Accueil Les 9 élu-es du groupe écologiste Jean-Philippe Grand (Page 2)

Jean-Philippe Grand

Photo Jean-Philippe Grand

Biographie

Vit à Orléans (Loiret).

A rejoint Les Verts à l’occasion des élections européennes de 1999.

Secrétaire départemental dans les années 2000, il a vite appris sur le terrain et aimé discuter, argumenter et défendre les idées écologistes.

Conseiller municipal et communautaire d’Orléans depuis 2008, il exerce un mandat difficile mais passionnant d’élu local.

Fondateur d’une entreprise qui fabrique et commercialise des objets usuels (carnets, stylos…) en matières recyclées. 

FONCTIONS AU CONSEIL REGIONAL

Vice-président du groupe écologiste (9 élus).

Conseiller régional délégué à l’efficacité énergétique et du patrimoine.

Membre de la commission « aménagement du territoire, numérique, politique de la ville et développement rural ».

Réprésentations

A remplir.

Dans la presse

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Les interventions de Jean-Philippe Grand

Stratégie régionale de l’innovation

Portrait Jean-Philippe Grand

Intervention de Jean-Philippe Grand   Monsieur le Président, mes chers collègues, La mise en place de notre stratégie régionale d'innovation à d'ores et déjà le mérite d'avoir permis d'évaluer les mesures prises depuis 2009. Que ce soit le diagnostic innovation croissance ou encore le dispositif Ardan, plusieurs mesures se sont avérées très efficaces et ont permis d'avoir un véritable effet levier, pour l'innovation mais surtout pour l'objectif que nous recherchons qui est celui du développement de l'emploi dans notre Région. ...

Appel à projets PME innovation

Portrait Jean-Philippe Grand

Intervention de Jean-Philippe Grand   L'innovation est le seul moyen de sauver notre industrie d'une concurrence internationale toujours plus féroce. Les PME participent pleinement au maintien et au développement de notre tissu économique en étant, et on a pu le voir lors  cet appel à projets, inventives et dynamiques. ...

Plan régional de mobilisation pour l’emploi et travaux dans les lycées

Portrait Jean-Philippe Grand

Intervention de Jean-Philippe Grand   Monsieur le Président, mes chers collègues, grâce à un niveau élevé des investissements régionaux en matière de rénovation de nos lycées, nous avons maintenu un nombre d'emplois conséquent dans les métiers du bâtiment. On évalue à 500 le nombre d'emplois directs à temps plein qui permettent de réaliser les travaux dans nos lycées chaque année. Et à plusieurs milliers les emplois induits par la fournitures des matériaux et des services annexes. ...

Bilan des aides économiques en 2012

Portrait Jean-Philippe Grand

Intervention de Jean-Philippe Grand Monsieur le Président, mes chers collègues,   Cette communication montre l'importance de l'action de la Région Centre dans son soutien aux entreprises dans de nombreux secteurs. ...

Plan de mobilisation pour l’emploi et pour le développement économique

Portrait Jean-Philippe Grand

Intervention de Jean-Philippe Grand Les mesures proposées dans ce plan de mobilisation pour l’emploi et le développement économique répondent  à l’urgence à aider les entreprises qui sont le moteur de notre économie.Je commencerai mon propos par le besoin en trésorerie. Mobiliser un million d’euros sur son fonds régional de garantie est une mesure fondamentale qui permettra à des centaines d’entreprises de se sortir de difficultés liées à un dévoiement de la loi LME. Ce qui était censé moraliser les pratiques et réduire significativement les délais de paiement n’a pas atteint son but. En effet les grandes entreprises exigent des TPE et PME un règlement des factures à 30 ou 45 jours comme la loi le prévoit quand les grands groupes continuent à payer à 60 voire 90 jours. cela crée un effet ciseau qui étrangle les petites entreprises qui sont à la merci de leurs clients et fournisseurs. Une PME ne prendra jamais le risque de perdre ses clients pour des questions de délais de paiement. Elle ne fera pas non plus de recours juridique pour les mêmes raisons. Ce sont donc les TPE et PME qui doivent être aidées en priorité pour passer ce cap difficile.  Je souhaite vous alerter sur une autre difficulté que rencontrent les TPE et PME. Il s’agit du risque d’impayés. L’assurance crédit coûte cher aux entreprises et elles sont de plus en plus nombreuses à risquer la survie de leur outil de travail et leurs emplois en résiliant leurs contrats. Cela risque de provoquer le dépôt de bilan de nombreuses entreprises dans les mois et années à venir. À cela s’ajoute la frilosité des assureurs à garantir les entreprises et la réforme financière Bâle 3 n’a que partiellement répondue à leurs attentes. Vous l’avez compris, prises entre plusieurs contraintes financières fortes, les PME sont bien plus fragilisées que les grands groupes qui font la une des journaux. Certes ce ne sont que quelques emplois par entreprise mais ce tissu dynamique qu’est l’artisanat, le commerce et les petites sociétés est de très loin le premier employeur de France et le premier créateur d’emplois.L’appel a projets pour l’innovation dans les TPE et PME est une initiative de notre région qui permettra de donner une chance extraordinaire de développement pour des structures généralement exclues des dispositifs nationaux et européens et qui ont les plus grandes difficultés à convaincre les banques du fait que celles ci ne peuvent se garantir sur des biens immobiliers. N’oublions pas que les PME d’aujourd’hui seront peut être les grands groupes de demain. Il est important que nous donnions l’impulsion qui leur permette de franchir ce premier pas vers un développement exponentiel.Je me dois de faire référence aux travaux que nous réalisons dans nos lycées et le soutien fort de la Région pour l’amélioration énergétique de son patrimoine. Je veux simplement rappeler que les premiers  bâtiments à énergie positive voient le jour, c’est le cas de la vie scolaire au lycée Jean Zay, et qu’au delà de l’intérêt même de réaliser des bâtiments plus économes et producteurs d’énergie, c’est l’aide à la structuration et la montée en compétence de nos entreprises régionales qui nous guide dans nos choix. Sachez que ce savoir faire s’exporte très bien dans les régions voisines et que notre rôle est aussi d’aider le tissu économique en étant exigeants sur la qualité de nos réalisations. Toutes ces mesures concourent à préserver l’emploi dans notre région et accompagnent au mieux notre tissu économique local. ...

Point sur la mise en place du service TER de décembre 2011

Portrait Jean-Philippe Grand

Intervention de Jean-Philippe GrandCette communication a le mérite de nous donner la possibilité de faire un premier bilan du cadencement mis en place de manière unilatérale et extrêmement précipitée par la SNCF l’année dernière. Elle montre les difficultés sans cacher les insuffisances de la SNCF et confirme que la désorganisation engendrée par le cadencement, d’ailleurs très largement sous-estimée par la communication, prévoit certaines perturbations qui ne manqueront pas d’éloigner encore un peu plus les usagers d’un moyen de déplacement pourtant plébiscité à raison sur l’ensemble du territoire régional et national. On doit se féliciter des travaux prévus dans les prochaines années pour améliorer plusieurs lignes structurantes de notre Région mais s’il y en a autant à faire maintenant, c’est bien parce que l’Etat a laissé dépérir ce réseau durant des années, et notamment durant les 10 dernières années. Lorsque je lis dans le rapport de RFF à la commission transport:« En Région Centre, cela s’est traduit - le cadencement - par des dessertes améliorées, une simplification des circulations (exemple: axe Paris-Orléans-Tours) et une régularité jamais égalée depuis 2 ans. » Je me dis que celui qui a rédigé ce rapport a une manière toute personnelle d’évaluer la qualité du service de RFF. Je ne donnerais que quelques  exemples précis:Des retards conséquents et fréquents sur l’axe Tours/Orléans pouvant aller jusqu’à 2h30; retards qui empêchent d’arriver à temps pour les correspondances en particulier vers Paris; manque de places assises dans les trains comme le 16806 et 16817; pas de train direct entre 7h et 8h en provenance de Tours pour arriver avant 9h sur Orléans et embaucher à l’heure; des anomalies diverses comme l’absence de navette entre Les Aubrais et Orléans, l’entretien des rames visiblement négligé. La CGT s’en est d’ailleurs émue dans un tract et dénonce un manque de personnel qui ne permet plus de rendre le service attendu par les usagers.Vous le comprenez, notre souci est de rendre un service de qualité aux usagers qui prennent le train régulièrement dans leur trajet domicile/travail mais également pour les usagers occasionnels. La réduction du nombre de dessertes décidée par la SNCF a contraint un grand nombre de personnes à changer leurs habitudes soit en les obligeant à prendre leur voiture, soit en augmentant fortement l’amplitude horaire pour rejoindre leur école ou leur travail. La fréquentation en légère augmentation ne doit pas cacher les problèmes auxquels sont confrontés un grand nombre d’usagers dont certains sont regroupés au seins de collectifs d’usagers. Il faut les entendre et continuer d’améliorer, avec eux, ce service indispensable à des dizaines de milliers de personnes chaque jour.La convention avec la SNCF prendra fin l’an prochain. La négociation qui s’engage doit être l’occasion pour nous d’être plus vigilants, croyez bien que les élu-e-s Europe Ecologie Les Verts le seront, et nous devons avoir le souci d’associer les usagers et les syndicats de cheminots. Il faudrait d’ailleurs à moins de trois mois de la mise en place du service TER 2013, connaître la prise en compte des demandes concrètes portées par les usagers et à qui RFF avait promis d’apporter des réponses.De plus, dans la convention actuelle, les instruments de mesure du service TER ne sont pas pertinents et l’écart entre le coût financier pour la Région et le service rendu ne cesse de se creuser. Pourquoi ne pas imposer un nombre minimum de salariés nécessaires à la bonne réalisation du service ? On pourrait également intégrer les trains supprimés dans l’indicateur de ponctualité. Il faudrait revoir les obligations en matière de service et indexer la contribution régionale sur le service rendu. Enfin, il faudrait intégrer les dispositifs hors convention comme l’édition des fiches horaires dans l’accord global.Nous sommes persuadés que le train est un moyen de transport d’avenir, il est crucial,alors que le projet de SNIT va être revisité durant les prochains mois, de prioriser les trains du quotidien et de rouvrir les lignes Orléans-Châteauneuf ou Orléans-Voves aux voyageurs. RFF, Gares et connexions, SNCF, Arrêtons le morcellement de la SNCF qui nous mène dans une impasse. Ces investissements sont pour nous bien plus urgent que de faire une LGV. Il faut augmenter les fréquences en particulier sur les grands axes et desservir les petites gares. Les moyens financiers étant de plus en plus contraints, il faut consacrer les moyens d’RFF à ces enjeux plutôt qu’au POCL qui concentrera tous les moyens financiers au bénéfice de quelques uns. ...

Répondre aux enjeux globaux : environnement, biodiversité, qualité de l’air…

Portrait Jean-Philippe Grand

Intervention de Jean-Philippe Grand Je vais faire une intervention liée à mon expérience de président de la commission aménagement du territoire. J’ai pu constater lors des auditions des pays et agglomérations que les lignes budgétaires affectées à la biodiversité, et de manière plus générale, aux actions en lien avec la réduction de notre impact sur l’environnement, étaient fréquemment inutilisées et renvoyées à d’autres politiques. Il est en effet dommage que la détermination à développer économiquement un territoire ne soit pas accompagnée de la même détermination à préserver des lieux qui, par leur intérêt écologique, méritent un traitement équivalent. Je ne peux malheureusement que constater la défaillance d’un certain nombre de pays et d’agglomérations à tenir compte des enjeux globaux que sont la défense de l’environnement, de la biodiversité et de la qualité de l’air . ...

Fonds d’amorçage et souscription de parts du Fonds commun de placement « Emergence innovation »

Portrait Jean-Philippe Grand

Intervention de Jean-Philippe Grand. Monsieur le Président, mes chèr-e-s collègues,Je ne suis absolument pas d’accord avec l’analyse de monsieur Colombier du groupe Front National. Je fais même une analyse inverse à la sienne quant à l’intérêt de souscrire au Fonds Commun de Placement Emergence Innovation I. Je rappelle que cet engagement n’est d’ailleurs qu’un des outils que nous avons développés pour venir en aide à toutes les entreprises de notre Région.Grâce à la mise en place de ce fonds d’amorçage, la Région Centre et ses partenaires prennent une place fondamentale dans le parcours d’une entreprise innovante qui souhaite accéder à des moyens financiers indispensables à son développement. On peut regretter que les banques ne jouent pas leur rôle et refusent de prendre de temps en temps un minimum de risque. Mais plutôt que de constater la déficience du monde de la finance, il est plus judicieux d’agir et de mettre en place un dispositif qui renforce les fonds propres de nos PME afin de leur permettre de créer une activité qui générera d’ici quelques années les emplois dont nous avons bien besoin. C’est tout l’intérêt de ce Fonds Commun de Placement Emergence Innovation I.Je tiens à saluer également le choix qui a été fait de limiter l’intervention de ce fonds à des secteurs économiques précis et porteurs. Que ce soient les sciences de la vie, les TIC, l’environnement, les Energies Renouvelables ou les Sciences de l’Ingénieur, je suis persuadé, comme vous tous, qu’on tient là les moteurs de l’économie de demain. Il est à noter également que ces entreprises créeront dans notre Région des emplois à forte valeur ajoutée difficilement délocalisables, emplois qui généreront eux-mêmes de nombreuses embauches induites dans les secteurs des services ou du commerce. Il est en effet généralement admis qu’un emploi de cadre dans une PME innovante génère plusieurs emplois indirects et crée un cercle vertueux dans un bassin d’emplois. Je tiens à pointer l’intérêt du lien qui se crée entre la recherche fondamentale publique et la recherche appliquée. Ce lien est indispensable et démontre que sans recherche fondamentale on ne peut espérer créer des pans entiers de notre économie qui tireront notre développement pour les décennies à venir. Ceux qui créent une nouvelle activité prennent déjà des risques en investissant leur temps et leurs économies car ils croient en leur projet.  Avec ce fonds d’amorçage la Région Centre se dote d’un moyen supplémentaire pour soutenir ces entrepreneurs régionaux qui sont l’avenir de notre économie régionale voire nationale.Enfin, le positionnement dans notre Région de la personne chargée de développer le fonds sur les secteurs Energies et Environnement permettra d’accroître les chances de nos entreprises de ces secteurs d’être détectées et soutenues. Je vous remercie. ...

Présence territoriale des services de santé : santé et nucléaire

Portrait Jean-Philippe Grand

Intervention de Jean-Philippe Grand. Monsieur le Président, mes chers collègues, Mon propos se concentrera sur les risques sanitaires liés aux centrales nucléaires. Il n'est pas question pour moi de dresser un tableau catastrophiste mais de rappeler ici que les habitants de la région Centre vivent à proximité de 5 centrales, dont 4 sont sur notre territoire et une, celle de Civaux, est à proximité.Si je mentionne Civaux, c'est parce qu'elle a fait l'objet cette semaine de nombreux articles de presse faisant état d'une concentration particulièrement alarmante de tritium dans la nappe phréatique : 540 becquerels par litre quand la norme doit être inférieure à 10 ! Le responsable de la communication du site admettant même l'existence d'une fuite non identifiée ! La revue « Journal international du cancer » vient de publier dans son numéro de janvier une étude scientifique établissant une corrélation très claire entre la fréquence des leucémies infantiles aiguës et la proximité des centrales nucléaires. Le Docteur Brechat de la MSP d'Avoine le proposait ce matin mais une étude épidémiologique doit être menée. J'en reparlerai lors de l'amendement que je présenterai tout à l'heure.Cette étude épidémiologique rigoureuse menée par des équipe de l'INSERM de l'IRSN et du Registre national des maladies hématologique de l'enfant de Villejuif, démontre pour la période 2002 / 2007 en France un doublement de la fréquence d'apparition des leucémies infantiles. La recherche de l'INSERM intitulée Géocap inclut les 2753 cas diagnostiqués dans toute la France à partir d'adresses géocodées et situées autour des 19 centrales françaises : elle établit qu'il y a 2 fois plus de cas de leucémies chez les enfants habitants à moins de 5 km des centrales. Même en situation non accidentelle, la preuve est donc apportée que la technologie nucléaire expose les populations à un risque sanitaire important qui doit être pris en compte par les autorités et l'ensemble des élus.Et puis il faut bien envisager les risques que nous encourrons tous collectivement en cas d'accident nucléaire majeur. Comment pourra-t-on chiffrer le coût d’un accident nucléaire qui ne pourra jamais prendre totalement en compte le coût humain ? Les décès, les handicaps et les maladies ou la perte de millions d’hectares de sols contaminés pour des siècles.La contamination des denrées alimentaires et de l'environnement est également problématique.L'accident de Fukushima nous a prouvé, alors même que les Japonais ont des normes de contamination beaucoup plus basses que les nôtres, que les sols et les aliments pouvaient être rapidement contaminés de manière irréversible, créant au-delà de la catastrophe nucléaire un drame économique et social à long terme. Dans un premier temps, la contamination des éléments radioactifs touche les végétaux à large feuille, l'herbe puis tous les animaux qui vont la consommer. Très rapidement le lait et la viande sont contaminés. Dans la mer, les algues contaminent les mollusques et les poissons. Plus on s'élève dans la chaîne alimentaire, plus il y a une concentration des radioéléments suivant les espèces. Si l'iode est éliminé au bout de quelques jours, le césium ne diminue que de moitié tous les 30 ans. Suite à l'accident de Tchernobyl en Ukraine, les enfants sont toujours malades : perte d'immunité, problèmes cardiaques dus au césium qui s'installe dans les fibres musculaires, effets neurologiques… Les conséquences sont loin d'être finies, plus de 25 ans après.En conclusion, je considère que c'est entre autres pour des raisons de santé publique qu'il est de notre devoir d'engager une sortie programmée du nucléaire selon un scénario dont l'association Négawatt a déjà défini les bases. Au fur et à mesure que nous réduirons le besoin en électricité, que nous améliorerons la performance énergétique et que les énergies renouvelables se développeront, nous pourrons fermer les centrales nucléaires d'ici une trentaine d'années, et ainsi réduire les risques épidémiologiques d'une part et de catastrophe irréversible d'autre part. ...