L’éducation, une priorité pour EELV

L’éducation

L’éducation doit être au centre de la vie sociale et concerne autant l’école que la famille et les relations entre les générations, le tissu social et associatif, les médias et les écrans qui entourent jeunes et adultes et conditionnent représentations et comportements.

Le modèle de développement que défendent les écologistes s’appuie sur l’intelligence et la créativité humaines.

Nous souhaitons donc une véritable mobilisation de l’ensemble de la société pour promouvoir, tout au long de la vie, la coopération à la place de la compétition, la confiance et la sécurité plutôt que la sélection et l’exclusion.

Notre projet s’appuie sur trois principes qu’il faut faire vivre dans l’éducation d’aujourd’hui et de demain : l’autonomie, la solidarité et la responsabilité.

Sept priorités :

Combattre les inégalités dès la petite enfance, comment ? Par un service public associatif et solidaire de la petite enfance en s’appuyant sur les collectivités locales (soutenir la construction de Maisons de la petite enfance) – L’ouverture de 400 000 places en crèche (programme national) permettra de réorienter les importants moyens déjà dépensés par l’Etat pour la garde d’enfants (la seule PAJE coûte chaque année 11 milliards à la CAF) vers les structures collectives et l’égalité d’accès. Un congé parental paritaire plus court mais mieux rémunéré facilitera l’accueil du jeune enfant par sa famille

La création des places nécessaires en école maternelle offrira aux familles, qui le souhaitent, la possibilité de scolariser leurs enfants dès deux ans (de manière non systématique en fonction des besoins) et développer des partenariats avec les acteurs de la prise en charge de la petite enfance.

L’éducation ce n’est pas qu’à l’école. L’éducation familiale a un rôle fondamental et doit être valorisée. Les premiers éducateurs sont les parents. Organiser l’aide à la parentalité par la mise en relation de parents, le dialogue et la compréhension entre parents et professionnels de l’éducation facilités par la prise de responsabilités dans les instances  consultatives ou décisionnelle.

Protéger les enfants de l’agression publicitaire. Créer pour chaque chaîne de télévision, un comité consultatif chargé de proposer et d’évaluer des moyens de favoriser le rôle éducatif de la télévision, en particulier de limiter de manière drastique la publicité au moment de la diffusion d’émissions destinés au jeune public.

Faire sa place à l’école fondamentale

Une école qui ne trie pas ses élèves et qui regroupera les enseignements du primaire et du secondaire. Mettre en cohérence le primaire et le secondaire pour scolariser les enfants de 6 à 16 ans sans sélection ni orientation, réinventer le rôle de l’éducation populaire. Rendre l’école à ceux qui la vivent. Deux années après la fin de l’école fondamentale, instaurer un baccalauréat associant validation d’unités capitalisables, présentation de travaux et épreuves transdisciplinaires. Jusqu’à ce diplôme, les choix de formation devront en fonction des jeunes et des parents dans une logique de construction d’un parcours personnel et non d’une orientation professionnelle.

Pour concrétiser nos propos voici des exemples : ‘l’école des Amanins’ dans le département de la Drôme lien internet : www.lesamanins.com

La pédagogie Freinet  lien : www.ecolefreinet.com. Les connaissances s’acquièrent par la découverte et l’expérience des aptitudes naturelles chez l’enfant. Il existe des centaines d’écoles publiques et privées en France.

Pour en savoir plus : http://blogs.mediapart.fr/edition/appel-de-bobigny

Pas de jeunes  sans solution

Encourager chaque jeune de 16 à 25 ans en liaison avec les mouvements d’éducation populaire à vivre une expérience personnelle choisie ou un engagement personnel fort  pouvant prendre la forme  d’un service civique, avec la garantie de pouvoir reprendre ses études  au niveau auquel il les a laissées.

Faire de l’apprentissage un véritable lieu de formation, respecté, mieux rémunéré évalué et contrôlé.

Favoriser la formation  tout au long de la vie

Accorder après la scolarité obligatoire un crédit formation de seize semestres utilisable tout au long de la vie avec la garantie de revenu (redéploiement du système des bourses et des prestations familiales ainsi qu’un système d’épargne-formation). Permettre à des personnes  qui n’ont pas reçu de formation initiale importante de véritables changements de parcours professionnels, donner accès à des diplômes y compris la validation des acquis et de l’expérience grâce à la diversification des voies d’accès.

Consolider le service public de la formation

Pour en savoir plus sur les liens intergénérationnels – quand l’élève en difficulté apprend avec les personnes âgées- http://www.dailymotion.com/video/x86.duc

Garantir aux enseignants la maîtrise de leur métier

Arrêter les suppressions de postes dans l’Education nationale et organiser la titularisation des personnels précaires

Refonder la formation initiale et continue des enseignants de la maternelle à l’université, diversifier les concours de recrutement et réformer leur contenu en les plaçant à l’entrée du master.

Réformer de façon concertée le système d’affectation et de promotion pour sécuriser les parcours des débutants, encourager la formation d’équipes stables ainsi que la mobilité des professeurs chevronnés vers l’éducation prioritaire et la prise de responsabilités.

Rendre l’école à celles et ceux qui la vivent et la font vivre. Les enseignants ont le statut de cadre : leurs responsabilités doivent être reconnues. Rendre leurs responsabilités aux enseignants en redéfinissant les programmes scolaires en termes d’objectifs transdisciplinaires de fin de cycle adossés à un référentiel de compétences. Créer au niveau local de nouvelles instances pour définir les projets éducatifs locaux et les moyens alloués à l’éducation prioritaire. Refonder des lieux d’écoute, de parole et d’association des jeunes aux décisions qui les concernent.

Pour de vraies politiques éducatives de territoire

C’est à l’échelle du territoire que s’éprouve la solidarité. Il faut mettre en cohérence l’action des différents acteurs de l’éducation d’un même territoire en les mettant en relation et en leur donnant les moyens de collaborer avec profit (définir un territoire qui soit un bassin de vie ou une circonscription dans le(a)quel(le) les complémentarités des établissements et leurs projets soient mis en synergie afin de favoriser la mixité sociale) et de façon à faire de l’éducation prioritaire une réalité qui ne soit pas seulement administrative. Rendus au plus près du terrain, les arbitrages faciliteront le maintien des écoles de proximité.

S’appuyer sur l’éducation populaire au service de l’éducation à l’environnement. Prenons l’exemple proche de chez nous du Centre de découverte d’Aubeterre – www.cdaubeterre.org- qui reçoit des classes primaires et sensibilise les jeunes à l’environnement et développement durable. Soulignons également le site de –www.le loubatas.org- près d’ Aix en Provence – classe verte et séjour éducatif.

Pour un véritable service public de l’enseignement supérieur

Malgré une avalanche de réforme, les faiblesses historiques de l’enseignement supérieur français perdurent quand elles ne sont pas accrues : clivage entre écoles et universités, manque de moyens global et fortes inégalités entre filières et disciplines, insuffisance de la pédagogie et de l’orientation face aux taux d’échec à l’université ; de plus, la discrimination territoriale explose avec le plan Campus et les initiatives d’excellence, qui ne financent que de rares pôles de prestige. Et avec la crise, la paupérisation des étudiants est là qui conduit pour la première fois au recul du taux de poursuites d’études après le bac.

Les écologistes s‘engagent à autonomiser les étudiants pour les rendre acteurs de leur parcours en transformant en profondeur le système de bourses actuel par la mise en place d’une allocation d’autonomie jeunesse, maintenir au plus bas les frais d’inscription, revenir sur la loi LRU pour finir avec la compétition des campus, donner une véritable ambition à l’orientation et à la formation, garantir un service public de l’enseignement supérieur et de la recherche.

 « L’ignorance se dissipe devant la connaissance comme le brouillard  devant le soleil »

  La circonscription 3 comprend 14 collèges  dont le collège de la Quintinie à Chabanais qui a participé aux journées portes ouvertes des Etablissements innovants, 1 lycée général à Confolens, 2 lycées professionnels à Chasseneuil et Ruffec. Les écoles primaires et maternelles. + 1 crèche rurale à Chazelles.

Les problèmes dans la ruralité : les fermetures de classe en école primaire ; les RPI, le transport des élèves, la cantine scolaire, le manque de crèches,

Les collèges sont gérés par le département, les lycées par la région. Et les écoles primaires par les communes et communauté de communes sur le plan matériel (bâtiment, matériel) les instits dépendent de l’éducation nationale.