est le dernier de la soirée.
    Dans les trains, dans l’Eure, les usagers sont assis, souvent par terre, faute de matériel roulant et de trains trop petits. Et les horaires des cars et des trains ne correspondent pas.
  • Il faut réfléchir à la tarification. Une tarification commune pour les abonnés TER d’abord. Et, ensuite, si la carte atoumod, est une avancée, il faut lier atoumod et navigo pour tous les usagers qui se rendent quotidiennement à Paris, qui paient autant pour aller de Vernon à Bonnières (10,5 km) que pour aller de Bonnières à Paris avec Navigo.

Si on ne veut attirer que les captifs (scolaires, citoyens précaires marginalisés et quelques inconditionnels), continuons comme cela est fait. Ou plutôt n’est pas – ou mal – fait.
les Autorités Organisatrices de Transports (Les AOT sont l’État, la Région, le département et les agglomérations) doivent promouvoir les transports publics, c’est un choix de société. C’est évidement le nôtre.
Nous exigeons de mettre définitivement fin aux projets locaux d’infrastructures autoroutières privées dont le coût pharaonique tiré de nos finances publiques nous prive des beaucoup plus modestes moyens nécessaires au financement des transports de la vie quotidienne.

Parce que l’usager c’est vous, nous proposons de mettre à votre disposition un service de transports publics régulier répondant à la majorité de vos besoins : trajet domicile-travail, courses, magasins, visite médicale, transport scolaire, universités, visite familiale, loisirs, spectacles…
Une véritable entente entre les autorités départementales, régionales et locales est nécessaire. Nous y veillerons.

Votre mobilité avec les transports publics, plus adaptés, plus efficaces, plus économiques, plus écologiques, ici et maintenant.