Des élus régionaux Verts-Europe-Ecologie se forment à Mulhouse et en Suisse.

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Une dizaine d’éluEs Verts et Europe Ecologie dont Marie-Laure Motreuil se sont retrouvés les 12 et 13 juillet 2010 à Mulhouse et en Suisse, pour se voir présenter les avantages comparés des nouveaux matériels et modes d’exploitation des transports publics régionaux de voyageurs.

 

Le choix de l’optimisation de l’infrastructure existante

La reprise de la dette par la puissance publique permet aux Suisses d’utiliser les voies ferrées « au coût marginal », et de faire circuler trois fois plus de trains qu’en France. Par un cadencement rythmé toute la journée, l’offre ferroviaire suisse répond aux besoins des habitants sur l’ensemble du territoire.

La Suisse a également retenu un train pendulaire, l’ICN, sur la grande transversale est-ouest, afin de réduire les temps de parcours sans engager des dépenses pharamineuses dans l’infrastructure. En France, le train pendulaire permettrait une redynamisation des grandes lignes transversales (Intercités, Téoz..) dont l’actuel matériel est à bout de souffle. Une étude nationale sur l’opportunité du train pendulaire généralisé sur ces grandes lignes serait pertinente.

L’intermodalité

A raison de 100 places vélos pour 3000 habitants, les gares suisses sont accessibles au plus grand nombre. C’est également l’opérateur ferroviaire CFF qui regroupe, sur son site internet, l’ensemble des offres de transport mises en place par les différentes autorités organisatrices (cantons et agglomérations)

Le financement

Face aux conditions d’ouverture du marché, la Suisse a fait le choix d’une « troisième voie » : la création d’entreprises de transport en commun avec des capitaux publics (l’équivalent des SPL en France). Ces entreprises à capitaux publics remportent les marchés, car les exigences des collectivités en qualité de service sont élevées.

Pour la réalisation d’une infrastructure nouvelle de 600 M€ (dont un tunnel de 13 km entre Neuchâtel et La-Chaux-de-Fonds), la collectivité a écarté l’hypothèse d’un partenariat public-privé (PPP) jugé trop onéreux, après une étude comparative basée sur une méthode australienne « Value for Money ». La collectivité a retenu la solution du portage d’opération par une SA d’actionnaires publics (une société publique locale), jugée plus réactive que la branche infra des CFF. »

 

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