Plusieurs contributeurs souhaitent promouvoir le bio dans les cantines, à la fois pour la santé des enfants mais aussi pour soutenir une production bio de proximité. Il faut compléter cette approche pour la rendre réellement opérationnelle et exemplaire;
– favoriser le maintient ou la réinstallation d’une cuisine locale, si possible dans l’établissement, permet réellement de favoriser les circuits courts et de susciter l’activité bio « locale »,
-> dans le cas inverse l’approvisionnement se fait sur appel d’offre pour s’approvisionner en bio souvent très loin, sans effet de levier, car il faut de grandes quantités
-> les cuisines centrales génèrent énormément de déchets (barquettes jetables, quantités non adaptable générant beaucoup de gaspillage alimentaire, pas de contact « cuisiniers-élèves » pour adapter et sensibiliser)
– la présence du cuisinier doit permettre un travail en direct avec les enfants sur le goût des aliments et l’apprentissage de la diversité des aliments, le respect de la nourriture et du travail du personnel de cuisine
– la lutte contre le gaspillage alimentaire doit faire partie du programme ; le gaspillage représente un coût énorme, le réduire permet d’investir dans des aliments de qualité tout en restant dans des coûts raisonnables
– les plats non distribués doivent pouvoir être consommés : associations caritatives, personnel… à la fois pour des raisons sociales mais aussi pour sensibiliser à l’importance, à la valeur de la nourriture
-les restes alimentaires, même si on doit les réduire au maximum doivent être triés par les convives et valorisés sur place : compostage, poulaillers, de façon à sensibiliser les enfants à l’aspect circulaire, cyclique, de la production de nourriture (du champs à l’assiette au champs)
– les jardins ou maraichages proposés par certains contributeurs dans les lycées s’inscrivent totalement dans cette démarche de sensibilisation / responsabilisation / compréhension des enjeux sur la nourriture et l’environnement
Une approche ainsi complète pourrait être lancée dans tous les lycées de la région, compétence régionale et élargie par le biais de chartes aux départements (collèges) et communes (écoles).
Je mange essentiellement local et bio, et végétalien, comme mon enfant de 16 mois. Nous passons pour des bizarres, voire je joue avec la santé de mon fils… Dur dur de se faire entendre à la crèche, et ce sera pareil à l’école…
Dans un département où l’on se targue d’avoir les plus nombreux producteurs de bio dans le département, il est ridicule de constater que le repas bio reste un « événementiel »(vu Indep) – lutter contre les repas en liaison froide est difficile mais pas impossible.