Mercredi 28 octobre, Caroline Amiel, tête de liste Normandie Écologie dans Le Calvados, accompagnée de Francis Joly, Clara Osadtchy, Sophie Börner, Benoît Evrat et Nicolas Defarge colistiers, était à Courseulles-sur-Mer pour déposer une contribution dans le cadre de l’enquête publique ouverte concernant le projet de construction d’un parc éolien en mer.
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Les énergies marines renouvelables (EMR) sont un des leviers réalistes et maîtrisés du mix énergétique nécessaire à la transition énergétique inscrite dans la loi française depuis le 17 août dernier. En effet par cette loi de transition énergétique la France s’engage à l’horizon 2030 :
- à réduire de 40% les émissions de gaz à effet de serre,
- à réduire de 30% la consommation d’énergies fossiles,
- à porter la part des énergies renouvelables à 32% dans la consommation finale d’énergie et à 40% de la production d’électricité,
- à baisser à 50% la part du nucléaire dans la production d’électricité à l’horizon 2025.
Le développement des EMR est créateur d’emplois non délocalisables, la filière, innovante, permettra de soutenir l’économie locale et de dynamiser le territoire normand. En parallèle, des efforts et des soutiens au développement des autres leviers devront être mis en œuvre (sobriété énergétique, isolation des bâtiments…) eux aussi source d’emploi pour notre pays.
Le temps est venu de changer de système, de sortir des énergies fossiles limitées et polluantes et d’abandonner progressivement le nucléaire dont les risques pour la santé humaine et le poids pour les générations futures ne sont plus acceptables. Pour pouvoir le faire, il est nécessaire de mettre en place des alternatives : les EMR en sont une.
En restant vigilants sur les impacts des projets proposés sur l’environnement (taille des projets, choix des sites) je suis donc convaincue que nous devons aller de l’avant, être audacieux pour le présent et pour l’avenir, en favorisant l’émergence de projets qui ont été réfléchis, dont les impacts ont été mesurés et dont le rapport positif bénéfice /nuisance pour l’ensemble des citoyens a été démontré.
Cependant, la création d’un parc industriel de cette ampleur doit aussi impliquer les collectivités et les citoyens. Une enquête préalable ne suffit pas pour cela. Les inquiétudes, peurs et fantasmes ne disparaîtront que si une information est régulièrement donnée, et que si une écoute est organisée à intervalles réguliers, afin que les populations riveraines en particulier, mais aussi celles de la région, les élus soient convaincus de la durabilité de l’intérêt des énergies éoliennes. Un dispositif qui s’appuierait sur les CLIS existant près des sites nucléaires, sera à adapter en créant une Commission Locale d’Information sur l’Énergie Éolienne Marine pour que s’organise une concertation d’intérêt général au moins sur les cantons littoraux concernés.
Caroline AMIEL, tête de liste Normandie Ecologie pour le Calvados aux élections régionales de décembre 2015.