Faire un audit des dépenses culturelles pour mesurer l’apport réel des subventions régionales à la création d’emploi (ou à sa pérennisation).
Analyser leur effet dans la facilitation de l’accès à la culture des citoyens moins favorisés, soit par leur éloignement des centres urbains, ou leur condition sociale.
Soutenir (financièrement, mais pas seulement) également les initiatives populaires et durables (enseignement artistique, événements amateurs et associatifs, entreprises artisanales lucratives ou non) au rayonnement moindre que les grands événements ponctuels, mais à l’impact local réel et pérenne.
L’argent de tous sert trop souvent à soutenir une culture “cultivée” et urbaine, au détriment d’une culture populaire moins médiatique. Il faut inventer de nouvelles manières de stimuler la culture des territoires et la créativité de la population, pas seulement s’assurer que chaque département à son festival annuel.
« L’argent de tous sert trop souvent à soutenir une culture “cultivée” et urbaine, au détriment d’une culture populaire moins médiatique. »
Une culture cultivée? Quelle horreur en effet. Attention à cette démarche, pour moi démagogique. L’accès à la culture est une chose, son abaissement une autre.