J’ai signé le pacte « Rio+20, le futur que nous voulons vraiment ! »

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En juin 1992, la conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement se déroulait à Rio de Janeiro (Brésil). Vingt ans plus tard, un nouveau sommet appelé Rio+20 réunira du 20 au 22 juin prochains 120 chefs d’État et de gouvernement, dont le nouveau président français François Hollande.

L’objectif, a priori simple, est de constituer une nouvelle feuille de route à l’horizon 2030 pour l’ensemble des pays de la planète face à la crise écologique majeure que nous subissons. Car nos modes de développement continuent de détruire l’ensemble du vivant et hypothèquent d’ores et déjà la possibilité même de survie des générations futures.

À l’approche de ce rendez-vous fondamental pour notre avenir à tous, Europe Écologie Les Verts tient à rappeler ses positions ambitieuses mais nécessaires pour que Rio+20 ne soit pas un sommet international de plus se contentant de vœux pieux.

C’est pourquoi j’ai signé le Pacte Rio+20 d’EELV et les huit engagements qu’il contient :

1 – Que des objectifs clairs à l’horizon 2022 (et non 2030) soient fixés lors de ce sommet, pour le développement d’une économie verte qui sache dépasser la seule idéologie de la croissance et du profit financier, et que ces objectifs soient assortis d’engagements contraignants
2 – Que les investissements effectués par la Banque mondiale et les autres fonds internationaux intègrent des objectifs d’éco-conditionnalité, de relocalisation d’activités, de circuits de proximité de distribution et diffusion, de souveraineté alimentaire, de pratiques agro-écologiques, ou encore de développement de la sobriété énergétique et des énergies renouvelables
3 – Qu’un statut juridique pour les biens publics mondiaux et biens communs soit créé
4 – Qu’une fiscalité environnementale soit développée et portée par l’ensemble des pays sur la planète
5 – Qu’une partie des recettes liées à la taxation sur les flux financiers soit dédiée à un fonds environnemental, notamment de protection de la biodiversité dans les pays du Sud
6 – Que soit mise en place une gouvernance démocratique à travers la création d’une Organisation mondiale de l’environnement sous l’égide des Nations unies dont les décisions soient opposables à l’OMC, au FMI et à la Banque mondiale afin d’influer sur le commerce mondial
7 – Que l’effectivité de ce droit soit assurée par un Tribunal international de justice climatique fonctionnant sur le modèle de la Cour de La Haye, avec un corpus juridique intégrant une clause de la nation la plus favorisée en termes environnementaux
8 – Que la Convention de Genève relative au statut de réfugié de 1951 soit élargie à un statut des migrants climatiques via la définition d’un droit d’asile environnemental.

Nous avons rendez-vous à Rio avec les générations futures et la communauté internationale ne peut pas se permettre de manquer ce sommet. Des représentants d’EELV seront donc présents tout au long des négociations pour porter ce message ambitieux.

J’ai signé ce Pacte pour rappeler que les luttes contre le dérèglement climatique, la déforestation, la disparition programmée des ressources halieutiques, pour la survie de la biodiversité et de l’ensemble du vivant sont des priorités fondamentales, et qu’elles passent par une volonté politique forte lors de Rio+20.

Je vous invite, vous aussi, à signer le Pacte « Rio+20, le futur que nous voulons vraiment ! » d’EELV, en vous rendant sur rio20.eelv.fr !

Pour plus d’informations :
> Le site officiel d’EELV pour le sommet Rio+20
> Rio+20 : priorité des Verts pour le Sommet de la Terre

Restons mobilisés contre le traité ACTA !

mobilisation

Une quatrième commission européenne s’oppose à ACTA !

Après les avis défavorables de trois commissions du Parlement européen le 31 mai dernier (commissions de l’Industrie, des Affaires juridiques et des Affaires intérieures du Parlement européen), la commission du Développement à son tour se prononçait contre l’adoption du traité le 4 juin dernier.

Europe Écologie Les Verts remercie et félicite les député-e-s membres des Verts/ALE, à l’écoute de leurs citoyens et garants de leurs libertés et de leurs droits, qui au sein des commissions, oeuvrent à empêcher la ratification de ce traité.

Le combat n’est pas encore terminé. Le 19 juin prochain, la commission Pétitions devra se prononcer sur la pétition anti-ACTA signée par près de trois millions d’Européens, puis le 21 juin, ce sera au tour de l’importante commission du Commerce international de rendre son avis, avant le vote final le 3 juillet en séance plénière du Parlement.

EELV reste mobilisé et appelle toutes les citoyennes et tous les citoyens qui le peuvent à participer aux manifestations anti-ACTA qui auront lieu partout en Europe le 9 juin 2012.

Nos droits fondamentaux et nos libertés ne doivent pas être le prix à payer pour que quelques acteurs privés voient leurs intérêts financiers préservés !

Écologie Hebdo n°2 : ne manquez pas les dernières nouvelles de l‘écologie !

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Deux semaines avant le Sommet de la Terre à Rio, et à quelques jours des élections législatives, vous êtes nombreux à vous demander quelles sont les dernières nouvelles de l’écologie. Ce deuxième numéro du journal Écologie Hebdo est un moyen simple et rapide pour répondre à vos questions !

Huit pages d’actualité et de dossiers : élections législatives, pouvoir d’achat, logement, Rio+20, nucléaire, culture, interviews exclusives, bons plans…

Profitez-en : Écologie Hebdo est disponible en ligne gratuitement !

Bonne lecture !

 

Télécharger Écologie Hebdo n°2

 

Écologie Hebdo n°2

L’éducation, une priorité pour EELV

L’éducation

L’éducation doit être au centre de la vie sociale et concerne autant l’école que la famille et les relations entre les générations, le tissu social et associatif, les médias et les écrans qui entourent jeunes et adultes et conditionnent représentations et comportements.

Le modèle de développement que défendent les écologistes s’appuie sur l’intelligence et la créativité humaines.

Nous souhaitons donc une véritable mobilisation de l’ensemble de la société pour promouvoir, tout au long de la vie, la coopération à la place de la compétition, la confiance et la sécurité plutôt que la sélection et l’exclusion.

Notre projet s’appuie sur trois principes qu’il faut faire vivre dans l’éducation d’aujourd’hui et de demain : l’autonomie, la solidarité et la responsabilité.

Sept priorités :

Combattre les inégalités dès la petite enfance, comment ? Par un service public associatif et solidaire de la petite enfance en s’appuyant sur les collectivités locales (soutenir la construction de Maisons de la petite enfance) – L’ouverture de 400 000 places en crèche (programme national) permettra de réorienter les importants moyens déjà dépensés par l’Etat pour la garde d’enfants (la seule PAJE coûte chaque année 11 milliards à la CAF) vers les structures collectives et l’égalité d’accès. Un congé parental paritaire plus court mais mieux rémunéré facilitera l’accueil du jeune enfant par sa famille

La création des places nécessaires en école maternelle offrira aux familles, qui le souhaitent, la possibilité de scolariser leurs enfants dès deux ans (de manière non systématique en fonction des besoins) et développer des partenariats avec les acteurs de la prise en charge de la petite enfance.

L’éducation ce n’est pas qu’à l’école. L’éducation familiale a un rôle fondamental et doit être valorisée. Les premiers éducateurs sont les parents. Organiser l’aide à la parentalité par la mise en relation de parents, le dialogue et la compréhension entre parents et professionnels de l’éducation facilités par la prise de responsabilités dans les instances  consultatives ou décisionnelle.

Protéger les enfants de l’agression publicitaire. Créer pour chaque chaîne de télévision, un comité consultatif chargé de proposer et d’évaluer des moyens de favoriser le rôle éducatif de la télévision, en particulier de limiter de manière drastique la publicité au moment de la diffusion d’émissions destinés au jeune public.

Faire sa place à l’école fondamentale

Une école qui ne trie pas ses élèves et qui regroupera les enseignements du primaire et du secondaire. Mettre en cohérence le primaire et le secondaire pour scolariser les enfants de 6 à 16 ans sans sélection ni orientation, réinventer le rôle de l’éducation populaire. Rendre l’école à ceux qui la vivent. Deux années après la fin de l’école fondamentale, instaurer un baccalauréat associant validation d’unités capitalisables, présentation de travaux et épreuves transdisciplinaires. Jusqu’à ce diplôme, les choix de formation devront en fonction des jeunes et des parents dans une logique de construction d’un parcours personnel et non d’une orientation professionnelle.

Pour concrétiser nos propos voici des exemples : ‘l’école des Amanins’ dans le département de la Drôme lien internet : www.lesamanins.com

La pédagogie Freinet  lien : www.ecolefreinet.com. Les connaissances s’acquièrent par la découverte et l’expérience des aptitudes naturelles chez l’enfant. Il existe des centaines d’écoles publiques et privées en France.

Pour en savoir plus : http://blogs.mediapart.fr/edition/appel-de-bobigny

Pas de jeunes  sans solution

Encourager chaque jeune de 16 à 25 ans en liaison avec les mouvements d’éducation populaire à vivre une expérience personnelle choisie ou un engagement personnel fort  pouvant prendre la forme  d’un service civique, avec la garantie de pouvoir reprendre ses études  au niveau auquel il les a laissées.

Faire de l’apprentissage un véritable lieu de formation, respecté, mieux rémunéré évalué et contrôlé.

Favoriser la formation  tout au long de la vie

Accorder après la scolarité obligatoire un crédit formation de seize semestres utilisable tout au long de la vie avec la garantie de revenu (redéploiement du système des bourses et des prestations familiales ainsi qu’un système d’épargne-formation). Permettre à des personnes  qui n’ont pas reçu de formation initiale importante de véritables changements de parcours professionnels, donner accès à des diplômes y compris la validation des acquis et de l’expérience grâce à la diversification des voies d’accès.

Consolider le service public de la formation

Pour en savoir plus sur les liens intergénérationnels – quand l’élève en difficulté apprend avec les personnes âgées- http://www.dailymotion.com/video/x86.duc

Garantir aux enseignants la maîtrise de leur métier

Arrêter les suppressions de postes dans l’Education nationale et organiser la titularisation des personnels précaires

Refonder la formation initiale et continue des enseignants de la maternelle à l’université, diversifier les concours de recrutement et réformer leur contenu en les plaçant à l’entrée du master.

Réformer de façon concertée le système d’affectation et de promotion pour sécuriser les parcours des débutants, encourager la formation d’équipes stables ainsi que la mobilité des professeurs chevronnés vers l’éducation prioritaire et la prise de responsabilités.

Rendre l’école à celles et ceux qui la vivent et la font vivre. Les enseignants ont le statut de cadre : leurs responsabilités doivent être reconnues. Rendre leurs responsabilités aux enseignants en redéfinissant les programmes scolaires en termes d’objectifs transdisciplinaires de fin de cycle adossés à un référentiel de compétences. Créer au niveau local de nouvelles instances pour définir les projets éducatifs locaux et les moyens alloués à l’éducation prioritaire. Refonder des lieux d’écoute, de parole et d’association des jeunes aux décisions qui les concernent.

Pour de vraies politiques éducatives de territoire

C’est à l’échelle du territoire que s’éprouve la solidarité. Il faut mettre en cohérence l’action des différents acteurs de l’éducation d’un même territoire en les mettant en relation et en leur donnant les moyens de collaborer avec profit (définir un territoire qui soit un bassin de vie ou une circonscription dans le(a)quel(le) les complémentarités des établissements et leurs projets soient mis en synergie afin de favoriser la mixité sociale) et de façon à faire de l’éducation prioritaire une réalité qui ne soit pas seulement administrative. Rendus au plus près du terrain, les arbitrages faciliteront le maintien des écoles de proximité.

S’appuyer sur l’éducation populaire au service de l’éducation à l’environnement. Prenons l’exemple proche de chez nous du Centre de découverte d’Aubeterre – www.cdaubeterre.org- qui reçoit des classes primaires et sensibilise les jeunes à l’environnement et développement durable. Soulignons également le site de –www.le loubatas.org- près d’ Aix en Provence – classe verte et séjour éducatif.

Pour un véritable service public de l’enseignement supérieur

Malgré une avalanche de réforme, les faiblesses historiques de l’enseignement supérieur français perdurent quand elles ne sont pas accrues : clivage entre écoles et universités, manque de moyens global et fortes inégalités entre filières et disciplines, insuffisance de la pédagogie et de l’orientation face aux taux d’échec à l’université ; de plus, la discrimination territoriale explose avec le plan Campus et les initiatives d’excellence, qui ne financent que de rares pôles de prestige. Et avec la crise, la paupérisation des étudiants est là qui conduit pour la première fois au recul du taux de poursuites d’études après le bac.

Les écologistes s‘engagent à autonomiser les étudiants pour les rendre acteurs de leur parcours en transformant en profondeur le système de bourses actuel par la mise en place d’une allocation d’autonomie jeunesse, maintenir au plus bas les frais d’inscription, revenir sur la loi LRU pour finir avec la compétition des campus, donner une véritable ambition à l’orientation et à la formation, garantir un service public de l’enseignement supérieur et de la recherche.

 « L’ignorance se dissipe devant la connaissance comme le brouillard  devant le soleil »

  La circonscription 3 comprend 14 collèges  dont le collège de la Quintinie à Chabanais qui a participé aux journées portes ouvertes des Etablissements innovants, 1 lycée général à Confolens, 2 lycées professionnels à Chasseneuil et Ruffec. Les écoles primaires et maternelles. + 1 crèche rurale à Chazelles.

Les problèmes dans la ruralité : les fermetures de classe en école primaire ; les RPI, le transport des élèves, la cantine scolaire, le manque de crèches,

Les collèges sont gérés par le département, les lycées par la région. Et les écoles primaires par les communes et communauté de communes sur le plan matériel (bâtiment, matériel) les instits dépendent de l’éducation nationale.

Alimentation, emploi, énergie, nature, santé : découvrez les propositions écologistes

À l’occasion des élections législatives des 10 et 17 juin 2012, Europe Écologie Les Verts met en avant ses propositions et son projet « Vivre mieux » à travers 5 tracts autour de thèmes phares : l’alimentation, l’emploi, l’énergie, la nature et la santé. N’hésitez pas à télécharger ces tracts ci-dessous, et à les distribuer/diffuser autour de vous, pour soutenir la campagne pendant les quelques jours qui nous séparent du premier tour !


Les tracts thématiques

Alimentation
Emploi
Énergie
Nature
Santé