SANTÉ – SERVICES PUBLICS – TERRITOIRES

SANTÉ – SERVICES PUBLICS – TERRITOIRES

L’ARS (Agence Régionale de Santé), mise en place en 2007 sous la présidence SARKOZY, officie encore sous la présidence HOLLANDE.

 

D’inspiration libérale son leitmotiv est gérer, gérer, gérer. Dans cette démarche, l’HUMAIN n’est plus la priorité.

 

La dérégulation spectaculaire du service public de santé dans les territoires ruraux de Midi-Pyrénées illustre l’abandon de l’intérêt général commun, ceci sur les secteurs de tous les âges de la vie.

 

Les indicateurs objectifs de cette déconstruction apparaissent nettement avec les luttes syndicales et des populations locales raisonnablement attachées à la vie des territoires. Ici, il convient de s’opposer à la fermeture abusive de la maternité, là, de s’insurger du transfert d’un service hospitalier de proximité, là encore de dénoncer les besoins non satisfaits de la prise en charge des personnes âgées dépendantes ou atteintes de la cruelle maladie d’Alzheimer.

 

L’engagement politique des forces de gauche doit participer à :

  • Re-placer l’HUMAIN au centre des enjeux sociétaux de la région,
  • Re-poser les règles de l’intérêt général humain,
  • Engager le rapport des forces avec l’ARS et exiger un re-maillage territorial du service public de santé dans les territoires pensé aussi comme facteur d’ancrage des populations, de développement de l’emploi et de l’économie locale.

Jean-Luc Couderc, association mc fdg cahors et environs.

2 réponses à “SANTÉ – SERVICES PUBLICS – TERRITOIRES”

  1. Placer l’humain au coeur du service public de santé n’équivaut pas au suivisme aveugle des revendications syndicales. En tant qu’usager, aidant familial d’une personne en fin de vie, je peux encore une fois constater que le suivi relationnel avec le personnel soignant se heurte régulièrement aux contraintes statutaires de la FP hospitalière et à l’organisation hiérarchique, spécialisée et déresponsabilisante de l’hôpital public. Refonder le service public passe par une révision profonde de ce mode d’organisation. Je suis persuadé que les personnels y trouveront leur compte en terme de reconnaissance de la part des usagers, même si cela exige de leur part plus de disponibilité et de prise de responsabilité.

  2. Le bilan du 1er semestre 2015 du groupe La Poste vient d’être publié : chiffre d’affaires +4,5 %, bénéfices +31,7 % à 424 millions €, perception de 341 millions € de Crédit Impôt Compétitivité Emploi pour 2015, utilisation de la sous-traitance +5,7 % (51 millions €), usage d’un service extérieur transport + 14,5 % (237 millions €), prix du timbre + 7 % en janvier 15 et + 3,6 % en août (pour « assurer la pérennité du service universel » sous prétexte de baisse du volume de courrier… induite en partie par cette hausse !)…
    Mais, outre l’aspect financier, le bilan c’est aussi : le non respect de la norme J+ 2 (pli distribué dans les 2 jours), 5.098 suppressions d’emplois (90.000 en dix ans) avec appel massif aux intérimaires, et, dans le Tarn et Garonne, menace de suppressions des bureaux de Durfort-Lacapelette, Bourg-de-Visa, Cazes-Mondenard, transformations accélérées de certains autres en agences postales communales, fermetures durant plusieurs semaines d’été comme à Villebrumier, risque de délocalisation des services de distribution du courrier…
    Et le gouvernement pousse davantage le service public postal, naguère fleuron de notre société, sur une pente dangereuse. Lors de la campagne pour les élections départementales, Manuel Valls a annoncé la création de « maisons de services publics en direction du monde rural, beaucoup de bureaux de poste pourront être adaptés pour les accueillir ». Et la « loi Macron » prévoit que des « agents publics ou contractuels, dont ceux de La Poste », pourront le faire passer le permis de conduire !

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Les pages de consensus

Notre démarche

La crise majeure – sociale, environnementale, économique, culturelle, démocratique – que traversent nos sociétés appelle sans délai de notre part une réponse politique nouvelle seule à même de rompre la spirale de désespérance qui fait le lit d’une extrême-droite plus dangereuse que jamais.

Ce sursaut ne viendra pas des partis de la gauche gouvernementale qui ont montré leur incapacité à sortir du modèle libéral et productiviste, et dont le bilan est extrêmement décevant.

Notre région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, résolument ancrée à gauche, offre une opportunité rare - et peut-être historique - de modifier profondément la donne lors des élections régionales de décembre 2015, offrant alors - par la force de l’exemple - un puissant levier de régénération politique à l’échelle du pays.

Le discrédit frappe largement les formations politiques et s’exprime au travers de la montée de l’abstention. Pourtant l’attente confuse mais palpable d’un nouveau modèle d’implication civique et politique (qui se cristallise avec force sur certaines luttes), et l’exemple de mouvements populaires dans des pays voisins (même si ces mouvements sont issus d’une réalité sociétale bien différente de la nôtre) appellent à ré-interroger profondément la façon d’envisager une échéance électorale mais aussi ce que nous souhaitons faire au-delà d’un simple scrutin.

La construction d’une dynamique citoyenne autour d’une proposition et d’une méthode politique nouvelle (programme, valeurs, méthodes, représentation…) ne doit pas rester un vain mot d’ordre, mais doit se traduire par la mise en place d’outils participatifs concrets, en rupture avec l’offre traditionnelle qui a échoué. Plusieurs initiatives, affirmant une même volonté de rassemblement politique large au service d’une mise en mouvement citoyenne, ont vu le jour dans notre région. Nous mettons aujourd’hui à disposition, pour contribuer à leur convergence, un outil participatif d’échange programmatique que nous avons choisi de nommer « Le projet en commun ». Cette plateforme doit permettre à chacun-e non pas simplement d’observer, mais d’agir, en toute transparence dans un cadre souple et efficient où chacun-e doit se sentir responsable et se porter garant-e de l’objectif.

Le projet solidaire que nous voulons bâtir n’est pas celui d’un simple cartel d’organisations ou d’un rassemblement d’élu-e-s qui se substitueraient à une dynamique citoyenne. Nous voulons permettre un vrai débat de fond, en confrontant sereinement les idées, pour co-élaborer un projet commun à même de répondre aux urgences sociales, environnementales et démocratiques autour de pratiques nouvelles basées sur des valeurs humanistes.

C’est la force et la cohérence de ce projet qui sera le levier de l’espoir.

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