Ateliers SNCF du mans : les collectivités investissent pour préserver les compétences et l’avenir

Dans le cadre de son Budget supplémentaire, adopté mardi 26 juin en séance plénière, la Région a voté une enveloppe de 750 000 € pour les travaux d’électrification de la voie d’accès aux ateliers nationaux du matériel de la SNCF qui s’élèvent à 1,5 M€. Cette participation régionale vient compléter l’aide apportée par Le Mans Métropole et le Département de la Sarthe qui prennent chacun à leur charge 25 % de l’électrification.

 

Pour Jean-Louis PRIGENT, vice-président Le Mans Métropole en charge des transports, et Sophie BRINGUY, vice-présidente du Conseil régional en charge de l’environnement : « Un pas vers le durable à confirmer, alliant une vision environnementale pour l’avenir, une action économique et sociale de court et long terme et un aménagement pertinent du territoire. »

 

Ces investissements permettront d’assurer aux ateliers du Mans une activité complémentaire avec la maintenance de niveau 2 (niveau intermédiaire) du matériel roulant ferroviaire, afin de faire face aux surcharges d’activité des ateliers de maintenance de Rennes, Tours et Nantes notamment. « Une action qui sera bénéfique à deux niveaux sur notre territoire. D’une part, la fermeture programmée en 2013 des ateliers nationaux du matériel du Mans, annoncée par le SNCF en 2008 et mettant 200 emplois en péril, devrait être remise en question. D’autre part, ce projet permet de ne pas insulter l’avenir : nous sommes persuadés qu’un jour pas si lointain viendra où le rail redeviendra un moyen incontournable de transport tant pour le fret que pour les voyageurs, notamment avec la hausse inexorable du coût de l’énergie fossile ».

 

Par ailleurs, les élus Europe Écologie Les Verts se félicitent que cette aide s’inscrive dans un projet de maintien d’une activité ferroviaire répartie sur le territoire des Pays de la Loire, en complémentarité notamment avec le site de Nantes Blottereau, qui assure la plus grande partie de la maintenance des matériels affectés aux dessertes régionales. « Cependant, nous regrettons le désengagement total de l’État dans ces problématiques et espérons que le changement de Gouvernement permettra une révision concrète des priorités en matière de transport ferroviaire ».

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