NDDL : Quand l’Europe sonne le glas de l’aéroport

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Les écologistes et l’ensemble des opposants à l’aéroport à Notre-Dame-des-Landes s’y attendaient et l’Europe l’a fait !

Selon une information exclusive parue ce jour dans Presse Océan, une mise en demeure aurait été envoyée à la France visant à demander aux autorités françaises des explications sur « l’absence de certaines évaluations environnementales ».

Au regard de cette information, cette procédure est une suite logique dans le prolongement des auditions devant la Commission des pétitions, compte tenu de la faiblesse et des insuffisances du dossier sur l’aspect environnemental, notamment.

La France aura donc deux mois pour fournir des éléments solides et tangibles et, pour les écologistes, il est d’ores et déjà peu probable qu’elle en ait la capacité.

Coup de massue pour les partisans d’un lancement rapide des travaux sur le site, cette information vient contredire durablement celles et ceux  qui, à grand renfort de communication, péroraient sur l’absence de recours possibles au niveau européen et, surtout, renvoie bien au-delà des calendes grecques un aéroport de plus en plus hypothétique.

C’est aussi une première victoire obtenue grâce au travail des écologistes au parlement européen, en soutien des collectifs d’opposants.  En  matière d’environnement, l’Europe protège contre les abus des États et la mégalomanie de certains élus et grands groupes privés.

 

 

Yannick Jadot, Sandrine Bélier, Jean-Philippe Magnen, Nicole Kiil-Nielsen et Julien Durand, candidats EÉLV aux européennes, le groupe EELV du Conseil régional des Pays de la Loire, Pascale Chiron, adjointe au Maire de Nantes

 

 

2 résponses à “NDDL : Quand l’Europe sonne le glas de l’aéroport”

  1. Frédéric Lehobey

    Bonjour,

    Bravo !

    Pourquoi les élus EELV de Rennes ne sont-ils pas signataires de ce communiqué ? (J’y vois pourtant « Pascale Chiron, adjointe au Maire de Nantes » !)

    Autre question (disjointe) : la destruction programmée dans le cadre du projet « eurorennes » d’un immeuble neuf (achevé en 1991) et en parfait état place de la gare à Rennes constitue-t-il une gabegie écologique (mesure en équivalent carbone de l’impact environnemental du béton utilisé pour sa construction) ? EELV associé à la gestion municipale de Rennes (comme de Nantes) est-il solidaire de cette décision politique ? (Merci de m’indiquer un pointeur vers toute prise de position publique que vous auriez prise sur le sujet.)

    Bien cordialement,
    Frédéric Lehobey

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  2. Équipe de campagne

    Les élus de Rennes sont naturellement en accord avec le texte mais il n’était pas possible de les avoir sous la main hier lors de la rédaction du communiqué, voilà pourquoi il a été co-signé par les nantais et les régionaux de PdL uniquement.

    Pour ce qui concerne votre seconde question, je vous invite à contacter EELV Rennes (qui n’était pas dans la majorité précédente comme vous le savez), nous ne sommes pas en mesure de répondre pour eux.

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