Faire vivre la démocratie pour ne pas céder devant l’horreur
Cinq nuits nous séparent de ce terrible soir du 13 novembre 2015.
Nous pensions inimaginable que, dans notre démocratie, au pays des droits de l’Homme, au pays des Lumières, une telle barbarie puisse frapper l’humanité, la jeunesse au cœur de Paris. Cette folie meutrière marquera définitivement nos mémoires.
Dès samedi, nous avons choisi de suspendre les campagnes écologistes dans toutes les régions, c’était la seule décision possible. Aujourd’hui, nous sortons des trois jours de deuil national proposé par le Président de la République, mais l’émotion collective, la douleur de tout un peuple, la souffrance des familles continuent de nous torturer, pour combien de temps encore ? Nous devons maintenant apprendre à vivre avec cette réalité, nous devons combattre nos peurs. Nous n’accepterons jamais que des fanatiques endoctrinés violent nos droits et notre liberté.
Ne rien dire, rester prostrés serait donner satisfaction à ces barbares, nous vivons en démocratie et définitivement nous la défendrons parce qu’elle est notre rempart.
Alors, le temps est venu pour nous de reprendre la campagne. Nous sommes conscients que le monde a changé et que, forcément, c’est une campagne différente qui commence.
Face aux petites musiques du repli sur soi, du rejet de l’autre, des appels sécuritaristes, il est important que la parole écologiste soit entendue.
Face aux petites musiques du repli sur soi, du rejet de l’autre, des appels sécuritaristes, il est important que la parole écologiste soit entendue.
Parce que le projet de Normandie Écologie porte les valeurs d’humanisme, d’altruisme, de partage, de paix, d’espoir, nourries par le respect du vivant, parce que c’est un enjeu démocratique que d’aller jusqu’au bout de cette élection, nous vous proposons de venir à notre rencontre pour échanger et débattre de l’avenir de la Normandie, car c’est le meilleur remède à l’horreur que la France a connue ce vendredi.
Yanic Soubien, tête de liste Normandie Écologie
Version pdf à télécharger : Lettre de Yanic Soubien – 18 novembre 2015