Politique

Vous êtes en train de parcourir les articles taggés Politique.

Nous sommes dans une situation compliquée sur les plans social, économique et environnemental. Alors que la population mondiale va augmenter pendant quelques dizaines d’années encore, nous sommes confrontés à la raréfaction des ressources non renouvelables de la planète. Et nous lui avons déjà imposé une charge bien lourde au fil des quarante dernières années.

Nous devons trouver une autre voie que celle d’antan qui n’a fait qu’aggraver les inégalités. Vivre mieux en réduisant les dépenses contraintes, en se déplaçant différemment, en modifiant nos habitudes de consommation … C’est possible ! Réduire la part du budget des ménages consacré au logement, pour pouvoir consacrer plus à une alimentation de qualité. Reprendre la réduction du temps de travail, pour trouver le temps de se déplacer moins vite et de vivre mieux. Construire les solidarités quotidiennes pour échanger des savoir-faire. Remettre du collectif et de l’imagination dans la vie commune … Tout cela est possible !

Mais il faut pour cela que des orientations politiques aillent en ce sens, et pas en sens inverse, qu’elles soient définies ensemble, qu’elles soient évaluées et, par-dessus tout, qu’elles soient équitables.

L’élection de François Hollande rend de telles politiques possibles. Encore faut-il maintenant les mettre en bonne place sur l’agenda du président et de son gouvernement ! Vous pouvez le faire, à l’occasion de ces élections législatives, en portant en nombre à l’Assemblée des députés et des députées écologistes. Avec un groupe parlementaire et avec votre soutien exigeant, nous pourrons peser pour que les questions, les principes et les propositions que nous portons depuis longtemps soient pris en compte et participent à apporter solutions aux problèmes d’aujourd’hui sans compromettre demain.

Claire Duval, candidate EELV
6ème circonscription du Morbihan

Tags:

J’ai souhaité réagir à l’accrochage récent entre MM Noguès et Derrien sur l’utilisation de la notion de « majorité présidentielle ».

Il est bien évident qu’il y a quatre candidat/es, M. Derrien, M. Noguès, M. Perron et moi-même, qui sont prêts à oeuvrer dans le sens globalement indiqué par François Hollande et son premier ministre.

Chacun/e propose néanmoins des priorités et, parfois, des approches différentes. C’est normal. Cela permettra aux électrices et électeurs d’exprimer leurs préférences.

Parlons donc de ces approches et de ces priorités, mais évitons les bisbilles vaines. Et gardons en tête que nous pouvons, ensemble, mettre un terme à la longue domination de la droite dans la circonscription et au parlement. Ce serait moche de rater l’occasion.

Communiqué presse du 29/05/2012
Claire Duval

Tags:

Les 10 et le 17 juin prochains, vous allez élire vos députés. Mais un député, c’est quoi ? A quoi ça sert ?

Les député/es sont élus au suffrage universel direct dans un scrutin uninominal à deux tours. C’est-à-dire qu’un premier tour a lieu où se présentent tou/tes les candidat/es qui le souhaitent. Ne sont qualifié/es pour le deuxième tour que les candidat/es ayant obtenu le vote de plus de 12,5% des personnes inscrites sur les listes électorales. Généralement il n’y en a que deux, mais il peut parfois y en avoir trois (on parle alors de « triangulaire »). À l’issue du deuxième tour, le candidat ayant obtenu le plus de suffrages est élu.

Commentaire : c’est un système qui n’est pas satisfaisant. Imaginons que le parti B obtienne 50,50 % au 2ème tour dans chacune des 577 circonscriptions, alors seul le part B sera représenté à l’Assemblée. Tout aussi grave rien ne garantit la moindre parité (et ça ce n’est pas que théorique : actuellement il y a moins de 20% de femmes à l’Assemblée !). C’est pourquoi nous proposons l’adoption d’un système qui garantisse la parité et la représentation proportionnelle (avec prime majoritaire).

Un député a deux fonctions : il fait les lois et il contrôle le travail du gouvernement. S’il est élu sur un territoire, le député est un élu national qui doit avoir une vision d’ensemble des problématiques du pays et être ouvert sur le monde. Il doit réfléchir avec les élus locaux et les citoyens de sa circonscription aux conséquences potentielles des lois qu’il vote, tout en gardant toujours à l’esprit l’intérêt général du pays.

Le travail d’un/e député/e, c’est aussi d’être en contact constant avec la population, les associations, les entreprises… de sa circonscription et les élus locaux pour les écouter, prendre note de leurs questionnements et de leurs inquiétudes, intervenir auprès des administrations ou s’en faire le relais auprès du préfet ou des ministres pour trouver des solutions.

Commentaire : un/e député/e devrait aussi rendre compte de son mandat. Cela veut dire pas seulement signaler ses interventions individuelles auprès des autorités, mais aussi, surtout dirais-je, d’expliquer les dossiers qu’il a eu à traiter et le sens de ses votes lors des scrutins. Le fait que, lors des précédents mandats, les députés se soient rarement acquittés de cette tâche explique en partie l’incompréhension et le rejet de « la politique » qu’on constate trop souvent.

 

 

Pour en savoir plus sur les député-e-s et sur le travail parlementaire : http://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/institutions/fonctionnement/parlement/definition/qu-est-ce-qu-depute.html

Note : pour cet article je suis partie d’un texte de Magali Deval, merci à elle.

Tags: ,

Il fallait mettre un terme au long règne de la droite, voilà qui est fait. C’est bien.

Si plaisante que soit la victoire de François Hollande, il faut bien reconnaître qu’elle n’est pas très large. C’est probablement dû au fait que, dans la situation complexe que nous vivons, il n’est pas évident de savoir quel chemin prendre. Mais une majorité de français/es a dit avec qui elle ne voulait plus cheminer et c’est déjà important.

Maintenant vient le temps de dessiner une politique. François Hollande a donc désormais cette charge. C’est, à l’évidence, un homme d’expérience mais pas un agité ou un mégalomane. On a tout lieu de penser qu’il saura entendre ce que ses concitoyens exprimeront, s’ils le font clairement.

Les élections législatives de 10 et 17 juin seront une première occasion de le faire. Nous vous proposerons de le faire, partout en France, en votant Europe Écologie Les Verts.

En envoyant à l’Assemblée un nombre important d’écologistes, suffisamment important pour qu’elles et ils puissent composer un groupe propre,

  • vous exprimerez votre désir de mettre en chantier les transitions (en matière de logements et d’énergies notamment) qui créeront en quelques mois les centaines de milliers d’emplois dont nous avons besoin pour en finir avec la précarité de masse.
  • vous direz aussi votre volonté que soient engagées des transformations profondes (mais à terme un peu plus long) dans la manière de se nourrir, dans l’éducation et la formation, en matière d’égalité hommes – femmes et dans la manière de vivre et décider ensemble.

Ces questions prioritaires sont le coeur du projet des écologistes. En soutenant ce projet par votre vote, en juin prochain, vous pouvez les inscrire en bonne place sur l’agenda de notre nouveau président.

Tags: , ,

Solidaire et durable. Alors que nous travaillons à la rédaction de notre « profession de foi » ces mots arrivent sans cesse sous la plume. Faut-il les employer alors qu’ils ont été galvaudés et parfois utilisés par ceux-là même qui agissent à l’opposé ?

À bien y réfléchir pourtant, ils disent l’essentiel.

Solidaire

C’est bien là, à mon sens, le coeur même de la politique, c’est à dire de l’organisation du fonctionnement de la société.

- Solidaire, le financement des pensions de retraite des actifs d’hier par les actifs d’aujourd’hui. Et solidaire, la participation des retraité/es à la vie associative, à la vie des quartiers et des écoles.

- Solidaire, le logement social dans un urbanisme bien pensé et la prise en charge collective des situations de handicap et de dépendance

- Solidaire, l’effort de chacun pour réduire son volume de déchets et l’utilisation de pesticides et autres polluants pour que le budget commun serve plus utilement.

- Solidaire, la réduction du temps de travail, pour du travail pour tous et solidaire la parité des salaires, des congés parentaux et du partage des tâches domestiques.

- Solidaire, la tarification progressive pour l’eau et l’électricité à mettre en place pour garantir à tous le minimum.

- Solidaire, l’utilisation des transports collectifs et l’organisation du covoiturage pour réduire notre pression sur le climat.

- Solidaire, la participation aux coopératives qui mutualisent, qui rapprochent producteurs et consommateurs, qui tissent du lien au quotidien.

Sur tous ces sujets on peut certes, au contraire, renvoyer chacun/e à ses propres moyens et choix. Mais pour moi, c’est bien la solidarité qui doit primer sur l’individualisme.

Durable

C’est là aussi un guide intéressant, mais plus comme critère de lecture et de choix que comme principe.

Bien souvent la question « est-ce bon sur la durée ? » éclairera puissamment le sujet et aidera à choisir. Les produits phytosanitaires qui provoquent l’appauvrissement des sols ? Le stockage pour des millénaires de déchets radio-actifs ? Les circuits courts ? La taxation des productions polluantes ? Le déséquilibre nord-sud ? Le grignotage des espaces naturels et agricoles ? Le développement du ferroutage ? L’accélération des rythmes de vie et du stress de productivité ? L’investissement dans l’isolation performante de l’habitat ?

Pour toutes ces questions et bien d’autres, se demander si c’est bon pour les générations à venir est clairement pertinent.

Bien sûr ce n’est pas une baguette magique. Il est des questions complexes : le bénévolat est utile à la solidarité, mais est-il forcément pérenne ?, par exemple. Et ce devrait être l’honneur de la politique de penser ces articulations délicates.

Il n’empêche, dire qu’on veut oeuvrer à un monde solidaire et durable, si l’on ne se paie pas de mots, c’est, pour moi, une vraie boussole qui donne de vrais repères.

Tags: