Vous avez un projet concernant la thématique « Développement durable » ?

Il est urgent de changer de modèle ! Nous devons faire de la préservation de notre environnement un axe transversal de toute politique régionale.

Les contributions à la plateforme le projet en commun sont désormais fermées. Vous pouvez continuer à enrichir le projet en commun en amendant et commentant les pages de consensus réalisées par des équipes pluralistes à l’image du rassemblement

5 réponses à “Vous avez un projet « Développement durable »”

  1. Un des problèmes essentiels au développement d’une agriculture de proximité respectueuse de l’environnement est l’étalement urbain et la spéculation foncière à proximité des centres urbains.
    Il me semble essentiel que le Conseil Régional d’une part favorise la mise en place d’indicateur qualitatif des terres agricoles et d’autre part participe par des aides Régionales à ce que les collectivités territoriale effectue des réserves foncières dans le cadre d’un plan territorial de préservation de l’espace agricole.
    De plus , dans la continuité d’une politique agricole un peu agressive, il faut que la Région favorise par des aides financières l’approvisionnement en circuits courts et en particulier dans le cadre d’une charte de qualité ( produits biologiques…)
    Enfin, certaines collectivités mettent en place des légume rie de façon à résoudre en grande partie la logistique et le cout du transport pour de petits maraichers. Il est évident que ces projets doivent être soutenus par le Conseil Régional.

  2. Un thème très important à aborder me semble le rôle de l’agriculture, de l’élevage, de la sylviculture et de la pêche dans la SANTE.
    De plus en plus d’études font émerger les liens entre environnement et santé, et l’aliment est notre premier médicament !
    Pour moi, le professionnel de la production alimentaire est un professionnel de santé.
    Ouvrons donc très largement la réflexion sur l’agriculture et son importance capital pour l’environnement humain !

  3. Le développement durable s’apprécie aussi de façon globale afin de permettre effectivement cette pensée de prendre forme. Il y a donc au travers des politiques publiques régionales cette pensée transversale qui consisterait à favoriser dans tous les domaines et progressivement ce changement de société. Ainsi, dans ses compétences, la région doit agir sur les transports en investissant dans un schéma local, départemental et régional des transports propres et incitatifs, partant des besoins locaux des habitants et ayant un rôle pur, d’aménagement territorial. (Fluidité, désenclavement, créateur et développement d’activités durables). La région doit agir sur l’économie en investissant dans des projets mettant en pratique les échanges de proximité et lieux de coopération et par là même de cohésion telle les entreprises coopératives, les marchés et leurs structures, des projets économiques pour un développement favorisant de nouveaux rapports à la société, entre les régions, entre les différents acteurs institutionnels, entre les gens. (Solidaires, collaboratifs, etc…). La question démocratique est au centre de cette pensée. Il est important de repenser la façon de faire de la politique. Redonner la parole aux habitants ne consiste pas simplement à les consulter mais bien à leur donner un rôle d’acteurs dans le chemin de l’élaboration et du suivi des politiques publiques. Enfin, mais il y a beaucoup à dire encore, la région doit prendre une place dans la formation initiale sur ce sujet car c’est à ce stade que l’on peut être le plus efficace si l’on veut parler de développement durable. Elle doit inciter l’état avec l’éducation nationale dans un partenariat (contrat de plan ou de projet) pour la mise en place dans les lycées d’ateliers extra scolaires et ou de programme de sensibilisation à ces sujets.

  4. Contribution au débat partagé sur le ferroviaire.

    L’importance du ferroviaire dans les problèmes économiques comme environnementaux, et sa compétence de nature régionale, exigent que nous traitions cette question dans le Projet en commun de façon détaillée.
    C’est fait en grande partie dans les points 15 à 18 des pages du consensus, et évoqué à nouveau dans le point 52.
    Mais je souhaitais ajouter quatre points:
    *dans la liste des lignes à rénover entièrement, il est omis celle d’Alès à Bessèges, désormais fermée, ce qui contribue aux problèmes de désertification de quelques vallées cévenoles déjà touchées par la désindustrialisation.
    *il y a encore plus grave: la ligne Nîmes-Clermont, dite ligne du « Cévenol », et particulièrement la traversée du Massif Central d’Alès à Brioude, est depuis longtemps menacée…par la SNCF elle-même. Allez en gare d’Alès ou cliquez sur internet, vous aurez la même réponse si d’Alès vous voulez allez à Clermont: allez à Nîmes, changez de train et allez à Lyon-Part Dieu, et rechangez de train pour Clermont, ou Le Puy…On ne s’y prendrait pas autrement si on voulait renforcer la preuve de la « non-rentabilité » de la ligne du Cévenol. Deux contributions reviennent sur ce problème, il faut donc étoffer notre réponse à ce sujet.
    *mais ne restons pas sur la défensive, parlons de l’avenir de la création de lignes ferroviaires (et ne les transformons pas toutes d’ici là en pistes de promenades…!). L’auteur de la contribution récente trouvée en page d’accueil (« Etoile ferroviaire de Montpellier, vers Alès ») l’évoque de façon très parlante, et avec sa compétence technique indiscutable et reconnue, montre chiffres à l’appui l’intérêt de la création de tronçons de lignes nouvelles. Avec quel argent diront certains, en pensant qu’il faut éviter toute démagogie? Mais en faisant les choix que le débat public de la ligne nouvelle n’a pas faits, alors que Messieurs Frêche et Alary étaient aux manettes de la Région et du département du Gard: nous soutenons certes qu’il faut une ligne rapide pour rejoindre Paris et Barcelone…mais tout autant nous devons soutenir le fait que nous ne sommes pas contraints, comme les vaches dit-on, de regarder passer les trains! Au lieu de gagner quelques minutes de plus pour desservir quelques grandes métropoles (et encore c’est à prouver avec des gares extérieures aux villes comme Manduel pour le Gard pour la ligne nouvelle TGV) on pouvait réussir avec le même montant à concilier un objectif de rapidité conséquent sur la grande ligne, et celui d’irrigation de l’arrière-pays en réduisant considérablement les durées de voyage sur Alès-Clermont, et en créant le tronçon manquant pour Montpellier-Alès.
    Bien sûr, le budget régional transports n’est pas seul en jeu pour l’établissement de grands projets structurants d’échelle nationale voire internationale, mais il nous faut changer d’échelle dans les ambitions d’aménagement que nous formulons.
    *Enfin, je ne vois rien sauf erreur de ma part, au sujet du ferroutage qui devait révolutionner le trafic PL depuis ou vers l’Espagne, en Languedoc et Vallée du Rhône. Un oubli là aussi à rectifier, un enjeu important plutôt que de se lancer à corps perdu dans le doublement de l’autoroute A9.

  5. Le TER est régit par le Conseil Régional
    J’utilise pour aller au travail celle de Toulouse St Cyprien Arènes à Colomiers
    Elle dessert tout la zone aéronautique sud et ouest
    Elle n’a qu’une navette toute les demi-heures, quelques centaines de mètres sont en voie unique.
    Après la Gare de Colomiers, la gare de Colomiers Lycée Internationale n’est pas desservi, alors qu’elle se trouve en Métropole
    Cette situation est surement répétée dans la Métropole de Toulouse et d’autre de la Grande Région
    Le Dérèglement Climatique va nous imposé des réductions drastiques de l’usage des énergies fossiles.
    Commençons, par un plan de transport régional innovant et performant, capable d’être apprécié par de nombreux voyageurs, des collectivités locale et des entreprises

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Les pages de consensus

Notre démarche

La crise majeure – sociale, environnementale, économique, culturelle, démocratique – que traversent nos sociétés appelle sans délai de notre part une réponse politique nouvelle seule à même de rompre la spirale de désespérance qui fait le lit d’une extrême-droite plus dangereuse que jamais.

Ce sursaut ne viendra pas des partis de la gauche gouvernementale qui ont montré leur incapacité à sortir du modèle libéral et productiviste, et dont le bilan est extrêmement décevant.

Notre région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, résolument ancrée à gauche, offre une opportunité rare - et peut-être historique - de modifier profondément la donne lors des élections régionales de décembre 2015, offrant alors - par la force de l’exemple - un puissant levier de régénération politique à l’échelle du pays.

Le discrédit frappe largement les formations politiques et s’exprime au travers de la montée de l’abstention. Pourtant l’attente confuse mais palpable d’un nouveau modèle d’implication civique et politique (qui se cristallise avec force sur certaines luttes), et l’exemple de mouvements populaires dans des pays voisins (même si ces mouvements sont issus d’une réalité sociétale bien différente de la nôtre) appellent à ré-interroger profondément la façon d’envisager une échéance électorale mais aussi ce que nous souhaitons faire au-delà d’un simple scrutin.

La construction d’une dynamique citoyenne autour d’une proposition et d’une méthode politique nouvelle (programme, valeurs, méthodes, représentation…) ne doit pas rester un vain mot d’ordre, mais doit se traduire par la mise en place d’outils participatifs concrets, en rupture avec l’offre traditionnelle qui a échoué. Plusieurs initiatives, affirmant une même volonté de rassemblement politique large au service d’une mise en mouvement citoyenne, ont vu le jour dans notre région. Nous mettons aujourd’hui à disposition, pour contribuer à leur convergence, un outil participatif d’échange programmatique que nous avons choisi de nommer « Le projet en commun ». Cette plateforme doit permettre à chacun-e non pas simplement d’observer, mais d’agir, en toute transparence dans un cadre souple et efficient où chacun-e doit se sentir responsable et se porter garant-e de l’objectif.

Le projet solidaire que nous voulons bâtir n’est pas celui d’un simple cartel d’organisations ou d’un rassemblement d’élu-e-s qui se substitueraient à une dynamique citoyenne. Nous voulons permettre un vrai débat de fond, en confrontant sereinement les idées, pour co-élaborer un projet commun à même de répondre aux urgences sociales, environnementales et démocratiques autour de pratiques nouvelles basées sur des valeurs humanistes.

C’est la force et la cohérence de ce projet qui sera le levier de l’espoir.

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