[C. Presse] Démission de Philippe de Villiers : un nouveau souffle pour la Vendée ?

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Hier, Philippe de Villers, président du conseil général de Vendée, a annoncé sa démission. Les conseillers régionaux « Europe écologie-les verts » des Pays de la Loire espèrent que cette démission va réactiver le projet de parc éolien off-shore des deux îles, prévu entre l’île d’Yeu et Noirmoutier.

 

En effet, l’ancien président du département vendéen s’est toujours opposé et a toujours amené sa majorité départementale à voter contre ce projet malgré l’avis favorable de nombre d’acteurs locaux, notamment les pêcheurs et la communauté de l’île d’Yeu. Emmanuelle Bouchaud, Vice présidente de la Région Pays de la Loire à l’énergie, rappelle que « la concrétisation de ce projet serait l’opportunité de donner un nouveau souffle, durable, au secteur industriel naval confronté à une crise de plus en plus structurelle ».

 

Souvenez-vous du coup de théâtre lors de la session du 30 juin 2010 du conseil régional des Pays de la Loire : notre vice-présidente déléguée à l’énergie avait déposé un amendement exprimant la volonté de notre collectivité de voir cette zone considérée comme prioritaire pour l’appel d’offre éolien off-shore de l’Etat. Amendement recueillant alors une large majorité (les élus régionaux MPF et UMP de Vendée s’étaient alors abstenus).

 

A plusieurs reprises, la vice présidente Europe Ecologie a exprimé son incompréhension face à la position de principe de Philippe de Villiers qui par la même fragilisait la structuration d’une filière éolienne en Pays de la Loire en s’obstinant dans son refus. « La création d’une filière éolienne ne va pas tout résoudre. Mais elle peut contribuer à la sauvegarde de nos savoirs faire et de nos métiers industriels et au développement de nouvelles compétences » écrivait-elle au président de la République suite à sa visite en juillet dernier.

 

Aujourd’hui, le groupe Europe Ecologie appelle de son souhait que le futur président du conseil général de Vendée appuie avec tous les acteurs économiques, institutionnels et politiques la demande de classement du projet des deux îles en zone prioritaire. Ensemble pavons la route de la transformation écologique de l’économie !

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