L’eau, un bien précieux à préserver

EAU

Nous arrivons au terme d’une campagne d’élection Présidentielle, il me revient le souvenir d’une autre campagne Présidentielle, celle de 1974.

Au terme de celle-ci René Dumont candidat écologiste fût le premier à utiliser un objet symbolique pour marquer les esprits.

Un verre d’eau !

Quoi de plus banal qu’un verre d’eau, pourrait on dire !

Quoi de plus symbolique répondrais-je ! Symbolique car l’eau est la origine et est la vie, il n’y a pas de vie possible sans eau. Symbolique également car il mettait bien en situation la vision écologique des problèmes, une vision pour le long terme. Il ne suffit pas d’employer certains termes, certaines locutions pour avoir une vision écologique. Cela fait toute la différence entre quelqu’un qui emploiera certains mots parce qu’ils sont de bons tons, dans l’air du temps, parce qu’il faut les employer pour paraître conscient des problèmes écologiques, et être un écologiste vrai, qui lui, comme l’avait symbolisé René Dumont s’inscrit dans le long terme, a une perspective qui va bien au delà du bout de son nez.

Raisonnement global pour avoir des solutions globales. Partout et de tout temps les vrais écologistes ont eu et ont une perspective qui va plus loin et donc apportent des solutions qui peuvent paraître un peu visionnaire, mais qui en fait, ne sont que de la gestion à long terme. Il semblera anachronique et surprenant dans notre société qui prône, l’instant le court terme, le « paraître ». Mais il ne peut y avoir de résolution de problème sans mise en perspective du long terme.

Actuellement nous avons un déficit chronique en eau de pluie et cela depuis une bonne dizaine d’années alors quand on voit que certains organismes, qu’ils soient syndicaux, bancaires, ou institutionnels mettent en avant des « solutions » d’irrigations pour les exploitants agricoles, c’est bien l’exemple entre le très court terme et une gestion pour l’avenir.

En paraphrasant St Ex., si nous empruntons la terre à nos enfants nous devons la gérer qu’avec une vision de long terme.

La gestion de l’instant étant totalement négative.

L’eau est indispensable à la vie.

La quantité d’eau sur notre terre est immuable depuis que la terre existe. Elle est dans un état ou dans un autre, liquide, solide ou gazeux, mais immuable dans sa quantité. On peut donc dire sans se tromper que l’eau que nous avons dans notre verre a déjà été bu au minimum une fois par un humain, un animal et assimilé par des plantes. Nous avons donc une responsabilité envers le futur car elle sera encore bu, par un humain, un animal ou par des plantes.

Elle est au cœur du vivant et de part sa structure complexe, elle est très sensible à son environnement. L’eau exige une vision globale, que ce soit pour sa qualité que pour sa gestion.

L’eau potable, n’existe pratiquement plus actuellement, à l’état naturel en France. Nous avons maintenant de « l’eau destinée à la consommation humaine » cela ne signifie pas qu’elle soit exempte de matières polluantes, mais que leur concentration a été jugée suffisamment faible pour ne pas mettre en danger la santé du consommateur. Mais c’est là qu’il y a problème car cela ne prend pas en considération l’action des faibles doses, de la synergie entre différents polluants et de l’impact sanitaire à moyen terme (5 à 10 ans). Les études épidémiologiques sur l’impact des micro-polluants sur la santé sont étonnamment rares, est ce parce qu’elles seraient extrêmement coûteuses et complexes à analyser ou bien est ce pour ne pas éveiller les craintes des consommateurs ou les deux ?

Car tout de même, dans un rapport de l’IFEN (Institut Français de l’environnement) il est indiqué que 96% des rivières et 61% des nappes phréatiques, quand elles ne sont pas à sec, sont contaminées par les pesticides. Les nouvelles molécules des pesticides utilisées aujourd’hui agissent à très faibles doses, leur concentration est si faible qu’elles sont quasiment indétectables dans l’eau des rivières et des nappes. Mais cette réduction, qui pourrait satisfaire certains, mise en exergue par d’autres, ne peut être satisfaisante car il n’y a pas eu de baisse de toxicité.

Ce n’est pas la dose qui fait le poison mais la répétition de la dose.

Donc une eau ayant certains poisons est tout à fait nocive tout au long d’une vie.

Selon le professeur Belpomme, cancérologue à l’hôpital G. Pompidou à Paris, il est scientifiquement prouvé que certaines molécules perturbent les systèmes endocriniens. Non biodégradables, elles s’accumulent dans la graisse humaine et se transmettent de la mère à l’enfant. Pas moins de 400 polluants (dont des pesticides et des hydrocarbures) ont été retrouvés collés aux gènes de fœtus humains lors d’une étude menée par le laboratoire de recherche de Gilles-Eric Séralini.

Alors non, l’homme ne s’habitue pas à cette exposition surabondante, au contraire, l’augmentation des cancers chez des personnes de plus en plus jeunes serait directement lié à cette invasion toxique.

Autre problème difficile à résoudre, celui des nitrates provenant des lisiers et des engrais azotés chimique. Le taux en mg/l dans l’eau a été multiplié par 5 en 25 ans. Ce sont des polluants dissous qui résistent aux traitements collectifs parce qu’ils exigent une filtration très poussée et onéreuse, tout comme les résidus médicamenteux.

Le plus grave est à venir car compte tenu de la vitesse extrêmement lente d’infiltration des nitrates pour atteindre les nappes, ceux retrouvés dans notre eau aujourd’hui proviennent des engrais chimiques épandus à la fin des années 80.

Alors même si l’on changeait et il le faut, les pratiques agricoles, hors du bio, il faudrait attendre des dizaines d’années pour voir les taux de nitrates dans l’eau baisser !

Mais il est possible de faire autrement, par exemple à Munich en Bavière le choix d’une agriculture biologique autour des points de captages, prouve qu’il revient 23 fois moins cher pour le contribuable de subventionner l’agriculture biologique que de traiter une eau chargée de plus de 50mg/l de nitrates (limite autorisé en France).

Mais ce n’est pas tout car il y a tous les nouveaux polluants, ce qui aggrave une situation déjà très compliquée, retrouvés dans notre eau, ceux-ci ne faisant pas encore l’objet de normes. Par exemple les hormones issues des élevages intensifs, les contraceptifs oraux éliminés par l’urine des femmes, les molécules issues de certains pesticides ou de cosmétiques qui agissent comme des perturbateurs endocriniens, que l’on retrouve dans l’eau et que même avec des traitements sophistiqués nous n’arrivons pas à traiter en totalité.

Ces fameux PPSP (produits polluants pharmaceutiques et de soins personnels) qui sont consommés à des fins thérapeutiques,  hygiéniques ou cosmétiques à des millions de tonnes en occident, peuvent générer des risques sur la santé, sur la baisse de fertilité, générer des cancers. On les trouvent dans les médicaments bien sur mais aussi dans les parfums, les cosmétiques, les crèmes, solaire ou autres, les shampoings et les gels douche quand ils ne sont pas biodégradables.

Alors l’eau potable au robinet, un mythe ?

Au vu de cette vaste problématique de pollution généralisée et persistante et ses impacts sur l’eau  et les organismes, des mesures globales portant sur les pratiques agricoles, sur la restriction de l’utilisation des substances chimiques seraient indispensables et très urgentes à prendre. Mais pour le moment les volontés en France de changer radicalement cela sont très très faibles et les lobby très forts.

La potabilité de l’eau du point de vue réglementaire ne peut pas être satisfaisante et suffisante, surtout si dans la potabilité on y introduit la notion, le point de vue médical et sanitaire.

Que nous reste t-il à faire ?

La filtration en attendant une volonté politique.

Pour cela différentes possibilités existent : filtres à sédiments, filtration au charbon actif en grain, la micro filtration, les cartouches céramiques, le charbon actif compressé…..l’hyper-filtration : la filtration par osmose inverse.

Tout cela est très bien mais évidemment il y a un coût pour installer ces technologies, et nous en arriverons à un bien, base de la vie qui sera accessible à certains avec une qualité bonne et puis les autres qui auront ce qu’ils peuvent, tout cela parce que pour une grande part les exploitants agricoles auront pollué avec l’orgueilleuse prétention de nourrir le monde, en empoisonnant l’eau.

 

Il y a l’eau en bouteille, mais est ce la solution, les consommateurs payant l’eau du robinet, payant aussi l’eau en bouteilles ? Plus les problèmes des contenants issus du pétrole, qu’il faut recycler.

Nous pourrions également consommer différemment.

Un Français consomme en moyenne 135 litres par jour, dont 70 litres pour un usage non alimentaire et non corporel. Ce sont ces 70 litres qu’il faudrait prélever dans un système qui soit issu de la récupération d’eau de pluie plutôt que sur le réseau d’eau potable. Les toilettes représente 35% de notre consommation d’eau. Il est aberrant d’utiliser de l’eau potable dans des WC quand on connaît le coût du traitement de celle-ci, aujourd’hui et celui à venir, comme dit plus haut.

L’eau dans la nature :

Les milieux naturels humides se réduisent comme peau de chagrin sous les coups de butoir de notre civilisation actuelle et récente, grande consommatrice d’espace.

Utiles aux hommes puis inconsidérées, les mares et leur microcosme subissent le même sort.. Tour à tour abreuvoir, canardière, réserve d’eau pour divers utilisations qui pouvait aller jusqu’au rouissage du lin ou du chanvre, le trempage de l’osier pour la vannerie et même pour la médecine traditionnelle avec les sangsues… Les mares eurent un usage varié depuis la sédentarisation des premières sociétés humaines.

Aujourd’hui de nouvelles utilisations se sont substituées aux anciennes, mare tampon pour retenir les eaux responsables de l’érosion et des inondations, réserve d’eau gratuite et publique, point d’eau pour le gibier ou réserve de pêche, bassins qu’ils soient municipaux ou de jardin pour la décoration ou ludique.

Souvent d’origine anthropique, ces étendues d’eau à renouvellement limité, constituent des refuges pour la faune et la flore. Souvent de petite taille c’est un milieu très fragile, à préserver donc, il faut savoir que 90% des mares ont disparu au cour du siècle dernier, siècle des grands saccages écologiques. La marre est un lieu privilégié de découverte de la faune et de la flore. Elle peut être un objet pédagogique où interviennent la dimension historique et la culture régionale.

Elle permet aussi d’aborder l’influence de l’homme sur la nature et d’expliquer la gestions des eaux de surface, ce qui est trop souvent oublié.

En France, en application du principe de libre disposition, tout propriétaire a le droit d’user et de disposer des eaux pluviales qui tombent sur son fonds (art. 640 et suivant du code civil) A l’heure actuel il n’existe pas de réglementation spécifique régissant l’utilisation d’eau pluviale.

Mais doit on mettre de l’argent public pour que certains s’accaparent ce bien commun, au travers la réalisation de « bassines » il peut y avoir une certaine différence d’approche.

D’un point de vue écologique, l’utilisation de l’eau de pluie diminue les pompages dans les nappes phréatiques, menacées gravement de surexploitation, et qui plus est de plus en plus polluées comme mentionnées précédemment.

Elle permet la valorisation d’une ressource naturelle gratuite et inépuisable, même si elle est mal répartie sur notre terre. Récupérer l’eau de pluie nous rend actrice ou acteur, responsable de la gestion d’une ressource vitale. L’eau de pluie récupérée ne contribue pas au ruissellement. Comme les surfaces imperméables augmentent (terres compactées par les pratiques agricoles intensives, toitures, routes, parkings, …..) le problème de ruissellement et d’inondation devient de plus en plus préoccupant, nous en arrivons à ce paradoxe que nous avons des inondations par grande sécheresse, sans parler des pollutions générées par le débordement des stations d’épuration.

Des villes plus ou moins grandes ont compris le problème de l’eau et les problèmes écologiques dans leur ensemble, car il est impossible de saucissonner l’écologie. Pour n’en citer que trois, Freiburg en Allemagne, Güssing en Autriche mais aussi Silfiac en France dans le Morbihan.

Retour vers l’avenir, des villes ou villages politiquement durable et durablement positif. Nous montrent le chemin l’écologie politique étant la solution pour conserver un sens à la phrase de St Ex.

les pesticides dans les eaux :

  • www.mdrgf.org Mouvement pour le droit et le respect des générations futures. Recherches de Gilles-Eric Séralini prof en biologie moléculaire et Annie Leszkowicz sur les polluants dans les gènes du fœtus effectuées en 2003.
  • www.artac.info Professeur Belpomme, résultats d’études environnement, réponses à vos questions, les pesticides.
  • http://atctoxicologie.free.fr Association Toxicologie Chimique. A réalisé une fiche sur l’antimoine, découvert récemment en grande quantité dans les eaux en bouteilles.
  •  www.cieau.com Centre d’information sur l’eau. Donne des informations sur l’ensemble de la thématique de l’eau domestique (ressources, qualités, production…)

 

EELV rencontre Salah Hamouri et invoque avec lui le sort des prisonniers palestiniens en grève de la faim

IMG_1158

Ce vendredi 11 mai 2012, des élus et représentants d’Europe Ecologie Les Verts ont rencontré au Conseil régional d’Ile de France le jeune étudiant franco-palestinien Salah Hamouri (photo, quatrième en partant de la gauche) de passage en France, qui est resté sept ans emprisonné dans les geôles israéliennes avant d’être libéré en décembre 2011.

En présence de Michel Bock, Président de la commission Affaires Internationales et européennes au Conseil régional IDF, Jérôme Gleizes, membre du bureau exécutif d’EELV, Benjamin Joyeux, responsable de la commission Transnationale d’EELV, Nabila Kéramane, Emmanuelle Cosse, Jacques Picard et Claire Monod, conseiller(e)s régionaux EELV, Cécilia Joxe, membre du bureau de la commission Transnationale et Taoufik Tahani, membre du bureau national de l’Association France Palestine Solidarité (AFPS), Salah Hamouri a livré un exposé terrifiant de la situation actuelle des prisonniers palestiniens.

Après avoir remercié les élus pour leur soutien tout au long de sa détention, Salah Hamouri a détaillé les terribles conditions d’incarcération des prisonniers politiques palestiniens : environ 4600 prisonniers politiques croupissent actuellement dans les geôles israéliennes. Parmi eux, 320 prisonniers sont en détention administrative, c’est à dire livrés sans droit à un procès équitable au bon vouloir des autorités. 400 prisonniers sont malades, dont 18 atteints du cancer et sans possibilité de soins adaptés, condamnés à une mort certaine. 123 prisonniers sont incarcérés depuis plus de 25 ans. Il y a également onze femmes et pire que tout, environ 200 enfants! L’incarcération de la sorte de mineurs est proprement inacceptable et nécessite notamment l’intervention de grandes ONG de défense des droits humains comme Amnesty International. Certains prisonniers sont en isolement total (dans une cellule de 2 mètres sur 3 enfermés sans aucun contact avec l’extérieur 23h/24). Les livres sont interdits, de même que la possibilité de faire des études.

Devant cette situation inacceptable, 1600 prisonniers ont décidé à partir du 17 avril de se livrer à une grève de la faim illimitée. Leurs revendications sont on ne peut plus simples et légitimes : fin des mesures d’isolement, accès à l’information et à la presse pour tous, arrêt des raids nocturnes, autorisation de visite des familles gazaouies à leurs proches et arrêt de la pratique de l’arrestation administrative.

Salah Hamouri a ensuite témoigné des mesures prises par les autorités pour tenter de faire cesser coûte que coûte cette grève de la faim : humiliations diverses, nourriture exposée devant les grévistes, marches de longues heures dans la cour afin d’affaiblir les organismes, transferts de plusieurs heures en bus en pleine chaleur, etc. Salah a décrit un véritable état d’urgence humanitaire pour plusieurs milliers de personnes désespérées.

Face à cette situation absolument inacceptable, Europe Ecologie Les Verts réaffirme clairement son soutien à ces grévistes de la faim.

EELV redemande à tous ses élus en France et au Parlement européen et à tous ses militants d’interpeller les autorités israéliennes à l’étranger afin que les revendications légitimes de ces prisonniers en grève de la faim soient entendues.

Nous demandons aux autorités européennes et au futur premier gouvernement du nouveau Président François Hollande d’intervenir immédiatement auprès du gouvernement israélien par le biais de son ambassade à Paris pour que cesse cette politique d’arrestations systématiques et arbitraires et que les conditions de détention respectent au minimum les droits humains. Dans l’immédiat, les grévistes doivent au moins recevoir les soins médicaux qui s’imposent et aucun mineur ne doit pouvoir continuer à être ainsi emprisonné dans la négation totale de toutes les conventions internationales de protection des droits de l’enfant.

Le gouvernement israélien ne peut se permettre de bafouer ainsi le droit international et il est du devoir absolu de la France et de la communauté internationale de la rappeler à ses obligations. La vie de milliers de prisonniers palestiniens en dépend de toute urgence.

Europe Écologie Les Verts soutient les prisonniers palestiniens en grève de la faim

Tel-Aviv_University_students_protest_unlawful_holding_of_Gilad_Shalit_by_hamas

Au cours de l’année qui vient de s’écouler, 3 000 palestiniens ont été arrêtés par l’état israélien. Malgré la libération d’environ 1 000 détenus en échange du soldat franco-israélien Gilad Shalit, ils sont encore 4 400 à être emprisonnés, dont 200 enfants et une vingtaine d’élus, selon les chiffres donnés par le Secrétaire Général des Nations Unis.

Depuis le 17 avril, journée des prisonniers palestiniens, 1 600 d’entre eux ont entamé une grève de la faim illimitée. Ils ont été rejoints depuis par 400 autres. Ce mouvement d’une ampleur inégalée, qui touche les détenus toutes tendances politiques confondues, pourrait continuer de s’étendre. Parmi leurs revendications figurent la fin des mesures d’isolement de certains, l’accès à l’information et à la presse pour tous, l’arrêt des raids nocturnes, l’autorisation de visite des familles gazaouis à leurs proches et l’arrêt de la pratique de « l’arrestation administrative », qui touche aujourd’hui 320 personnes sans qu’aucune charge soit retenue à leur encontre.

Europe Écologie Les Verts souhaite apporter tout son soutien à ces grévistes de la faim qui mettent en danger leur propre vie afin de demander d’améliorer leurs conditions de détention et de mettre fin à l’arbitraire des arrestations.

EELV demande à tous ses élus en  France et au Parlement européen d’interpeller les autorités israéliennes à l’étranger afin que les revendications légitimes de ces prisonniers en grève de la faim soient entendues.

Nous demandons aux  autorités françaises et européennes d’intervenir auprès du gouvernement israélien pour que cesse cette politique d’arrestations systématiques et arbitraires et que les conditions de détention respectent les droits humains. Dans l’immédiat, les grévistes doivent au moins recevoir les soins médicaux qui s’imposent.

Dans les prochains jours, la direction du parti et les élus EELV IDF rencontreront le jeune franco-palestinien Salah Hamouri, qui a passé sept ans dans les geôles israéliennes, afin d’échanger avec lui sur le sort des détenus palestiniens.

EELV  appelle tous ses militants à se rendre au meeting de soutien aux prisonniers palestiniens et aux grévistes de la faim à l’appel du Collectif National pour une paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens  qui se déroulera à Paris en présence de Salah Hamouri le vendredi 11 mai à 19h à la Bourse du travail, 29 boulevard du temple,  75003 (Métro Filles du Calvaire).

Europe Écologie Les Verts

L’élection de François Hollande est une victoire pour tous les écologistes

popup

Le résultat de ce soir est une victoire pour tous les écologistes. L’accession de François Hollande à la Présidence de la République est une chance pour la France, pour l’écologie, la justice sociale et la démocratie. Pour la première fois depuis vingt-quatre ans, un Président de la République est élu avec la volonté de mettre en oeuvre un projet de justice sociale et de transition écologique. La forte mobilisation des Françaises et des Français montre la détermination pour un changement profond de politique, que la nouvelle majorité ne devra pas décevoir.

Une chance pour la France : elle donne un coup d’arrêt aux pulsions de division, d’opposition des citoyens entre eux, au repli du pays sur lui-même, à la xénophobie, elle rend possible une relance du processus européen sur de bonnes bases.

Pour l’écologie : elle contribuera à relancer la mobilisation pour la transition écologique, la lutte contre le changement climatique, la réduction de la part du nucléaire la préservation de la biodiversité et de nos espaces naturels, l’action contre les pollutions de l’air du sol et des eaux, une agriculture paysanne et une alimentation de qualité.

Pour la justice sociale : elle entend réduire les inégalités fiscales et mobiliser le pays autour d’un grand effort pour l’emploi, le logement, l’éducation, la santé, l’égalité des territoires.

Pour la démocratie: elle favorisera un fonctionnement plus équilibré de nos institutions, une plus grande indépendance de la justice, de la presse et de l’administration, elle ouvrira la voie à l’établissement d’une part de proportionnelle à toutes les élections et au droit de votre des résidents étrangers aux élections locales.

Dans un contexte difficile de crises, les écologistes entendent prendre toute leur part à la réussite de la dynamique ainsi ouverte, qu’il faudra confirmer et consolider dans les jours et les semaines à venir :

  • Par un gouvernement d’action, commençant tout de suite à mettre en œuvre les orientations voulues par une majorité de français, préparant le retour de notre pays dans les rendez-vous internationaux, et en premier lieu le sommet de la planète terre de « Rio + 20 »
  • En donnant au pays une majorité parlementaire solide, conforme aux aspirations du 6 mai 2012, et permettant une véritable représentation des écologistes à l’assemblée…
  • En poursuivant la construction d’un puissant mouvement d’Écologie Politique, ouvert, populaire, capable d’un dialogue fort avec toute la société.

Paris le 6 mai 20 heures

Cécile Duflot Secrétaire nationale

Le rassemblement, c’est maintenant !

image_diaporama

À quelques jours du premier tour de l’élection présidentielle, les forces de gauche et les écologistes de notre pays ont une très grande responsabilité : ensemble, en nous rassemblant derrière la candidature de François Hollande, nous pouvons mettre un terme à cinq années de sarkozysme qui ont durablement abîmé notre pays.

Chaque voix comptera le 6 mai prochain : c’est pourquoi j’appelle tous les électeurs de notre circonscription à se mobiliser dans ces derniers jours, pour porter la candidature de François Hollande jusqu’à la victoire !

Cette alternance que nous voulons tous ne doit pas uniquement permettre de refermer une parenthèse et de changer de président. L’élection de François Hollande ne sera qu’un premier pas : le rassemblement de la gauche et des écologistes doit ouvrir la voie à une autre politique, qui placera la justice sociale, le vivre mieux et l’écologie au cœur du prochain quinquennat.

Lors des élections législatives de juin, nous devrons choisir une alternance réelle. Nous devrons montrer qu’il est possible de gouverner autrement, d’apaiser ce pays, de cesser d’attiser les haines, et d’apporter enfin des solutions concrètes aux Françaises et aux Français.

La sûreté nucléaire ne doit pas faire débat

Centrale-nucleaire-Bugey

Greenpeace a aujourd’hui encore une fois fait la preuve que la sûreté des centrales françaises est largement insuffisante en menant une action sur la centrale du Bugey (limite Ain – Isère).

Immédiatement, EDF a mis en place une campagne de désinformation pour minimiser l’impact de cette action. EDF oublie évidemment de dire que le militant a déposé un fumigène sur un réservoir de stockage provisoire d’effluents très radioactifs pour signifier qu’un simple explosif aurait pu perpétrer des dommages aux conséquences très graves.

Plus généralement, cette action montre qu’un groupe d’individus organisés et mal intentionnés peut commettre un attentat aux conséquences terribles.

Greenpeace rappelle que la centrale du Bugey est l’une des plus vulnérables de France à une attaque aérienne. Rappelons qu’une explosion avec fuite radioactive sur cette centrale aurait pour conséquence l’évacuation définitive d’un territoire plus large que la région Rhône-Alpes et comprenant des villes aussi importantes que Lyon, Grenoble ou encore Genève…

Suite aux derniers exercices de sécurité « post Fukushima », les élus écologistes membres des Commission Locales d’Information auprès des centrales nucléaires avaient alerté l’Autorité de Sureté Nucléaire sur la quasi absence de prise en compte du facteur humain dans les simulations d’accidents (voir communiqué du 9/03/2012).

À ce jour, l’ASN n’a toujours pas répondu à notre courrier.

Au Japon, les questions de sûreté sont venues tragiquement sur le devant de la scène. Malgré la désinformation et la censure dont même le directeur d’AREVA s’inquiète, on sait aujourd’hui que ce pays devra accepter des conséquences irréversibles pour sa population en raison de l’exposition radioactive très élevée qu’elle subit à grande échelle
.
La sûreté nucléaire est l’enjeu le plus important des décennies à venir : il est plus qu’un enjeu économique ou social ; un véritable enjeu de civilisation.

Le nucléaire fait débat, et Europe Ecologie Les Verts revendique une sortie programmée du nucléaire. Mais la sûreté des installations ne doit pas faire débat : il est impératif que le prochain gouvernement refonde sur des bases sérieuses les protocoles de sûreté des installations nucléaires françaises.

Olivier Bertrand, conseiller général de l’Isère, coordinateur des élus EELV membres des CLI auprès des centrales nucléaires françaises
Catherine Brette et Claude Cassé, élus EELV et membres de la CLI du Bugey