Journée nationale de la qualité de l’air: il est urgent d’agir!
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Vendredi 25 septembre aura lieu la première journée nationale de la qualité de l’air.

La commission d’enquête sénatoriale a évalué dans son rapport du 15 juillet 2015 le coût annuel de la mauvaise qualité de l’air à 101 milliards d’euros par an pour la France. Sur le plan sanitaire, l’étude « Aphekom » conduite à l’échelle de 25 grand villes européennes évaluait en 2011 l’impact de la pollution de l’air à 19.000 décès prématurés. Deux villes normandes faisaient partie de cette étude : 231 décès pour Rouen et 119 pour Le Havre !

Ces chiffres soulignent l’urgence à agir au niveau européen et national bien sûr mais également au niveau local.

Normandie Écologie  a mis au cœur de son projet les enjeux climatiques et notamment la transition énergétique, qui impactent directement la qualité de l’air. En mettant en œuvre la transition écologie de la région, Normandie Écologie entend agir sur les quatre principales sources de polluants de l’air :

  • Agir sur le trafic routier

En limitant l’usage du diesel : La réduction de l’usage du diesel passe bien sûr pas une modification de la fiscalité nationale mais également localement par la mise en place de périmètres restreints de circulation dans les zones sensibles, par la conversion des flottes de bus à des motorisations plus propres (hydrogène, biogaz, etc) mais aussi via l’électrification des lignes SNCF.

Parallèlement Normandie Écologie préconise un développement massif des alternatives en réorientant les crédits routiers vers les modes de déplacement alternatifs. Ainsi, Normandie Écologie prévoit le renforcement des lignes de trains, des transports en commun urbain, des infrastructures vélo et des itinéraires piétons. En complément, il s’agit aussi de renforcer l’offre de transport ferroviaire et fluvial pour rattraper le retard des ports normands sur les ports du Nord (Belgique, Pays Bas et Allemagne) pour lesquels la part de la route est minoritaire.

  • Agir sur l’industrie

Normandie Écologie propose de soutenir les industriels à investir dans les technologies vertes moins consommatrices d’énergie et émettrices de polluants en créant un fond d’investissement de l’efficacité énergétique sous forme d’avances remboursables.

  • Agir sur l’agriculture

Normandie Écologie entend étendre la conversion écologique de l’économie au secteur agricole en favorisant une agriculture extensive, à taille humaine, qui s’inscrit dans les circuits court et qui réduit considérablement le recours aux produits chimiques.

  • Agir sur l’habitat

Normandie Écologie prévoit d’agir sur la qualité de l’air intérieur, avec la rénovation thermique de 40.000 logements par an, incluant des mesures d’amélioration de la qualité de l’air.

En agissant sur tous les leviers : transport routier, industrie, agriculture, habitat, Normandie Écologie ambitionne d’améliorer de façon importante la qualité de l’air des villes et des campagnes de Normandie, préservant ainsi chaque année des centaines de vie. C’est également un enjeu financier majeur de réduction des dépenses de santé dont le coût, environ 5 milliards d’euros pour la seule Normandie, est égal voire supérieur au besoin de financement de la transition écologique de la Normandie, avec à la clef la création de dizaines de milliers d’emplois !

 

Pour Yanic Soubien,

« se mobiliser pour la qualité de l’Air c’est non seulement préserver notre santé mais c’est également s’engager dans un processus vertueux où l’argent public n’est plus utilisé pour réparer les dégâts du productivisme mais au contraire contribuer à créer la prospérité de demain. »